Quelle heure était-il ? En réalité Chloé s'en moquait pas mal. Allongée sur le canapé, elle tirait sur une clope tout en écoutant de la musique. Ce qu'elle pouvait apprécier ces instants simples, où rien d'autre n'existait hormis ce sentiment de bien être. Avec pour seul vêtement un shorty et un t-shirt à Cruz, ses jambes prenaient l'air, son esprit s'embrumait doucement dans un petit nuage de fumée, et elle se déconnectait de la réalité. « Ralentissez sur la cigarette mademoiselle Kennedy... » -lui avait-on dit à l'hôpital, suite à son accident. On lui avait même glisser dans ses affaires un dépliant promotionnel pour un centre de désintox pour mineur. Quelle merde ! Expliquer à cette bande de médecins-psychologues-assistantes sociales du dimanche (a) qu'elle n'avait rien pris ce jour-là n'avait pas suffit. C'était sa parole contre un taux d'alcool bien trop élevé et un bilan sanguin désastreux... Personne n'avait voulu croire qu'on l'avait drogué, pour ensuite l'abandonner sur ce terrain vague. Elle en avait pleuré, complètement paniquée à l'idée que quelqu'un puisse s'introduire dans sa chambre pour l'étouffer avec un oreiller. Aujourd'hui, elle prenait le temps de souffler un bon coup et s'efforçait de regarder la situation avec un brin de recule. Elle avait traversé de sacrées épreuves après tout... Impossible de rendre les armes maintenant ! Surtout pas à cause de ses sentiments, véritable bouée de sauvetage dans cette existence bien sombre. Aussi étrange que cela puisse paraître, c'était ainsi qu'elle percevait sa relation avec Cruz. Malgré tout ce qu'on pouvait dire à leur sujet, la haine de son incestueuse et répugnante belle-mère, les attaques qu'elle subissait parfois au quotidien... Là, littéralement vautrée dans le canapé, elle s'en fichait royalement. Elle fermait les yeux, hochait la tête au rythme de la musique, laissait échapper un filet de fumée d'entre ses lèvres rosées. L'odeur du tabac se mêlait au parfum de son petit ami, qu'elle portait malgré elle sur ses vêtements. Elle était bien en pensant à lui, et elle emmerdait le monde entier.

Ce semblant de paix, on vint rapidement le troubler en frappant à la porte. Toquer ? Tambouriner comme une malade, ouais ! Chloé fronça les sourcils et se redressa. Voyant que la personne s'acharnait, elle s'empressa d'écraser sa cigarette dans un cendrier, qu'elle abandonna sur le rebord de la fenêtre. Elle enfila un bas de survêtement qui lui tombait sur les hanches, et ouvrit la porte machinalement. « Oui... ? » -commença-t-elle sans réaliser à qui elle s'adressait. En voyant Beth Preston, elle hoqueta légèrement, surprise. Cette dernière bafouillait des choses incompréhensibles... Elle lui parlait de brosse à dents. La grande brune avait l'air complètement perdue. Un peu plus et l'adolescente aurait pu avoir pitié d'elle... Mais non ! C'était tout bonnement impossible, après tout ce qu'elle savait à son sujet et tout ce qu'elle était capable de faire. Cette femme n'avait aucune limites, aucune conscience, aucun respect. Aussi bien envers autrui, que la chair de sa chair, voir même de sa propre personne. Chloé la voyait comme un monstre. « Pardon ? Mais... Il en a une... » Elle lui faisait comprendre à demi-mots qu'elle déraillait sévère là ! « Vous allez bien Madame Preston ? » Cette question était pour la forme... Chloé savait que Beth avait un grain ! Et pas un petit !

