Kimberly Shaw [Ugo]

Ugo l'avait largué. Elle. Charlie Thomas. La Queen Bee. La garce suprême avait été limogée. Le rejet d'Ugo amplifiait ses sentiments envers l'ex Preston à bouclettes. Elle le désirait plus que jamais. Elle ressentait le manque de lui, de sa peau... Elle serrait les dents ne laissait rien paraître mais chaque évènement lui rappelait Ugo et l'amour irraisonné qu'elle commençait à ressentir pour lui. Ou peut-être celui qu'elle avait toujours ressenti pour lui. C'est affalée devant une énième rediffusion de Melrose Place, que Charlie eut une idée. Kimberly Shaw était son modèle. Elle ne se laissait jamais abattre. Elle refusait d'accepter la défaite ou le rejet de Michael Mancini. Charlie était Kimberly. Une sorte de sociopathe qui s'imposerait à Ugo jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il avait pas le choix et qu'il serait à elle tant qu'elle le voudrait.

Charlie se gara devant la maison des Preston et salua poliment l'employée qui lui ouvrit la porte. Celle-ci lui annonça que Monsieur Preston était sous la douche et s'apprêta à lui annoncer sa présence quand Charlie l'arrêta.

- Rassurez vous je vais m'en occuper.

Un sourire trop angélique pour être honnête se dessina sur ses lèvres alors qu'elle montait les escaliers. Elle poussa la porte de la salle de bain et devina le corps nu d'Ugo sous la douche. Charlie se déshabilla en silence et s'engouffra sous la douche l'air de rien, ignorant pour le moment le regard surpris-outré d'Ugo. Elle se tourna vers lui, au bout de quelques secondes, en souriant.

- Tu veux que je te frotte le dos mon cœur ?

Ugo était rentré un peu plus tôt qu'habituellement du sport. Il avait un peu de mal à se concentrer ces derniers temps, pourtant il pensait bêtement qu'en mettant un terme à sa relation avec Charlie et en rejetant encore une fois Effy, il aurait trouvé le moyen de mettre fin à ses tourments. Faux.
Arrivé dans sa chambre, il s'était déshabillé à la hâte, jetant en boule ses vêtements de sport encore humides de transpiration (charmant) avant de rejoindre sa salle de bain pour se glisser sous une douche brûlante.

Le contact de l'eau chaude sur sa peau lui fit instantanément un bien fou. Il ferma alors les yeux afin de profiter de ce moment de bien-être. Attrapant à tâtons le gel douche, il déposa une noix au creux de sa main et commença à se savonner de partout. Il se tourna alors mettant son visage sous le jet d'eau, pour retirer les traces de savon qu'il avait éventuellement sur le visage. Baissant la tête, il ouvrir enfin les yeux... C’était bizarre, il sentait comme une présence à ses côtés. Se tournant brusquement, il trouva alors Charlie Thomas nue... WTF ?? Pourquoi toutes les filles de Degrassi prenaient-elle leur pied à rentrer chez lui de cette façon ? Ugo fit un bon, surpris de découvrir la jeune femme alors que cette dernière lui proposait de lui frotter le dos. Charlie Thomas avait un grain ?? N'avait-elle pas compris que lorsqu'il avait dit que tout deux ne se verraient plus, c'était sa manière à lui de mettre un terme à leur histoire ? C'était une blague ??

Charlie. Lâcha-t-il froidement. Un de tes rendez-vous a annulé ? Ajouta-t-il ironiquement. Ugo faisait clairement référence à la dernière fois qu'ils s'étaient croisés et à la remarque que la jeune Thomas avait lâché à son égard alors qu'il mettait fin à leur relation.

Charlie allait récupérer Ugo. Elle ne lui laissait pas vraiment le choix. Elle s'imposerait partout jusqu'à ce qu'il fasse d'elle la petite amie adorée qu'elle avait toujours rêvé d'être pour lui. Elle continuait de se frotter et de savonner l'air de rien, comme si cette scène était tout à fait normale. Kimberly n'aurait pas agit autrement. Charlie avait parfaitement confiance en elle et elle savait qu'elle ne se laisserait pas déstabilisée par l'attitude froide d'Ugo. Elle mourait d'envie de l'embrasser quand il était énervé - surtout contre elle - elle le désirait encore plus.

