Un homme, une femme, une Merveille [Ridley]

Warhol avait toujours été un homme à femmes. Il aimait leurs corps, leurs formes, leurs odeurs ... Il n'avait jamais su ce que le mot fidélité signifiait, mais sûrement parce que sa Charlie ne lui avait jamais appris. Il était convaincu que s'il se comportait comme ça, avec les filles, c'était parce qu'il n'avait jamais eu le sentiment qu'il appartenait à une autre. Charlie le malmenait, mais il en redemandait.
Et puis, un jour, il avait rencontré une femme. Ridley. Certes, ça lui avait valut de sacrées frayeurs, notamment face à Andreas, mais il avait toujours respecté cette femme. Car à la différence de Charlie et de toutes les autres, Ridley était une femme, et ça faisait toute la différence. Surtout depuis qu'il était devenu père du jour au lendemain.
Merveille avait besoin d'une mère, il le savait. Il ne pourrait pas élever seul cette enfant, surtout s'il voulait qu'elle soit équilibrée. Et Charlie ne semblait pas vouloir adopter sa fille, malgré ses nombreuses tentatives. La seule qui semblait correspondre au rôle parfait de mère était Ridley. Malgré toutes leurs histoires, il avait su trouver chez Ridley de l'aide et du soutien pour l'éducation de sa fille.
C'est donc naturellement qu'il avait envoyé un texto à son ex amante, la conviant à se joindre à eux à la plage ce samedi après-midi. Il n'avait pas eu de réponse mais ne s'était pas démonté. Il avait préparé les affaires de plage, et même un panier pique-nique pour le soir, avec une nappe et des bougies. En bon papa, il avait préparé les affaires de sa fille, ainsi qu'une petite tente de plage, pour qu'elle puisse faire sa sieste à l'ombre du soleil de l'été indien. Il prit la route et arriva à la plage à l'heure indiquée du rendez-vous.
Ridley n'était pas là. Il s'installa, jetant en permanence un œil à la route, pour voir si Ridley arrivait. Puis, face à l'impatience de son bébé, Warhol Empire la sortit de sa poussette et alla se baigner avec elle. Cette petite adorait le contacte de l'eau. Ils jouèrent tous les deux pendant un bon quart d'heure à barboter dans l'eau. Merveille riait et Warhol avait le cœur qui fondait de bonheur.
Au moment de sortir, alors qu'il se dirigeait vers leurs serviettes, le corps musclé et ruisselant, il vit Ridley qui s'avançait vers eux. Un immense sourire apparut sur le visage du jeune homme. Il pressa le pas, et à proximité de la jeune femme, lui dit :

- Hey, Ridley chérie, tu es venue !

C'était un peu un cri du cœur. Merveille elle aussi poussa un petit cri en voyant sa baby sitter préférée et tendit les bras vers elle. Warhol lui colla alors l'enfant dans les bras et lui déposa une petite bise mouillée au coin des lèvres.

- Viens t'installer avec nous, on t'attendait.

Ce matin là, Ridley avait reçu un message de Warhol qui l'invitait à se rendre à la plage avec lui, et Merveille. Elle avait soupiré en découvrant le message. Elle avait essayé, tant bien que mal, de faire comprendre à Warhol qu'ils ne devaient plus se voir. Et ça n'avait aucun lien avec le fait qu'elle est couchée avec Andreas, et qu'elle ne sache plus où elle en était. Non, elle était bien décidée à redevenir la femme respectable qu'elle était et à obtenir une promotion à son boulot. Et Beth lui avait bien fait comprendre qu'elle n'accepterait aucun scandale, même si les deux jeunes femmes étaient amies aujourd'hui. Ainsi, elle n'avait pas répondu à Warhol et avait tenté d'oublier l'invitation. Elle était aller faire les magasins, et avait même trouver de belles petites robes. Quand elle était rentrée chez elle, elle avait jeté un œil à l'horloge de sa cuisine. Il était presque l'heure. Est-ce que c'était péché que d'aller voir l'adolescent ? Ridley pensait ne plus rien ressentir pour lui - car oui, elle avait réellement cru ressentir quelque chose à un moment donné. Mais aujourd'hui c'était finit. Mais elle aimait s'occuper de la petite Merveille qui était tout simplement... une merveille ! D'ailleurs elle se demandait bien comment Warhol avait pu engendrer une aussi mignonne petite fille. Quoi qu'au fond, elle savait que Warhol était un grand sentimental refoulé. Il avait trouvé une femme chez Ridley mais aussi une mère, réconfortante et dont il pouvait avoir confiance. Rien avoir avec les lycéennes d'aujourd'hui.

