Robin s'aime trop, Robin se trouve trop beau, Robin parle trop souvent de lui (continuellement), Robin pourrait sortir avec lui-même, Robin est le fan numéro un de Robin.
On a compris, Robin Smith se kiffe, de dos, de face, de profil.
Chez lui, rien n'est à jeter (selon son propre avis). Il est incapable de se remettre en question. Il a toujours raison (encore selon lui) et quoique vous puissiez dire, il pensera toujours avoir raison.
Il est tellement sûr de lui qu'il s'invente des prétextes pour justifier ses nombreux échecs personnels, comme par exemple l'équipe de basket qui n'a jamais voulu de lui... ou pire, sa non-appartenance aux So Cool. Égérie des Wanna B, la vie de Robin ne se résume qu'à ça : vouloir, mais pas forcément pouvoir.
Persuadé d'être le nouveau Mick Jagger, Robin a une nouvelle lubie, qui lui passera dans trois mois ; il veut monter et créer un groupe de rock, et pourquoi pas avoir autant de succès que jadis Tokio Hotel à leur époque (oui ses références musicales sont costauds).
Avant le rock, il y a eu le rap, convaincu qu'il était le nouveau Eminem cette fois, style le rappeur blanc du ghetto... de cette période il lui reste une armada de fringues streetwear et un goût pour les culs XXL qu'on voit dans les clips de 50 Cent...
Faut savoir que Robin est une crotte dans tout ce qui touche à l'art. Il est dénué de talent et d'oreille musicale, il sait faire de la flûte avec son nez, mais c'est tout. Il veut quand même être le leader de ce futur groupe, son groupe. Il veut les meilleurs, le gratin, le Glee club au complet. Et avant tout, faut qu'ils soient beaux, c'est primordial. Y'a jamais aucun thon qui a vendu d'album, d'après Robin Smith, et ce que dit Robin Smith est toujours vrai. Ta gueule.