- Tu sais bien que tu restes mon préféré, répliqua Charlie mutine tout en se rapprochant d'Ugo pour coller son corps trempé contre le sien.

La réponse de Charlie, le figea sur place. La jeune femme n'avait jamais manqué de culot mais là, elle lui en bouchait presque un coin. Ugo Preston, bien que pas fils unique avait toujours eu un sérieux problème avec le partage, de sa nourriture en passant par ses jouets et encore aujourd'hui, ses jouets de pré-adultes : les filles. Cruz, son frère ainé avait fait exploser cette posséssivité excessive en détournant deux de ses "copines" du droit chemin, sans oublier le fait que son premier amour avait fini par êre infidèle...avec une fille. Bref, ce petit monde degrassien manquait cruellement de droiture et même si le jeune Preston était un garçon tourmenté, il espérait profondemment qu'un jour une fille aurait assez de respect pour lui pour ne jamais le tromper et cette fille là, mériterait alors son amour.

Charlie se colla contre lui et il la repoussa immédiatement. Il quitta la douche pour entourer sa taille d'une large serviette blanche. Tournant le visage en direction de la jeune femme, il la dévisagea une nouvelle fois.

Dégage Charlie, tu me dégoutes. Supprimes mon nom de ton carnet à mecs, ça ne m'interresse plus d'être ton préféré.

Charlie ne supportait pas d'être repoussée. Elle avait envie de tout casser mais Kimberly avait quand même attendu que Michael soit vraiment un connard avec elle avant de décider de faire exploser le complexe Melrose Place. Charlie ne savait pas où se procurer de la dynamite mais elle avait déjà kidnapper un enfant. Faire sauter le manoir des Preston serait un jeu d'enfant. Elle aimait Ugo. Il s'était engagé à faire la même chose, il n'avait pas le droit de la laisser sous prétexte qu'elle était une garce sans cœur adepte du pluralisme. Techniquement elle ne l'avait en plus jamais trompé.

- Je te préviens Ugo je ne supporterais pas que tu me laisses. J'ai été gentille et patiente. Ne fais pas l'erreur de me laisser tomber.

Charlie arrêta l'eau et sortit de la douche à son tour. Elle posa son regard bleu glacier sur Ugo, un regard très froid à la Kimberly. Un regard flippant qui promettait toutes sortes d'affreuses choses si Ugo ne la baisait pas sur le champ.

Charlie se transforma rapidement en un espèce de truc assez antipathique. Elle ressemblait à une gamine de 5 ans en train de faire un caprice pour avoir une nouvelle poupée. Ugo n'était plus SA poupée et ça, il fallait que Charlie l'intégre assez vite. La jeune Thomas commença donc à lâcher un petit couplet qui avait tout l'air d'être en vrai des menaces et Ugo ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel. Bien sûr, il savait que la jeune femme était complètement folle au point de commettre les pires atrocités, c'est aussi pour cette raison qu'il flancha un peu, gardant quand même un regard agacé sur elle.

Calme-toi... Je te rappel que c'est déjà fait... Je suis parti et tu n'as rien fait pour me rattraper...

Il quitta la salle de bain en direction de son dressing, réflechissant à ce qu'il allait mettre, tournant la tête en direction de Charlie, il ajouta :

Tes caprices ne fonctionnent pas sur moi Charlie... Je ne t'ai demandé qu'une seule et unique chose et tu n'as pas été capable de te tenir... Comment veux-tu que ça fonctionne entre toi et moi si tu me plantes un couteau dès que j'ai le dos tourné ?

Charlie déglutit lorsqu'Ugo lui annonça les faits. Non il ne l'avait pas quitté. Il ne pouvait pas la quitter. Elle décida d'ignorer cette intolérable vérité. Ils étaient encore ensembles et ils le seraient tant qu'elle n'aurait pas décidé du contraire. Elle n'avait rien pour le rattraper parce que la chose à faire aurait été de s'excuser et que ça elle en était incapable. Voler des enfants, filmer des sex-tapes, manipuler, mentir, menacer avec des plugs, elle savait faire. Demander pardon par contre n'était pas dans ses compétences. Elle le suivit dans le dressing.