Elle se rendit finalement sur le lieux du rendez-vous, vêtu d'une de ses nouvelles petites robes légères. Elle enleva ses sandales en arrivant dans le sable, et marcha pied nu, les cheveux dans le vent. Elle sourit lorsqu'elle vu au loin Warhol s'occupait à merveille de son bébé. En arrivant vers eux, Merveille tendit les bras et Ridley la réceptionna avec joie.

- Coucou toi ! Dit-elle d'une voix mielleuse à l'attention du bébé.

Elle essaya de ne pas voir le corps parfaitement sculpté de Warhol, et le regarda alors dans les yeux, en essayant d'être la plus distante possible de son sex appeal en lâchant un :

- Ca va ? sur un ton banal et amical.

Ridley était belle. Un peu vieille par rapport à Charlie, certes. Mais elle avait le charme d'une femme mûre. Warhol avait toujours pensé que c'était leur différence d'âge qui les avait séparé, car Ridley redoutait le regard des autres. Après tout, elle avait une certaine réputation à tenir en tant qu'avocate auprès de Mrs Spencer. Jamais il n'avait pu penser que c'était aussi son manque de maturité et de fidélité qui avait pu faire rompre Ridley. D'ailleurs, Warhol ne considérait pas qu'ils avaient réellement rompu, persuadé qu'un jour, il réussirait à la remettre dans son lit, voire plus.

Il la regarda avec Merveille. Cette petite lui allait comme un gant, et Warhol trouvait étonnant que Ridley n'ait jamais été mère. Il voyait d'avance la photo de Noël qu'ils pourraient faire tous les 3 et envoyer à leurs familles respectives. Il n'y avait pas de doute, Ridley était la mère parfaite pour Merveille. Il devait passer à l'action.

Il s'installa à proximité des deux filles de sa vie, et répondit à la question de Ridley en prenant l'air le plus triste possible, pour recevoir un peu de réconfort de la part de Ridley :

- Ca ne va pas du tout. Je ne sais pas si tu es au courant, mon père est mort. Il ... il s'est suicidé, le con. Déjà que j'étais carrément délaissé par mon alcoolique de mère, je me retrouve tout seul ...

Il faisait une légère moue, à peine exagérée car Warhol ne se remettait toujours pas depuis la mort d'Ian.

Ridley regardait Merveille avec des yeux pétillants. Elle était tellement adorable. La prendre dans les bras lui faisait toujours chaud au cœur. Ridley rêvait tellement d'être maman, et de fonder une famille, qu'elle profitait de chaque instant avec la petite. Même si elle essayait d'éviter le père. Elle jeta un œil à ce dernier, et se dit qu'ils auraient du se rencontrer quelques années plus tard lorsqu'il aurait pris de la maturité et qu'il aurait enfin quitté sa copine adolescente. Mais peut importe, Ridley se concentra sur les rires de Merveille et lui fit quelques chatouilles. Elle se rendit compte au bout de quelques minutes que Warhol semblait ailleurs, et qu'il avait même l'air triste. Elle se demanda alors si c'était comme une des dernières fois où ils s'étaient vus et qu'il avait presque pleuré en la suppliant de revenir. Elle n'avait aucune envie d'entendre toutes les sottises qu'il pouvait balancer lorsqu'il avait une idée dans la tête. Puis là, alors qu'elle réfléchissait déjà à des centaines de solutions pour s'en sortir, Warhol lui parla du décès de son père - dont elle n'était pas encore au courant. Elle lui jeta un regard stupéfié, et attendrit par la suite. Derrière ses tablettes de chocolat, se cachait un petit enfant abandonné par ses parents, et par la mère de Merveille. Elle caressa son épaule et son bras.