Beth était une femme assez impressionnante à la base, de là à en effrayer plus d'un... Là, elle faisait carrément flipper. Elle semblait complètement ailleurs, et pourtant la grande Preston répondait à Chloé avec un naturel déconcertant. Oui, ça allait... Selon ses dires. L'adolescente n'en était pas vraiment convaincue. Même si elle avait eu l'envie de converser avec sa tarée de potentielle belle-mère, Chloé n'en eu pas l'occasion. Beth était remontée et tout chez elle exprimait du dégoût et de la haine envers Kennedy. Elle l'avait regardé comme si Chloé avait été recouverte de merde -or, elle portait les fringues à Cruz (a)- et lui était passé devant comme si elle n'avait jamais exister. « Je vous en prie, entrez... » -répliqua Chloé d'un ton lasse, puisque c'était déjà fait. Beth voulait à tout prix voir Cruz, qui était absent. Lui dire qu'il n'avait plus la moindre envie de la voir et qu'il la fuyait comme la peste lui brûlait les lèvres, mais elle n'en fit rien. D'une part, elle ne voulait pas finir étranglée en plein milieu de son salon, et puis elle ne parlait pas à la place de son petit ami. Tout simplement parce que Cruz avait le don d'être à des kilomètres de ce qu'elle pouvait imaginer, et que rien ne lui assurait à 200% qu'il n'en avait plus envie.

Chloé croisa les bras sur sa poitrine et regarda Beth qui s'agitait toute seule. Elle venait de préciser qu'elle voulait le voir, pour leur mariage. Ah... Comment devait-elle prendre ce « notre » ? En se fiant à ce qu'elle percevait de Beth, cette dernière n'avait pas dû choisir ses mots au hasard. Mais Chloé ne broncha pas. « Je lui transmettrais le message. » Elle restait calme, mais ne pu retenir sa surprise à la proposition de Beth. Elle voulait lui offrir sa robe pour le mariage ? Parce qu'elle était conviée et attendue ? C'était bien trop louche, surtout pour une Chloé à moitié paranoïaques ces derniers temps. « Vous voulez vraiment que je... ? » Elle ne termina pas sa phrase, se doutant pertinemment qu'elle ne le souhait pas le moins du monde mais qu'elle faisait bonne figure. Ne pas avoir son fils à son mariage, ça ferait tâche, n'est-ce pas ? « Ce n'est pas la peine Madame Preston. » Elle haussa les épaules, fixant alors cette femme qui jouait à un drôle de jeu avec elle. Un brin bipolaire la mère Preston ?

Face à l'affirmation si autoritaire de Beth, la blondinette n'osa rien répliquer. Elle pensait Beth capable de tout et des pires folies, alors à l'abri des regards, seules et isolées, elle ne donnait pas cher de sa peau. Mieux valait la boucler, même si la future mariée avait l'air d'une humeur passable. Elle affichait même quelques sourires... Hypocrites, certes, mais c'était presque plaisant à voir. Soit disant, elle tenait à ce que Kennedy ait une des plus jolies tenues de l'assemblée... Soit, les Preston avaient toujours évolués dans ce milieu reposant sur l'allure et le paraître. Pourquoi en dérogerait-elle ? « La mariée est toujours la plus jolie... » -se contenta de répondre Chloé. Elle n'était pas très branchée robe blanche, demoiselles d'honneur et tout ce qui pouvait graviter autour de cette atmosphère mielleuse et pleine d'amour -ou pas. Elle se contentait de répéter ce que tout le monde affirmait tout le temps. La mariée est la plus jolie : sinon elle a flingué une tonne d'argent dans une robe très belle, mais finalement banale. Et puis Chloé n'avait pas la moindre envie de se faire remarquer. C'était peut-être ça qu'elle craignait dans le fond...