- Là je te rattrape Ugo. Je te redonne une nouvelle chance.

Charlie s'empara d'une chemise placée sur un cintre et la mit devant Ugo pour regarder comment elle lui allait genre Cristina Cordula.

- Tu sais bien que j'assure tes arrières. Je n'ai pas fait ça contre toi. Mais contre cette salope de lesbienne qui t'as trompé et humilié je te le rappelle.

Ugo ne put s'empêcher de pouffer de rire alors que la jeune femme lui disait qu'elle lui donnait une nouvelle chance. Pardon ?? Charlie se foutait clairement de sa gueule là ? Ne l'avait-elle pas suffisamment humilié en prétendant qu'elle se faisait baiser par d'autres ou en allant exiber des gods à quelques metres à peine de son fils ? Le jeune Preston stoppa son rire faux et jaune et alors que la belle Thomas plaçait une chemise sur son torse, il balança d'un geste violent le tissu et le cintre, qui tombèrent sur le parquet de son dressing. Charlie allait beaucoup trop loin désormais. S'emparant d'une main de la machoire de la jeune femme, il plaqua son corps mince brusquement contre le mur, les nerfs à fleur de peau.

Tu n'as pas à mettre le nez dans mes affaires, tout comme je ne me suis jamais permis de jouer avec les choses que tu m'as confié sur ta cousine... Penses-tu qu'elle sera ravis d'apprendre que tu es responsable de la mort de son père ?

Coup pour coup... Charlie avait voulu jouer aux menaces, Ugo pouvait sans problème la retrouver sur ce terrain la, après tout, elle l'avait conçu à son image et en payait désormais les pots cassés. Il la lacha d'un coup, prenant conscience qu'il avait été violent et n'aimant pas l'homme qu'elle était capable de faire resortir de lui.

Charlie savait qu'elle ne pourrait pas s'empêcher de se mêler de la vie d'Ugo. Surtout si certaines de ses affaires lui déplaisaient. En l'occurrence la présence de Talllulah et de son fils la dérangeait désormais. Si elle devenait une Preston, c'était le genre de tâche qui devait disparaitre. Quand elle aurait des enfants avec Ugo, elle allait devoir partager leur - future - colosse fortune avec cette tête blonde. Il en était pas question. Charlie poussa un petit cri d'excitation et de surprise lorsque Ugo se montra violent et la menaça. Elle ne regrettait pas de lui avoir révéler son secret. Elle avait été soulagé de se confier et elle savait que cette révélation les avait rapproché mais Barbie ne lui pardonnerait sûrement pas si Ugo décidait effectivement de mettre ses menaces à exécution.

- Tu n'oserais pas...

Charlie soutint son regard et lui que oui. Ugo serait parfaitement capable de le faire. Elle avait crée un monstre. Un monstre qui lui échappait. Charlie malaxa l'endroit de sa mâchoire où Ugo l'avait tenu.

- Je veux que tu reviennes avec moi Ugo...

Ugo lui tourna un moment le dos, histoire de reprendre ses esprits et de redevenir le gentil Ugo qu'il aspirait redevenir. Fallait qu'il se calme avant qu'il ne lui prenne l'envie de la passer par la fenêtre. Elle était là, toujours nue, et bien évidemment Ugo n'était pas indifférent. Une partie de lui ressentait présentement beaucoup de fierté, car après tout, la fille la plus belle et populaire de Degrassi était là, à le menacer de se remettre avec elle... c'était presque un fantasme.
Il resta un instant silencieux, dénouant sa serviette pour enfiler un boxer, puis refaisant face à Charlie, il répondit enfin :

On peut faire un essai... Mais uniquement si c'est moi qui fixe les règles du jeu.

Charlie était réellement prêt à tout pour être avec lui ?