- Je suis désolée Warhol, je ne savais pas... dit-elle sans savoir vraiment quoi dire. Ca va aller... regarde toi... tu t'occupes tellement bien de ta fille... dit-elle avec admiration, et confiance comme pour lui redonner confiance en l'avenir.

Elle regarda la petite, qui avait un énorme sourire. Elle pouvait réchauffer tous les cœurs, et encore plus celui de Warhol. Elle sourit alors à Warhol.

Je sais que c'est dur, mais sois fort... pour cette petite Merveille... dit-elle en regardant le bébé. Et je suis là. dit-elle en reposant son regard sur lui, attendrie.

Warhol avait besoin de tendresse, de réconfort, de soutien, d'amour et d'amitié. Il était vulnérable sous ses airs de playboy intouchable et écervelé, et la mort d'Ian avait changé beaucoup de choses dans sa vie. Et pour une fois, il semblait enfin avoir une conversation sérieuse sans que le sexe vienne s'interposer entre lui et la jeune femme en face de lui. Pour la première fois, il avait juste envie de se confier à Ridley et de se sentir unique et important à ses yeux. Les paroles de Ridley le touchèrent énormément et les yeux remplis de larmes, il ajouta en reniflant :

- Merci, tu es gentille Ridley mais tu sais, je suis qu'un crétin. Charlie et moi c'est fini. Définitivement.

Il soupira, plongeant son regard dans celui de Ridley. Il avait envie de l'embrasser, mais sans arrière pensée obscène aucune. Juste l'embrasser tendrement, langoureusement et avec passion. Il lui sourit timidement, et approcha sa main de son visage pour caresser sa joue.

- Oui, heureusement que tu es là ... J'ai été con de pas prendre conscience de tout ça plus tôt ...

Ridley eu un pincement au cœur lorsqu'elle vit la mine triste de Warhol et qu'il avoua ne pas s'être rendu compte assez tôt de sa chance d'avoir Ridley à ses côtés. Elle soupira et jeta un œil à la mer et aux vagues qui fouettaient le sable. Ridley avait vraiment l'impression d'être la roue de secours de tous les garçons qu'elle rencontrait. Il y avait d'abord eu Simon, son ex-mari qui l'avait trompé de nombreuses fois, puis Andreas qui lui avait enfin promis une fin heureuse pour finalement se remettre avec son ex, tout ça pour revenir vers elle aujourd'hui... et Warhol, avec qui elle avait eu une histoire à la fois bizarre et sincère, mais dont elle avait la plupart du temps honte. Elle ne pouvait pas s'imaginer vivre avec lui, car il était beaucoup trop jeune et immature... et pourtant c'était celui qui avait l'air le plus honnête, et qui semblait avoir le plus envie d'être avec elle. Il avait envie de fonder une famille, Ridley pouvait voir en son regard à quel point il espérait trouver une mère pour sa fille. C'était toute la complexité chez Warhol : il était à la fois un enfant, et un homme. Ils avaient tous les deux vécu leur histoire sur une autre planète, la jeunesse de Warhol les avait fait faire des folies, alors que la sagesse de Ridley était venue avorter leur idylle. Elle ne dit rien quand Warhol parla de Charlie, sa petite amie de lycée. Elle était genre la chef d'une troupe de lycéens qui se croyaient au dessus de tout le monde. Tout ce que Ridley aurait détesté au lycée. Et imaginer que Warhol avait pu passer autant de temps avec cette ado, faisait réaliser à Ridley à quel point leur histoire était folle et invraisemblable. Elle avait la taille et la silhouette d'un mannequin, elle était une brillante avocate... elle avait tout pour attirer de merveilleux hommes. Elle regarda Warhol, tout en surveillant Merveille qui était encore dans ses bras.

- Ecoute Warhol, je suis là pour te soutenir un peu avec Merveille... Je peux t'aider. Mais tu sais bien que... elle s'arrêta un moment, pour adopter une voix plus affirmée. Il ne se passera plus rien entre nous.

