Canard laqué et bottes de cuir [Edgie]

Prudence était couchée. Beth avait enfilé une robe ultra sexy et suffisamment moulante pour plaire à Edgar, son éventuel futur mari. Elle avait surtout voulu étrenner ses nouvelles bottes montantes qui arrivaient jusqu'à mi-cuisses et donnaient un petit côté sauvageonne à Beth.
Beth avait commandé au traiteur du mariage un échantillon du repas que Beth avait choisi avec Laureen. Elle voulait qu'Edgar s'implique un minimum, et surtout, elle cherchait à lui montrer que ce mariage l'occupait jour et nuit, qu'elle ne vivait que pour ça et qu'il lui tardait que ce grand jour arrive. Si Beth avait réussi pendant un temps à faire le deuil de sa relation avec Cruz, depuis le jour où elle l'avait revu si fragile à l'hôpital, et depuis le jour où Adrian avait débarqué ici, dans ce manoir qui avait été le sien, le leur, pendant 20 ans, Beth perdait pied. Elle ne dormait plus la nuit et son visage en portait les traces. Elle avait beau camoufler tout ceci à la perfection avec une magnifique mise en beauté, son regard n'était plus aussi pétillant qu'avant. Il était vide tout comme Beth l'était à l'intérieur d'elle-même. Ou de façon paradoxale, non, elle était pleine de sentiments et d'émotions confus. Edgie. Cruz. Adrian. Adrian. Cruz. Edgie. Elle était perdue et ne trouvait pas le bon chemin qui la mènerait au bonheur éternel.
L'avocate avait congédié ses employés de maison pour la soirée. Bien sûr, Grace, la nouvelle fille au pair était là, à l'étage, ainsi que la gouvernante de la maison qui logeait dans la maison des invités. Mais Beth avait envie, besoin d'un tête à tête avec son oncle. Elle avait elle même dressé la table, déposé un chandelier au centre et allumé les bougies. Elle était en train de mettre un vieux 33 tours sur le tourne-disque du salon quand Edgar rentra dans la pièce. Beth ne l'avait pas entendu. Elle sursauta. Il était si imposant, si impressionnant. Si pendant quelques semaines, elle s'était convaincue que c'était dans ses bras qu'elle serait en sécurité, depuis quelques jours, elle craignait que ces mêmes bras ne l'étouffent un jour ...

- Edgar, mon amour ! Viens.

Elle l'embrassa. Un baiser furtif mais suffisamment intense pour animer le désir chez Shawell.

- On a la soirée pour nous deux ... rien que nous deux pour parler du mariage et ... tout le reste.

Elle le charmait, le séduisait et l'excitait. Elle lui retira sa veste qu'elle envoya déposa dans l'entrée et fit asseoir Edgar à la table pour que leur tête à tête commence ...

- Goûte moi ce canard à l'orange, il est à tomber.

Edgar était éreinté. Cette petite salope de Rain Davis venait de virer ses affaires du bureau dans lequel il s'était installé durant son coma. Comme tous les deux appartenaient au même parti politique, c'était tout naturellement qu'Edgar avait repris ses fonctions de maire provisoire en attendant de nouvelles élections. Malgré les rumeurs qui l'accusaient de l'agression de Rain, Edgar avait occupé le poste avec brio. Edgar avait toujours rêvé de devenir politicien. Les études de droit puis sa carrière d'avocat n'étaient qu'un tremplin pour accéder ensuite aux plus hautes fonctions du pays. Mais à cause de cette petite dinde tout était tombée à l'eau. Rain s'était jouée de lui comme Beth lorsqu'elle avait tenté de lui faire comprendre qu'Adrian refusait de divorcer. Aujourd'hui les choses se calmaient et Beth se montraient plus amoureuse et impliquée que jamais. Même ses nuits de débauche avec Naomi, puis avec Gaby n'avaient pu lui faire oublier l'amour inconditionnel qu'il éprouvait pour celle qui avait été sa nièce. Il banda instantanément lorsque son parfum lui chatouilla les narines. Beth le rendait fou et elle en jouait. Sous le charme, il se laissa déshabiller et envoya Big Côme son fidèle garde du corps se branler dans la chambre qui lui était réservé au sous sol.

- C'est toi qui est à tomber.