Charlie ne quittait pas Ugo des yeux même quand la décence aurait voulu qu'elle détourne le regard parce qu'il était en train de s'habiller. Kimberly n'aurait pas agit autrement. Et puis elle venait de s'engouffrer nue sous sa douche. Ce n'était pas le moment de jouer les pudiques. Elle passa sa langue sur ses lèvres en le voyant enfiler son boxer. Son corps entier vibrait : elle avait envie d'Ugo Preston. Elle était presque perdue dans ses pensées - cochonnes - quand elle entendit Ugo parler d'un essai. Sa technique d'intimidation avait marché ? Charlie se promit de déposer un cierge à l'église pour remercier Darren Star et Aaron Spelling les créateurs de la série Melrose Place pour les remercier. Bien entendu elle n'oublierait pas Marcia Cross l'inégalable interprète de sa référence absolue. Charlie se rapprocha tout doucement d'Ugo pour ne pas le faire fuir. Elle baissa volontairement le ton de sa voix, quasi soumise.

- Je t'écoute.

Charlie s'adoucissait enfin. Elle avait beaucoup moins l'air folle désormais et Ugo était presque soulagé, peut-être qu'ils allaient enfin trouver un terrain d'entente et peut-être que cette fois-ci, il parviendrait à enfin avoir le dessus sur elle. Peut-être qu'il serait même le premier mec à avoir réussi un tel exploit avec la jeune Thomas. Ugo se sentait comme pousser des ailes.
Il la laissa se rapprocher de lui, et il répondit, d'un ton calme :

Nous nous verrons uniquement quand je le voudrai. Rien ne sera officielle entre nous tant que je ne l'aurai pas décidé. Je ne veux plus de tours tordus. Tu oublies l'existence de Tallie et Jude. Et pour finir, plus de crises ou tu me menaces d'aller voir ailleurs, d'ailleurs je compte sur toi pour être exclusive...

En gros, un plan cul.

La première clause allait encore mais la seconde. Charlie était la reine du lycée, elle ne pouvait pas rester seule. Ugo n'avait rien compris à la lutte qui avait lieu chaque jour dans ce lycée. En s'affichant à deux, ils étaient plus forts. Il suffisait que l'un de ses So Cools s'associe à un autre de la bande genre Liam et Barbie pour que le fils Kinney et sa cousine lui prennent sa couronne. Non il n'en était pas question. Charlie ne pouvait pas, ne devait pas être célibataire.

- Il est pas question qu'on se cache. Ton frère va sûrement essayer de réintégrer le groupe et on doit être ensemble pour le contrer. Je ne peux pas être une reine sans roi.

Plus de tours tordus ? Ugo voulait sa mort. Elle décida pourtant de ne pas revenir sur ce point parce qu'elle se pensait suffisamment intelligente pour lui cacher ses futurs coups tordus. Charlie dénoua sa serviette et croisa ses bras autour du cou d'Ugo.

- Je suis déjà tout à toi.

Ou presque.

Charlie n'avait pas tord, mais là où pourtant elle se trompait, venait de l'intérêt qu'Ugo avait pour toutes ces luttes de pouvoir. Il avait voulu être le roi, et maintenant qu'il l'était, il s'en fichait presque. Sa lubie avait été assouvie, tout comme le fait de baiser un jour Charlie Thomas. Cependant la voir être capable d'accepter ses règles avait un arrière-goût très excitant. Il pensait prendre le dessus et son corps répondit bientôt à la jeune femme qui venait de se coller contre lui. Pourtant, il ne céda pas... ou presque pas. Embrassant la jeune femme timidement, il se stoppa net, comme si quelque chose clochait.

J'ai besoin de réfléchir... Laisse-moi quelques jours...

Charlie poussa presque un soupir de soulagement en sentant les lèvres d'Ugo sur les siennes. Elle se sentait comme une droguée en manque à qui on venait enfin d'accorder une ligne après une semaine d'abstinence. Elle savait qu'elle devait à tout prix traiter cette dépendance avant de se faire avoir par le cadet des Preston mais elle le désirait trop pour se montrer raisonnable. Elle grimaça quand il la repoussa. Encore.