Spoiler:

Warhol regardait Ridley et repensa à leurs débuts. A la façon dont il avait séduit cette femme. Au départ, c'était une sorte de défi pour lui, mais au fur et à mesure de leur relation, il avait vraiment pris plaisir à être avec elle et s'était attachée à elle, même s'il ne lui avait sûrement pas suffisamment montré. Warhol avait vécu leur rupture sans se prendre la tête, parce qu'il n'était pas du genre à se prendre la tête. Du moins avant. Il s'était même dit que cette rupture n'était qu'un fait parmi tant d'autre, et qu'il lui suffirait, à un moment donné, de revenir frapper à la porte de Ridley, un soir où il se sentirait seul, pour avoir un câlin.
Et puis, finalement, leur relation avait évolué différemment. Ridley avait été la seule à se montrer réellement présente pour l'aider dans sa nouvelle paternité, et cela n'avait fait que raviver ses sentiments pour la belle avocate. Warhol avait cru à un moment donné que sa relation avec elle allait évoluer, mais très vite il comprit que la jeune femme cherchait à l'oublier. Il s'était donc contenter de son amitié, une sorte d'amitié améliorée, avec un petit jeu de séduction et de charme.
Mais aujourd'hui, tout avait changé, et Warhol ne voulait pas perdre à nouveau sa chance. Il savait que Ridley était la seule qui accepterait de fonder une famille avec lui, et il se disait qu'elle était la seule, après Charlie, pour qui il accepterait d'arrêter de courir les filles. Ces derniers jours, Warhol avait vécu tellement de choses folles, entre la mort de son père, son arrivée chez les Cooper, sa rupture avec Charlie, ses plans avec Barbie, qu'il se dit qu'il n'avait rien à perdre et qu'il devait tenter le tout pour le tout pour reconquérir Ridley.
Il s'approcha alors encore plus d'elle, refusant les paroles qu'elle venait de lui dire. Il était si craquant avec son petit sourire charmeur. Il la fit se taire en lui offrant un doux baiser sucré. Il sentait bon le bébé, et elle avait un parfum qui l'enivrait. Il posa son front contre le sien, Merveille était alors entre eux deux. Il la regarda droit dans les yeux.

- Ridley, je te demande pardon. Je sais que je suis qu'un gamin alors que toi tu es une femme si parfaite, mais crois moi, ce qu'on a vécu, je l'ai pas oublié et je sais qu'on pourra toi et moi fonder une famille, se marier pour la vie. Je te rendrais heureux, je prendrai des cours pour ça s'il le faut. Je veux qu'il y ait un nouveau nous.

Ce "nous" resta suspendu à ses lèvres.

Ridley avait essayé de paraître sûre d'elle et confiante dans son discours, mais la moue de Warhol la faisait craquer à chaque nouvelle seconde qu'elle passait à ses côtés. Elle était attirée par lui comme par un aimant, sans savoir vraiment pourquoi. Ce qu'elle savait, c'est qu'il était impossible que leur relation perdure. Si elle se remettait à sortir avec Warhol elle mettait son boulot en danger, peut être une chance d'être heureuse avec Andreas ou même de rencontrer un autre homme. Tout ça pour que Warhol finisse par retourner avec n'importe quelle adolescente qui passait par là - et peut être même plusieurs à la fois. Elle n'eut pas le temps de plus réfléchir que Warhol déposa un baiser sur ses lèvres, et comme une enfant, Ridley ne pu bouger ni dire quelque chose. Elle savoura ses lèvres qui étaient douces et généreuses, et son odeur qui était un mélange entre l'odeur d'une peau de bébé et de l'après rasage. Elle fut étonner de constater que Warhol laissa son front contre le sien, serrant en même temps Merveille contre les bras de Ridley. Ses cheveux s'envolaient dans le vent, et le soleil tapait contre ses jambes nues. Elle frissonna légèrement, de peur et d’excitation. Elle se cru quelques secondes dans un film, au moment parfait où deux amours se retrouvent. Elle rouvrit les yeux et se rendit compte de l'imprudence de ce rêve. Elle écouta Warhol lui promettre une nouvelle fois de belles choses, et elle se décala un peu de lui en jetant un œil aux alentours pour être sûre de ne pas avoir été vus. Elle reposa ses yeux sur lui, et baissa la tête un peu sur le côté comme attendrie par ses propos et sa sincérité. Elle savait qu'elle était dur avec lui et qu'elle ne le jugeait pas au même titre que les autres. Si Andreas, ou un autre, lui avait dit la moitié que Warhol lui promettait, elle serait tombée en une seconde dans ses bras. Mais Warhol était au lycée, abandonné par ses parents et à la quête d'une épaule qui prendrait le relais. Il était père d'accord, mais il n'était pas prêt à être un vrai homme pour Ridley. Elle avait besoin de pouvoir se reposer sur les épaules de quelqu'un, de se sentir en sécurité comme elle s'était imaginée l'être avec Andreas. Warhol ne pouvait pas lui apporter la stabilité qu'elle recherchait. Il était encore bien trop accroché à ses fêtes, à ses lycéennes et au basket. C'était une autre vie pour Ridley. Pleine de raisons, elle essaya d'adopter un discours cohérent et d'éviter de regarder la moue si craquant de Warhol ni même celle de Merveille qui la faisait encore plus craquée.