Le regard de l'homme d'affaires s'embrassa comme à chaque fois qu'il posait les yeux sur sa future épouse. Il avait aimé Beth durant vingt ans. Dans quelques jours elle serait enfin son épouse et aucun Adrian Preston ne pourrait l'empêcher. Il déplia sa serviette en tissu sur ses genoux et attrapa ses couverts.

- J'ai hâte de voir ce que tu me réserves pour le dessert ma douce.

Beth prit place à son tour et s'empressa d'attraper son couteau pour attaquer le canard laqué. Elle se laissa quelques secondes rêver à ce qu'elle pourrait faire à Edgar avec ce couteau, mais elle se ravisa. Elle était lucide, elle avait une force de mouche, et même si elle trouvait en elle suffisamment de haine pour planter 69 coups de couteau dans le cœur d'Edgar, elle craignait qu'il en réchappe. Et puis, il y avait cet abruti de porte d'armoire normande qu'il avait engagé pour lui sauver la peau, et Beth savait qu'elle n'en sortirait pas vivante si elle tentait le moindre geste. Elle se contenta alors d'avaler le bout de canard qui tenait au bout de sa fourchette et déglutie avec dégoût quand Edgar lui parla du dessert. Mais elle devait faire face et donner bonne figure. Elle continua donc sa petite mise en scène de future épouse parfaite et sexy, et sourit à Edgie.

- Ne brûle pas les étapes mon cœur, on doit encore revoir certains détails de la cérémonie après que tu m'ais dit ce que tu pensais du menu ...

Elle n'avait plus faim. Ce canard, aussi délicieux fut-il, lui donnait la gerbe et elle n'aspirait qu'à une chose, monter se coucher seule. Mais dictée par la survie et par la mise en place de son plan, elle se leva et alla enlacer Edgar qui était toujours assis devant sa viande. Elle l'embrassa dans le coup et lui murmura à l'oreille :

- On ira prendre le dessert dans la chambre...

Edgar ne se doutait absolument pas des réticences de son épouse. Il avait presque oublié le problème Adrian Preston, Big Côme lui ayant promis qu'il était sur l'affaire. C'était une bonne chose de se débarrasser de ce petit athlète pédant et maniéré avec ses cheveux longs comme ceux d'un hippie. En perdant leur père, Ugo et Cruz auraient enfin la chance de devenir des hommes et de devenir des êtres virils comme son rejeton Césair-Edgar. Edgar fit craquer la jointure de ses doigts, avant de claquer sa langue contre palais d'un air appréciateur. Le programme de Beth lui plaisait. Ces conneries de préparatifs beaucoup moins.

- Ou ici.

Edgar passa ses mains sur les fesses de Beth et l'approcha contre lui pour qu'elle puisse sentir son érection grandissante. D'un revers de la main, il balaya le canard laqué de la table et y installa le postérieur ferme et rebondi de sa fiancée. Edgar força ses lèvres pour y engouffrer sa langue.

Au delà du dégoût qu'elle avait pour lui et qui n'avait fait qu'accroître depuis le retour d'Adrian, Edgar l'exaspérait. Il ne pensait qu'à ça, à croire qu'il avait une bite à la place du cerveau. Enfin, ça, Beth le savait déjà et il était toujours difficile pour elle d'échapper à ses tentatives de partie de baise. Beth était passée maîtresse dans l'art de trouver des excuses pour retarder à chaque fois le coït avec son futur mari.
Elle poussa un petit cri, non pas de plaisir, mais de surprise, quand Edgar fit valser le repas de leur mariage. Elle n'eut pas le temps de réagir que déjà elle se retrouvait assise sur la table de la salle à manger. Beth résista quelques secondes quand Edgar tenta de l'embrassa. Sa langue était râpeuse et vieille. La future mariée ne pouvait pas tenir plus longtemps, énervée, elle repoussa le corps de son oncle à l'aide des talons aiguilles de ses bottes de cuir. Elle appuya bien fort pour qu'Edgar recule. Beth se leva, baissa sa jupe et se mit à crier :

- Edgar, tu m'exaspères ! Je ne peux jamais compter sur toi, mais crois moi que si tu ne t'investis pas un minimum dans les préparatifs de ce putain de mariage, c'est tout seul que tu te retrouveras devant l'autel ...