Alors que Chloé se demandait quand est-ce qu'elle allait lâcher l'affaire et s'en aller, Beth reprit d'un ton toujours aussi directif. Voilà qu'elle lui donnait rendez-vous pour la prise de ces fameuses mensurations, imposant la date, l'heure et même le moyen de transport. « S'il n'y a que ça pour vous faire plaisir. -commença-t-elle, poliment. Samedi, 14h30. » Mettre le nez dehors ne l'angoissait plus tant que ça, mais elle pouvait déjà sentir le stress lui nouer l'estomac à l'idée de retrouver Beth, dans un endroit extérieur et donc inconnu, même pour une simple robe. Elle esquissa un faible sourire -tout aussi faux-cul que ceux de belle-maman !- et reprit : « Vous désiriez autre chose ? » A part se jeter sur Cruz, bien entendu !

En tout honnêteté, Chloé espérait que Beth rentre chez elle, dans son grand et beau manoir, qu'elle s'ouvre une bouteille d'un grand cru d'une gave dont elle vantait sans doute les mérites, et qu'elle fasse sa crise d'hystérie ailleurs, avec ou sans la brosse à dents mâchouillée qu'elle avait ramené ici. Au lieu de ça, sa presque belle-maman s'installa sur le sofa, après lui avoir imposé ses volontés pour un rendez-vous chez sa couturière attitrée. Elle se retint de soupirer, ne voulant pas paraître désagréable et offrir matière à cette dame « so chic » pour la descendre en flèche, elle et ses potentielles affreuses manières. Moins elle en faisait et mieux elle se porterait ensuite. S'il y avait bien quelque chose que devait faire Beth Preston, c'était déverser son venin au sujet de la blonde qui lui avait son fils adoré. Pire encore lorsqu'elle le considérait comme son amant. Oh mon dieu... Nouvelle vague de nausée.

Beth voulait apprendre à la connaître. Si elle espérait la faire parler pour lui soutirer l'air de rien la moindre information sur elle, ça allait être compliqué. Depuis que Chloé avait fini à moitié inconsciente sur le terrain vague, par la faute de l'odieux futur époux de la brune, l'adolescente se méfiait. Impossible de lui faire confiance, ni même de lui accorder le bénéfice du doute quand à ses présumées bonnes intentions. « Eum... Okay... » Elle semblait un brin hésitante, mais vint s'asseoir à côté de Beth. Peut-être cherchait-elle à gagner un peu de temps pour croiser Cruz... Sûrement. Qu'importe. La situation restait très bizarre. Elle voulait peut-être se faire offrir une tasse de thé et des petits biscuits ? Puis elles discuteraient pendant des heures entières, créant un semblant de complicité. Chloé n'était pas assez folle pour ça. Pourtant, elle se considérait elle-même comme légèrement atteinte par moment. « Je vous avouerais que je trouve la situation étrange. » Beth ne serait jamais quelqu'un de proche ou ne serait-ce que bienveillant envers Chloé. Elle le savait pertinemment. Quand ça commence ainsi, avec des menaces et des chèques pour l'expédier en Pologne, ça ne peut pas fonctionner ! Ne pouvait-elle pas parti ?! Elles auraient le temps de discuter quand sa copine la styliste allait la mesurer de la tête aux pieds !

Le discours de Beth sonnait juste. Il était bien vrai que toute mère au minima attentionnée s'intéressait à la vie de son enfant, à ses relations, à ses histoires de cœur. Oui, en théorie elle souhaitait apprendre à connaître la demoiselle qui se tenait à son bras. Cruz n'avait pas eu à lui dire ô combien il était proche de sa mère, quelqu'un d'autre s'en était chargé. Par contre, il avait finit par confirmer ces dires et se répandre de promesses en tout genre pour qu'elle cesse de le regarder avec dégoût. Ces instants à l'hôpital avaient été très difficiles. Ils avaient marqué son esprit, comme on le ferait avec un fer rouge. Elle s'était pensée folle en cédant devant lui, devant ses sentiments naissants et pourtant réels. Sans eux, rien de tout cela ne serait arrivé. Chloé serait à l'heure actuelle probablement au terrain vague, à partager un joint avec quelques membres du Bad Circle. Au lieu de ça, elle était assise sur le sofa d'un appartement qu'elle partageait avec Cruz, en tête à tête avec Beth Preston.