- Warhol tu es jeune, je sais que tu as envie de profiter encore quelques années... tes sorties, tes copines... J'ai besoin de plus que tu ne pourrais m'offrir... On a passé de bons moments, mais... on a presque vingt ans d'écart. Lâcha-telle comme si il fallait qu'ils réalisent tous les deux à quel point leur histoire était impossible. Elle essayait en vain de trouver milles raisons à lui donner mais rien n'arrivait à sortir. Ce que je veux dire c'est qu'on a pas la même vie... On... on peut pas être ensemble.

Warhol Empire avait toujours été un garçon capricieux, étant né avec une petite cuillère en argent dans la bouche. Sa mère, qui n’avait pas le profil d’une mère, lui avait toujours tout passé et achetait son amour à coup de billets de 500$ en guise d’argent de poche, et Ian était du genre très généreux envers ses enfants, même si en prévision de sa mort, il lui avait pris une idée assez saugrenue en confiant son héritage à Mrs Cooper. Alors entendre Ridley lui résister, c’était trop dur pour lui et surtout impossible à entendre. Il se dit qu’il lui suffirait peut être de taper du pied pour obtenir ce qu’il voulait plus que tout : son amour.
Warhol en voulait un peu à Ridley, car elle parlait de lui comme s’il était un gamin, or elle avait assisté elle-même à son changement, à sa métamorphose. Alors, certes, il n’était pas doté du même QI que la brillante avocate, mais il voulait faire une carrière de basketteur, ou d’homme d’affaire, il n’avait donc pas besoin d’être intelligent, et Ridley le serait pour deux. Lui, il serait celui qui la comblerait de bonheur et la couvrirait de baisers toute la journée tant son corps le rendait fou. De quoi Ridley pouvait-elle avoir peur ? Leurs âges n’étaient que des prétextes, et même si le couple Demi Moore et Ashton Kutcher n’avait pas fonctionné, ça ne voulait pas dire que ça serait pareil pour eux. Ridley était encore assez jeune pour que Warhol la féconde 2 ou 3 fois afin d’agrandir leur famille. Non, Warhol ne comprenait vraiment pas les réticences de son ancienne maîtresse.
Il fit la moue, contrarié mais aussi blessé de constater que son amour pour elle était peut-être à sens unique. Warhol ne se remettrait pas d’un deuxième échec. Il venait déjà de se faire jeter par son âme sexuelle, il ne pouvait pas en plus se faire envoyer bouler par celle à qui il pensait proposer d’adopter Merveille. Décidant de n’en faire qu’à sa tête, il attrapa le biberon de Merveille qui commençait à s’impatienter et reprit sa fille qu’il cala contre son torse nu et encore un peu mouillé par les vagues. Il aurait aimé que Ridley puisse donner le sein à sa fille, mais il s’était souvenu de ses cours de bio et en avait déduit que ce n’était pas possible. Dommage. Il mit alors délicatement la tétine du biberon dans la petite bouche de sa fille, et après l’avoir regardé boire quelques secondes avec toute la tendresse d’un père, il répondit à Ridley.