- Pas question.

La patience était une notion complément inconnue à Charlie. Elle voulait Ugo et elle voulait qu'il en soit pareil pour lui. Elle l'embrassa avec force appuyant sa bouche contre la sienne, pour lui rappeler à quel point elle était bonne et désirable.

Bon, ils réglèraient la question du "pas question" plus tard. Charlie avait gagné la partie numéro un puisqu'à force de sentir ses lèvres sensuelles contre les siennes et de voir son corps parfait se déhancher contre le sien, il n'arrivait plus à jouer. Ugo avait beau être tourmenté et spécial, il en restait pas moins un homme... un homme qui avait subit les attaques sexuelles d'Effy Presley et qui du coup n'avait pas touché une fille depuis un petit moment.

Il posa ses mains sur le bas de son dos, les laissant glisser sur ses fesses pour coller son bassin contre le sien, sentant l'envie envahir la totalité de son boxer, qui devenait alors un peu étroit. Peut-être qu'après cette mémorable session sexe, il parviendrait à être davantage convainquant, mais bon fallait avouer que Charlie avait déjà fait pas mal d'efforts et que même si elle n'avait pas demandé son pardon, ça y ressemblait presque. Elle méritait donc une petite récompense : son cher pénis -->

Il se recula un peu, cessant de caresser ses lèvres pour laisser tomber son boxer à ses pieds. Se promettant par la même occasion de virer le crétin qui l'avait laissé entrer.

Kimberly 1- Ugo 0. Charlie avait gagné. Elle croyait au pouvoir du sexe qui réconcilie et elle était certaine qu'Ugo finirait par lui pardonner d'avoir menacer la mère de son fils avec des gods en plastique. C'était après tout le genre d'erreurs que tout le monde pouvait faire. Ugo était un gars gentil au fond, il finirait par comprendre. Charlie embrassait Ugo comme si sa vie en dépendait. Cette fois-ci il n'y avait un arrière goût de vomi, elle ne venait pas de lui réclamer une fessée juste avant... ça allait presque ressembler à une première fois normale si elle ne s'était pas introduit illégalement chez lui. Mais désormais c'était lui qui allait s'introduire en elle (a). Charlie était fascinée par la dualité d'Ugo. Elle se demandait jusqu'où elle pourrait l'emmener. Si il se laisserait détruire par Ugostein ou reviendrait le gentil Ugo d'avant. Son cœur se mit à battre un peu plus fort tandis qu'Ugo retirait son boxer. Son regard se perdit quelques secondes dans celui d'Ugo. Elle l'embrassa une nouvelle fois avant que sa bouche ne migre vers son cou puis vers son torse. Elle s'agenouilla devant lui et fit ce qu'elle savait mieux le faire après encourager les membres de sa famille à se tirer une balle dans la tête.

(J'aimerai pas être dans la tête de Charlie ahahahah)

Ugo ferma les yeux, relevant la tête tout en gémissant de plaisir alors que la jeune femme s'aventurait pour embrasser chaque partie de son corps, jusqu'à la découverte du St Graal (rien que ça !) Charlie avait beau être une tarée incontrôlable, elle était également la meilleure maîtresse qu'il n'avait jamais eu.

(Etant donné que Marie est choquée par les scènes un peu hot de Degrassi, qui je le rappel n'est pas une ville, comme nous le spécifierait Vraifan, la séquence qui va suivre va être légèrement sensurée - Signée : une grosse naze.) (D'ailleurs dans Melrose Place, les scène hot sont aussi sensurées... Bon là vu les circonstances, on peut éventuellement imaginer une levrette contre la commode de la chambre... chuuuuut.. NOOOOOON MARIE NE LIE PAS. Hum, pardon Elo Wink

)

Au bord de l'explosion, tant les lèvres de Charlie étaient douées et son application à damner, il attrapa le bras de la jeune femme pour la remonter contre lui et d'un geste vif la porter dans ses bras. Dans le reflet du miroir, il pouvait voir le corps parfait de la jolie Thomas contre le sien et bizarrement, malgré leurs nombreuses différences, il trouva à cet instant qu'ils allaient bien ensemble. Un sourire s'échappa de ses lèvres alors qu'il volait un baiser à Charlie. A l'aveuglette, Ugo porta dans ses bras la jeune femme dans sa chambre, manquant marcher sur le cintre jeté violemment à terre un peu plus tôt. Ils ne tardèrent pas à ne faire plus qu'un...