Cette dernière ne manqua pas de mentionner Ugo. Cela fit un pincement au cœur de l'adolescente, se rappelant alors de la complicité qu'elle avait pu partager avec le bouclé. Elle passait peut-être pour une traînée mais qu'importe. Elle n'allait pas lui expliquer le fin mot de l'histoire, que la relation avec second fils n'avait été qu'une comédie, une alliance face au reste du monde... Et que cette dernière s'était transformée en véritable bombe à retardement, alors qu'elle luttait pour garder Cruz à distance et qu'Ugo se servait d'elle pour détruire son propre frère. Oui mieux valait passer ces détails et se contenter de l'étiquette : traînée. Elle n'avait pas à se justifier après tout, surtout pas auprès de cette femme. « Qui je suis... ? » Elle releva les sourcils, un peu surprise d'une telle question. C'était... vaste ? « Je ne suis qu'une jeune femme de 17 ans, je vais au lycée comme tous les jeunes de mon âge... Je n'aime pas beaucoup parler de moi Madame Preston.  » Que pouvait-elle lui raconter sérieusement ? Si Cruz l'avait habitué à lui ramener des moulins à paroles en guise de petite amie du moment, avec Chloé c'était plutôt louper. Dans un sens, elle se réjouissait d'une telle différence !

Plus ça allait, et plus les questions de Beth se voulaient précises et intrusives. Chloé prenait sur elle pour ne pas la mettre à la porte ou, dans le cas où se presque belle-maman s'accrocherait au canapé comme une moule à son rocher, récupérer son paquet de clopes et quitter elle-même l'appartement pour aller prendre l'air. « Tout se passe bien au lycée... » Qu'on se préoccupe de sa scolarité et de sa réussite était déjà assez inhabituel pour Chloé, qui se gérait toute seule depuis quelques temps déjà. Mais que ce soit Beth qui le fasse : c'était encore plus étrange pour l'adolescente. Sa vie de couple ne la dérangeait en rien ! Elle apprenait à composer avec, n'ayant pas l'habitude d'être engagée dans une relation si officielle et sérieuse. A la proposition de Beth, Chloé afficha un léger sourire. « Merci, mais ça ira. On gère ça pour le moment. » Une femme de ménage... Certes, ça aurait pu être vraiment cool de se faire servir. Mais venant de Beth, la domestique aurait été engagée pour poser des micros et des caméras un peu partout dans l'appartement, et ça... Hors de question !

La seconde proposition fit par contre complètement flipper Chloé. Vivre dans le manoir des Preston ?! Sous le même toit qu'Edgar ? Jamais de la vie ! La jeune femme préférait encore retourner chez Julian ou squatter dans un motel plutôt que de prendre le risque de mourir dans son sommeil, d'une balle dans la tête, d'une miraculeuse overdose, d'une noyade pseudo accidentelle dans la baignoire et j'en passe... Chloé venait de pâlir, incapable de dissimuler ses craintes tant le traumatisme de sa dernière entrevue avec M. Shawell était fort et vif. « Je ne pense pas madame Preston, bien que ce soit très gentil. » Ce qu'elle pouvait s'en foutre de sa gentillesse et bienveillance ! Elle cherchait simplement à refermer ses griffes de dérangée perverses sur Cruz, le ramenant chez elle, auprès de sa '' soeur ''. Ça n'avait pas échappé à Chloé, qui se sentait à nouveau mal à cause de son imagination un peu trop fertile.