- Je te promets qu’il n’y aura plus d’autres filles. Je ne veux que toi, et même si tu veux que j’aille chez les dépendants sexuels anonymes, j’irai tous les jours pour te le prouver. Je veux faire la fête avec toi, une fois par mois, ça suffira et on laissera Merveille à Becca ces soirées là, elle saura bien s’en occuper. Je veux que tu me, que tu NOUS donnes une seconde chance.

Il la regarda en la provoquant du regard tant il la désirait. Il ajouta simplement :

- Et je veux que tu deviennes officiellement sa maman. Adopte Merveille.

Ridley regarda Warhol lui prendre Merveille des bras et elle eu l'impression qu'il lui arrachait. Elle le regarda plusieurs minutes s'occuper de sa fille et lui donner tendrement à manger, tout en continuant de parler. Ridley ne l'écoutait plus, elle était attendrie par ce moment qu'il partageait avec sa fille. Il avait, à cet instant, l'air sûr de lui et très heureux de tenir sa fille dans ses bras. Ridley le trouvait magnifique avec son bébé dans les bras. Pas comme n'importe quel homme avec son bébé, mais particulièrement Warhol et Merveille. Pendant un court instant elle s’imagina former une famille avec eux, et cette idée la rendit particulièrement heureuse. Elle trouvait Warhol tellement attachant, tellement sensible. Elle revint à elle encore une fois, et tenta de décrocher son regard de l'image parfaite de père/fille qu'elle avait sous les yeux. Elle écouta Warhol lui promettre qu'il ne verrait plus personne, et lui demander de lui donner une seconde chance. Il la suppliait et avait l'air tellement sincère dans son discours. Puis elle pensa à Andreas, et soupira. Pourquoi fallait-il que lorsqu'un homme revient, les autres courent après ? Sa vie aurait pu être tellement plus simple si tous les garçons avec qui elle était sortie n'étaient pas allé voir ailleurs. Car au fond, l'un après l'autre, ils l'avaient tous fait. Et elle savait que même si ils ne s'étaient rien promis à l'époque, Warhol l'avait fait aussi. Mais au moins il avait été honnête, et il l'était encore. D'une certaine manière il avouait qu'il avait besoin de coucher avec de nombreuses filles, en lui promettant d'essayer d'être fidèle. Puis d'un seul coup Ridley reposa son regard sur Warhol, étonnée. Il voulait qu'elle adopte Merveille. Ridley posa son regard sur Merveille et ses yeux s'imbibèrent de larmes quelques secondes. Elle essaya de masquer ses larmes, et son émotion qu'elle ne comprit pas sur le moment. Pourquoi était-elle tant attachée à Merveille ? Elle n'avait pourtant jamais eu envie de devenir une mère de substitution et de s'attacher à une enfant qui n'était pas la sienne. Elle regarda alors Warhol pour lui répondre ce qu'elle avait sur le cœur, comme si ça allait pouvoir répondre à tout ce qu'il avait pu dire jusque là.

- Je me suis remise avec Andreas. Dit-elle comme si c'était sûr et clair dans sa tête. Après tout, lui aussi l'avait proposé en mariage.

Warhol se prit comme une claque en entendant la réponse de Ridley. Sur le coup, il pensa qu'elle lui disait ça pour qu'il arrête, mais elle semblait si sérieuse. Warhol se sentit à nouveau rejeté et une vague de colère monta en lui. Andreas, ce connard avec qui il avait déjà du régler ses comptes il y a quelques mois, et surtout, ce connard que Charlie avait invité pour la sauter pendant une de leur orgie d'ados dégénérés avec les deux cousines. Warhol avait bien envie de lui coller son poing dans la figure s'il le croisait.
Le jeune adolescent était partagé entre la colère et la tristesse. Il sentit les larmes lui monter aux yeux mais il se mordit assez fort les joues pour ne pas les laisser couler. Il prit un regard dur et d'un ton sec, il répondit :

- Faut croire que tu es condamnée à passer après Charlie Thomas et que tu aimes ça ...