Quelques heures plus tard, les endorphines ayant fait leurs effets, Ugo se réveilla auprès de Charlie qui dormait paisiblement. Elle avait presque l'air normale et le jeune homme grimaça légèrement tout en se disant qu'ils auraient pu construire un truc solide tout les deux si elle n'avait pas autant de troubles, comme menacer la mère de son fils avec des sextoys par exemple... Se redressant dans le lit, elle se réveilla, il lacha alors :

Je n'ai pas envie d'être en couple Charlie... J'ai juste envie de m'amuser...

~~Kimberly~~ Charlie dormait paisiblement. Son sommeil était sans rêves et elle ne voyait pas le visage de son oncle ou de sa Barbie adorée découvrant l'horrible vérité comme cela pouvait lui arriver parfois. Elle sentit Ugo bouger à côté d'elle et elle ouvrit les yeux avant de lui adresser un léger sourire qui se transforma en une légère grimace crispée en entendant ses propos.

- Avec qui veux-tu t'amuser ? Avec Effy Presley ?

Charlie essaya de garder une voix posée mais elle bouillait intérieurement depuis les révélations de Tallulah et depuis sa rupture avec Ugo. Bien sûr qu'il y avait Arthur mais elle n'acceptait pas d'être rejetée. Encore moins si c'était pour la fille de leur principal acariâtre.

Le sang d'Ugo ne fit qu'un tour alors que la démoniaque Thomas prononçait le nom d'Effy. Comment pouvait-elle savoir ?? La seule personne éventuellement au courant de la situation était Autumn, et là, elle venait de définitivement déclarer la guerre à Ugo. Comment la jeune femme pouvait-elle faire un tel coup de pute à la jeune Presley ?? Néanmoins, Ugo ne montra rien, grâce à Charlie, il était devenu expert du mensonge, alors il se contenta de la regarder style "Je vois pas trop où tu veux en venir".

Qui ça ? Lacha-t-il enfin. La fille du proviseur ? Il éclata de rire franchement, avant de se calmer presque aussitôt. Non ! Prononça-t-il stoïque et froid. J'ai essayé de la sauter l'année dernière dans le placard du concierge, mais elle préfère la petite racaille visiblement.

Ugo tenta de se rapprocher de Charlie dans le lit, même si ses yeux pouvaient genre lancer des flammes, tellement elle semblait énervée par sa franchise. Oui, Ugo voulait s'amuser et Charlie allait devoir prendre un compte ce paramètre là, si elle espérait le voir encore. Posant sa main sur la joue de la jeune Thomas, il carressa son visage... Il était temps qu'Autumn paie.

Je pensais plutôt à Autumn Johanson... Je rêve de son cul toutes les nuits...

Normal.

- Bien sûr...

Charlie n'en croyait pas un mot. Pourtant le jeu d'acteur d'Ugo était convaincant. Mais c'était la seconde fois qu'il l'encourageait à s'en prendre à Autumn et elle le connaissait assez pour savoir qu'il ne donnerait pas sciemment le nom d'une personne qu'il souhait protéger. Il connaissait l'un de ses plus gros secrets. Il savait de quoi elle était capable. Si il voulait vraiment se taper Autumn il ne le balancerait pas. Sauf si il souhaitait se taper un cadavre.

- On devrait pouvoir la convaincre de se joindre à nous. Avec Effy... Plus on est de fous plus on rit ?