Que Beth joue à la mère dévouée et prévenante dépassait totalement Chloé. Elle devait être bien loin de se douter que son fils cadet avait tout balancé à la petite blonde concernant les horribles secrets de la famille Preston. Et il fallait que cela reste ainsi, puisque sans ça elle essayait déjà de lui faire la peau. Seulement, comment contrer cette pseudo mère parfaite, quand elle avait pour argument de veiller au bon suivi des études de son fils ? Vivre chez elle était tout bonnement inconcevable pour Chloé, qui sombrerait dans une paranoïa incroyable. Déjà qu'elle ne prêtait pas une grande attention à tout ce qui concernait le lycée... Là, ça serait enterrer les derniers espoirs concernant sa réussite scolaire ; le meilleur moyen pour qu'elle décroche totalement des cours, suite à des insomnies, des crises d'angoisses en tout genre... Elle se voyait déjà blottie contre Cruz comme si sa vie en dépendait, les yeux grands ouverts dans la pénombre, craignant qu'on vienne s'en prendre à elle dans son sommeil.

Beth s'intéressa alors aux parents de Chloé. En guise de réponse, la blondinette détourna le regard et répliqua : « Tous les parents ne sont pas aussi prévenants que vous Madame Preston. » Et dans un sens, heureusement. Que son père reste inconnu au bataillon, c'était parfait ! Pas de relation tordue chez les Kennedy. « Je vivais avec mon frère, je n'ai jamais eu de soucis. » Après tout, elle avait fait comme n'importe quel enfant dont les deux parents sont obsédés par leurs carrières respectives. Pas de quoi en faire un drame. Chloé haussa les épaules, se moquant d'avoir eu ou non une enfance dite classique. Elle n'entrerait pas dans un moule conçu par une société rigide à souhait. Elle avait appris à se débrouiller seule et ne s'en portait pas plus mal.

Avoir Beth Preston dans son salon était vraiment quelque chose d'étrange pour Chloé. A la limite du flippant. Tout simplement car elle avait l'impression que cette femme était complètement imprévisible ; qu'on ne pouvait pas réellement se fier à ce qu'elle laissait paraître. La jeune femme percevait la mère de son petit ami comme une experte en comédie, une grand professionnelle pour ce qui était de cacher ce qu'elle pensait, ressentait... Après tout, elle devait avoir le plus gros secret de tout Degrassi avec ses histoires de relation incestueuse. Alors bavarder comme si de rien était s'avérait être de la pure folie pour Chloé. Elle restait la plus évasive possible dans tout ce qu'elle pouvait dire, balançant des répliques un peu bateau, de peur de révéler le moindre détail qui serait utile d'une quelconque manière à sa dérangée de belle-mère. Face à Beth, à son futur époux, à tout ce pouvoir, l'adolescente s'étonnait à se sentir effrayée. A n'importe quel moment, elle pouvait se jeter sur elle avec sa manucure parfaite, comme une lionne enragée.

Chloé perdait patience, alors que Beth insistait avec toutes ses questions. Cette fouine était difficilement supportable, allant et venant dans l'appartement. Un peu plus et Chloé en serait presque arrivée à souhaiter que Cruz fasse son entrée. Et dans un scénario idéalisé, il l'aurait foutu à la porte. Mais elle n'était pas demeurée, elle savait que ça se ne passerait pas ainsi. Surprise de voir Beth fouiller dans les placards, la jeune femme se détaillait d'un simple regard. Elle voulait lui faire un gâteau... Non mais elle était sérieuse ?! « Pardon ? » Un gâteau ?! Cette folle voulait faire un gâteau au chocolat pour son fils adoré ! Et puis après ? Elle allait le faire manger à la petite cuillère ? Le servir dans un magnifique déshabillé peut-être ? Le pression montait doucement, tandis que Beth les considérait comme des incapables sous-nourris. « Ravie de l'apprendre, mais non, nous avons pas de quoi faire un gâteau ! » Si on imaginait Chloé faire de la pâtisserie, ça serait sans doute pour faire un space cake. Chloé se releva du canapé, prête à faire face à Beth. « Ça sera pour une autre fois. » Ou jamais. Chloé alla jusqu'à la porte d'entrée et l'ouvrit, pour faire comprendre à Beth qu'il était temps qu'elle rentre chez elle, dans son magnifique et si parfait manoir !