Excédée, elle aurait eu envie de lui éclater sur le crâne la bouteille du millésime qui avait été choisi par son sommelier préféré, mais Beth se dit que c'était le genre de bouteille qu'elle préférait garder pour fêter ses retrouvailles avec Adrian. A la place, elle se jeta sur la vaisselle cassée qu'elle ramassa et qu'elle relança volontairement pour se défouler. La porcelaine vola en éclat et coupa Beth au niveau de la cuisse. Du sang coulait le long de sa jambe.

- Et merde !

Tout à sa queue, Edgar ne voyait pas le dégoût qui se peignait sur le visage de sa fiancée. Il était habitué aux hauts le coeur de ses partenaires il y trouvait même du plaisir. Cet adepte des séances sadomasochistes, couina en recevant le coup de talon de Beth. D'habitude c'était lui qui tenait le fouet mais pour sa nièce adorée, il était prêt à changer les rôles. La colère de Beth l'excitait il avait envie de l'allonger sur les morceaux de verre brisée et de l'entendre crier encore et encore. Ça serait comme avant quand elle se refusait à lui. Edgar était fou d'elle. L'homme d'affaires baissa les yeux, malheureux en entendant les reproches de Bethany. Malgré cela son érection ne ramollissait pas au contraire.

- Pardon. Beth je t'aime plus que tout. Ce mariage je le veux pour toi, pour Prudence, pour nous. Je voudrais jamais rien d'autre que ton bonheur et tu ne pourras être heureuse qu'en étant avec moi.

Edgar s'agenouilla devant Beth et sa bouche remonta lentement sur la jambe de sa future épouse. En arrivant devant sa blessure il lécha le sang comme s'il s'agissait d'un nappage au chocolat délicieux. Tout ce qui venait de Bethany était bon. Il déglutit sa salive sanglante avec plaisir. Le sang ne coulait plus.

Beth sentait petit à petit la colère prendre le dessus, encore plus que le dégoût. Elle ne supportait plus que ses mains de vieux touche son corps si parfait. Elle s'imagina en train de lui broyer ses bourses pleines de sperme dépourvues de spermatozoïde tant il se faisait vieux, à l'aide des ses talons aiguilles. Elle aurait appuyé très fort, jusqu'à ce qu'elle l'entende hurler de douleur et la supplier d'arrêter.
Quand Edgie lui lécha le sang, elle eu la nausée. Et une gifle partit toute seule, sans que Beth ait pu la contrôler. Ce petit geste l'avait soulagé à un point inimaginable. Puis, dans la foulée, elle le cloua au sol et se mit à cheval sur lui, telle une cavalière. Elle arracha elle même sa petite robe moulante et déboutonna la chemise d'Edgar en tirant violemment sur sa chemise. Il voulait du sexe, il voulait la baiser, c'était elle qui allait le faire. Il valait mieux lui qu'il en profite, ça n'allait pas durer bien longtemps. Elle plaqua sa bouche contre la sienne et lui mordit la lèvre au sang. A son tour, elle l'avala tout en commençant à retirer la ceinture du pantalon de son futur mari. Avec, elle attacha les mains d'Edgar sans que ce dernier n'ait le temps de dire quoi que ce soit, et lui retira le bas en un tour de main.
Beth continuait à tout maîtriser, elle était sur lui et se déhanchait. Elle lui fit signe de se taire en posant son index sur sa bouche, et elle se pencha contre lui, murmurant à son oreille :

- Ce soir, c'est moi qui commande.

Elle lui mordilla l'oreille et guida le sexe d'Edgar pour qu'il pénètre en elle, poussant un gémissement de ~~dégoût~~ plaisir.

Beth le gifla et Edgar aima ça. Ce n'était pas la première fois mais c'était la première fois qu'il pouvait lui montrer à quel point chaque contact avec elle le rendait dingue. Il se laissa mordre, piétiner et déshabillé comme un chien obéissant à sa maîtresse, hochant juste la tête pour acquiescer. Beth était plus belle que jamais nue et hautaine.

- Oh oui !