Ugo sentit directement dans le ton de la voix de Charlie sa faute... Putain, il avait voulu punir Autumn et il avait perdu tout bonnement sa crédibilité. Et merde ! Gardant son calme et continuant à jouer le jeu, il écouta la jeune Thomas lui proposer une orgie. Il ouvrit grand ses yeux, il n'avait jamais participé à ce genre de délire sexuel et ce n'était à vrai dire pas vraiment son truc. Ca pouvait être un fantasme pour de nombreux garçons, Ugo lui, trouvait ça un poil trop angoissant... C'était déjà pas évident de gerer le plaisir d'une seule fille, alors de plusieurs ? Et puis non, il était absolument pas préteur et beaucoup trop possessif pour ça, même si ça pouvait être organisé juste pour son petit kiff à lui. Il secoua la tête négativement :

Quand je parlais de m'amuser, je ne t'incluais pas dans mes projets... Il est hors de question que je regarde quelqu'un d'autre te toucher...mecs et filles inclues !
Il ajouta, toujours aussi sur de lui : Je veux Autumn Johanson, et je veux que tu me l'as serve sur un plateau...et peut-être qu'après ça, on sera de nouveau un couple officiel...

Charlie se laissa convaincre. Ugo semblait réellement vouloir la peau d'Autumn et elle la lui donnerait si cela pouvait lui assurer l'amour du jeune Preston. Bien entendu cette offrande ne serait pas gratuite et elle lui ferait payer au centuple ce beau cadeau.

- Considères que c'est fait alors.

Charlie ne savait pas encore comment mais elle trouverait forcément un moyen de convaincre cette sainte nitouche d'Autumn d'écarter les cuisses. Elle devait forcément avoir un dirty little secret inavouable qui permettrait à Charlie de la faire chanter. Tout à son projet de dévirginisation d'Autumn, Charlie n'oubliait pas les mots de Tallulah.

- Et pour Effy ? s'enquit elle en récupérant ses vêtements.

Ugo ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux alors que Charlie répondait favorablement à sa requête. La jeune Thomas était donc prêt à tout pour lui ?? Si cette dernière n'avait pas été une véritable sociopathe en herbe, ça aurait pu être, presque mignon. Et voilà, en jouant avec elle, il se retrouvait une nouvelle fois en galère... jamais il n'aurait pensé qu'elle tolère une chose pareille, à vrai dire, il l'imaginait déjà en train de salir la réputation de miss parfaite pour genre toujours. C'est alors que Charlie, tout en attrapant ses vêtements, remis Effy sur le tapis. Pourquoi tiquait-elle autant sur la jeune Preston ? Désemparé, Ugo devait dire quelque chose, il se devait d'être même hyper convainquant.

Pourquoi est-ce que tu veux à tout prix que je me tape Presley ?

Charlie était carrément emballée à l'idée de trainer dans la boue l'une de ses meilleures ennemies. Elle n'avait jamais pardonné à Autumn de lui avoir voler une place qui lui revenait de droit. Le fait que son grand frère soit un attardé et ses parents en train de divorcer la réconfortait un peu mais pas assez pour que Charlie et Autumn deviennent des BFF. Comme Effy et elle.

- Parce que c'est une trainée qui mériterait de souffrir un peu. Tu pourrais faire semblant de tomber amoureux d'elle et lui briser le coeur. Sinon j'ai mieux...

Charlie s'était complètement rhabillée maintenant et ses pieds fins foulaient le tapis moelleux qui recouvrait le sol du manoir des Preston. Tout chez eux étaient précieux et fins pourtant elle y avait toujours froid contrairement à chez Arthur qui vivait alors dans une caravane de pouilleux. Charlie posa sa main chaude contre la joue douce d'Ugo pour s'assurer qu'elle avait toute son attention.

- Je pourrais entailler son joli visage et m'assurer ainsi que tu ne la désires jamais.

Charlie ne cilla en prononça cette phrase qui la rendait encore plus folle et névrotique que Kimberley. Mais si Ugo avait dans l'idée de la quitter ou de la remplacer par Effy P. elle préférait le prévenir de ce qui risquait d'arriver à l'adolescente. Un sourire amusé sur les lèvres, elle passa ses bras autour d'Ugo et croisa ses poignets derrière sa nuque.

- Dis moi que tu m'aimes.