Edgar avait toujours été le soumis de Beth même s'il avait tenté tant bien que mal de le cacher par du mépris et des remarques assassines. Il acceptait tout ou presque d'elle y compris qu'elle le rabaisse en le traitant comme un animal. C'était de toute façon ce qu'il avait l'impression d'être en face d'elle. Une larve qui se tortillait en espérant qu'elle l'achève d'un coup de talon. Il manque de jouir sous la morsure de Beth avant de s'enfoncer aussi profondément que possible en elle, guider par la main gracile de sa fiancée. Edgar avait l'impression de vivre la baise de sa vie. Et c'était le cas, lui qui avait pourtant placé Naomi Kinney en haut de sa liste. Ses vieilles fesses un peu tombantes tressautaient à chacun des coups de rein qu'il donnait à Beth. En dépit de son âge, ses derniers étaient précis et Edgar s'efforçait de donner le maximum de plaisir à sa Bethany enfin à sa maîtresse puisque c'était Beth qui décidait. Il s'accrocha à l'un de ses seins, tout en labourant encore plus vite sa future épouse, grisé par cette séance de sexe inédite.

Beth avait oublié de bâillonner Edgar. Il n'avait pas dit grand chose, mais rien que les quelques sons qui échappèrent de sa bouche l'horripilèrent. Elle aurait aimé lui cracher au visage et lui dire de la fermer, mais elle craignait que ça fasse un peu too much, même si elle restait persuadée que ça ferait encore bander plus dur ce gros dégueulasse de Shawell. Elle se contenta d'un "Tais-toi !" très autoritaire, et lui claqua les fesses.
Le regard de Beth se porta sur l'énorme horloge qui était accrochée au dessus du bahut de la salle à manger. Le temps lui paraissait interminable. Elle continua de s'exécuter telle une véritable chienne. Elle se dégoutait. Ce n'était que de la baise, et Beth, si elle savait se montrer coquine, aimait avant tout la sensualité. Après avoir estimé que ce moment n'avait que trop duré, ne laissant pas Edgar le plaisir d'éjaculer en elle, elle se stoppa net et se releva.

- Ca suffit pour aujourd'hui.

Elle détacha les mains d'Edgar et jeta sa ceinture au sol. Elle le regardait tout en le provoquant sexuellement. Elle se rhabilla et tout en ramassant les morceaux d'assiette, lui dit calmement :

- Je vais partir quelques jours en vacances avec Prudence. J'ai besoin d'une cure de repos. Les préparatifs m'épuisent.

"Tais toi". La voix de Bethany trancha dans l'air rappelant durement Edgar à sa condition de chose. Il éjacula dans un grognement quasi audible sur le sol, frustré que ça ne soit pas dans le sexe accueillant de sa nièce. Il espérait secrètement que ses puissants spermatozoïdes parviendraient à contourner la contraception prise par Beth et leur donnerait enfin leur premier vrai enfant. Edgar frotta ses poignets meurtris par la ceinture pour faire repartir sa circulation sanguine. Il dressa l'oreille en entendant les projets de départ de sa fiancée. Il claqua dans ses mains pour faire venir son garde du corps.

- Je viens avec vous.

Edgar incarnait à nouveau l'avocat véreux et sans scrupule qu'il était aux yeux de tous. Il n'y avait plus la moindre trace de docilité dans sa voix. Big Côme apparut avec un long peignoir pour son patron avant de se retrouver à quatre pattes pour ramasser les morceaux de l'assiette brisée. Edgar en profita pour retenir les mains de sa future épouse l'empêchant ainsi d'accomplir une si basse besogne.

- Prudence est ma fille désormais et je veux la voir chaque jour.

La deuxième personne que Beth s'empresserait de virer du manoir, une fois l'éviction d'Edgar serait bien évidemment son abruti de boy. Beth ne le supportait plus, elle avait l'impression de faire ménage à trois. Ce type était ignoble, et elle était persuadée qu'il avait déjà tué des grands-mères et violé des petits garçons. Le voir maintenant, à peine quelques minutes après avoir échangé des fluides corporels avec Shawell la répugnait et lui donnait la nausée. Mais Edgar la ramena à la réalité. Elle devait trouver une façon de se débarrasser de lui quelques jours avant le mariage, pour souffler et profiter de ses derniers instants de liberté.

- Non, ce n'est pas négociable. J'amène avec moi Beverly pour garder Prudence, et je vais proposer à Ridley de nous rejoindre. Les hommes ne sont pas conviés, désolée mon cœur.

Beth avait à peine terminé sa phrase qu'elle fut à nouveau prise de nausée, mais cette fois, incontrôlable. Elle s'empressa de rejoindre l'évier de la cuisine et vomit tout ce qu'elle avait dans son estomac. Elle avait l'impression que tout tournait autour d'elle. Elle releva la tête, s'essuya la bouche du revers de la main et regarda Edgar.

- Tu vois, j'ai vraiment besoin de repos.

Edgar examina la composition du voyage de Beth et n'y trouva rien à redire. Beverly était une petite adolescente mignonne qui gardait Prudence depuis plusieurs mois. Sa proximité avec la famille Watson avait dissuadé Edgar de tenter de la culbuter. Leur nouvelle jeune fille au paire Grace, n'aurait sûrement pas cette chanson. Ridley était une amie de longue date de Beth et une collègue, bien trop intelligente et indépendante selon Edgar. Les hommes n'aimaient pas que leurs épouses possèdent aussi un pénis. C'était pour cela que la pauvre femme était célibataire. Edgar se précipita vers Beth qui venait de vomir. Par amour, il aurait sans aucun doute tout avaler si elle le lui avait demandé. (moment crade du post bonjour)

- Peut-être que tu es enceinte.

Edgar posa ses mains avec possessivité sur le ventre plat de Beth. Mais il l'imaginait sans mal arrondit grâce à sa super semence. Edgar en rêvait depuis qu'il avait lorgné sur sa nièce. Le vieux père Spencer en ferait une syncope. Pourtant en mélangeant leurs deux patrimoines génétiques, Edgar et Beth s'assuraient des enfants parfaits. Edgar en voulait au moins quatre. Il se voyait déjà briguer d'importants mandats politiques entouré de sa jeune épouse et de leurs quatre beaux enfants. Beth avait toujours été avec des hommes qui n'en avaient que faire de procréer avec elle. Edgar réalisait la chance qu'il avait d'avoir une femme aussi bonne que Bethany comme épouse et mère de sa future marmaille.

Beth leva les yeux au ciel en entendant la stupidité qui venait de sortir de la bouche de son oncle. Si Beth était enceinte d'Edgar, elle se retirerait elle même l'embryon de son utérus s'il le fallait, mais jamais elle ne mettrait au monde un tel résidu. Beth prenait grand soin de prendre un moyen de contraception pour que ce cauchemar n'arrive pas. Jamais. Jusqu'à maintenant, Beth n'avait jamais pensé qu'Edgar voudrait des enfants avec elle. Il était si vieux. C'était comme engendrer des orphelins. Pensant alors lui faire peur, elle décida d'aller dans son sens. Peut-être qu'il paniquerait à l'idée de voir le ventre de sa future femme s'arrondir ...

- Oui, tu as peut-être raison j'ai ... j'ai remarqué que j'avais un peu de retard.

Elle allait poursuivre sa tirade quand une nouvelle nausée se déclencha. A nouveau, Beth ne put pas se retenir et c'est sur les pieds d'Edgar qu'elle se vida à nouveau. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait, elle ne pouvait pas être enceinte, c'était impossible. Elle avait tout fait pour éviter ça. Cette pensée l'angoissa à tel point qu'elle se sentit partir. La jeune femme fit un malaise et tomba littéralement sur le sol ...

Edgar sentit son pénis se contracter tandis que Beth lui confirmait qu'elle avait bien du retard. Edgar se voyait déjà montrant triomphalement son bébé au balcon à la foule en délire. Il avait déjà des tas de prénom en tête, des prénoms d'empereur : Napoléon-Edgar, Auguste-Triomph...

- Un bébé.

Le sourire d'Edgar s'agrandit pour devenir une sorte de grimace un peu effrayante. Edgar était un bel homme mais il avait du mal à exprimer sa joie ou même toute sorte d'émotions positives. Il cilla à peine lorsque Beth se répandit sur ses chaussures. Pourtant le liquide était chaud, poisseux et odorant. Mais tout ce qui venait de Bethany était bénit, de tout de façon Big Côme sera là pour nettoyer, c'est lui qui rattrapa la jeune femme avant qu'elle tombe sur le sol.

(suite à l'hôpital)

» Déjeuner d'affaire. Edgie.
» Visite dans les sous-sols de Beth Preston [Edgie]

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