Warhol avait la rage, après Charlie, après Andreas, et après lui-même. Il se rendait bien compte qu'il avait lui aussi merdé, et que Ridley ne l'avait pas attendu pour avancer. Il lui avait fallut du temps, et peut être d'être aussi confronté à des épreuves telles que la découverte de sa paternité et la mort de son père, pour comprendre à qui il tenait et avec qui il avait envie de se ranger. Ridley avait été sa plus sérieuse aventure, en plus de Charlie. D'ordinaire, les filles ne faisaient que passer dans son lit, un soir ou une heure ... Avec Ridley, il avait vécu plus, et même si à l'époque il n'était qu'un gamin inconscient, il avait changé et aurait aimé que Ridley remarque ses efforts et y soit sensible. Au lieu de ça, elle le rejetait et les abandonnait, lui et Merveille.
Il regarda sa fille qui buvait tranquillement son biberon. S'il avait pu, il se serait levé sans hésiter et serait parti, plantant Ridley sans d'autres explications. Mais Merveille avait besoin de calme et de sérénité pour bien digérer son biberon. Et elle avait aussi ce don d'apaiser son père, qui regretta de s'être montré aussi méchant envers Ridley. Après tout, il n'avait plus rien à perdre ... il devait tenter le tout pour le tout ...

- Pardon ... Pardon Ridley, je ne voulais pas te blesser. Andreas ? Mais pourquoi ? Tu n'es pas heureuse quand on passe du temps tous les trois ? Car moi j'adore ces moments qu'on passe ensemble, je ne m'en lasse pas et j'ai envie de les vivre tous les jours, tout le temps.

Tout en faisant attention à ne pas écraser Merveille, il se pencha vers le visage de la jeune femme et l'embrassa tendrement avant d'ajouter :

- S'il te plait, oublie le ... s'il te plait.

Ridley releva la tête vers Warhol quand elle entendit sa réplique concernant Charlie. Qu'est ce que cette ado pré-pubère en pleine crise venait faire dans la conversation ? Comment ça Ridley passait toujours après elle ? Elle resta sans voix et mis du temps à comprendre les paroles de Warhol, qu'il avait lâché sur un ton sec et froid qui ne lui ressemblait pas. Ridley avait dû le blesser certes, mais si il parlait de Charlie c'est qu'il y avait réellement quelque chose. Andreas était professeur de sport au lycée. Aurait-il été possible qu'il ait eu une aventure avec elle ? Ridley n'arrivait même pas à se l'imaginer, mais après tout elle avait eut de son côté une aventure avec Warhol. Mais ce n'était pas pareil. Elle était tombée sous le charme de Warhol et s'était réfugiée dans ses bras lorsqu'elle avait senti Andreas partir. Ca n'avait pas été juste une partie de jambe en l'air, pour le plaisir, alors que leur couple allait bien. Et étant donner qu'Andreas avait finit par partir pour Rebecca, il ne s'était sûrement pas attaché à Charlie. Ridley ne su même pas quoi répondre à cette attaque. C'était déjà le sentiment qu'elle avait depuis un certain temps : toujours passer en seconde. Mais contrairement à ce que Warhol avait l'air de penser, elle n'aimait pas du tout ça. D'ailleurs c'était exactement pour ça qu'elle se prenait la tête ces derniers temps : pour ne plus être la roue de secours de personne. Elle eu l'impression de revenir à elle et répond fort et choquée:

- Quoi ?? Qu'est ce que tu veux dire par là ? Elle fit une pause. Quoi? Tu crois vraiment que je suis en compétition avec une gamine de dix sept ans ?

Enfin... une fille de son âge quoi. Ridley était bloquée sur l'image d'Andreas nu et culbutant Charlie dans son bureau. L'image qu'elle se faisait d'Andreas - mature, intelligent, protecteur - tomba d'un seul coup. Malgré qu'il soit parti pour une autre, Ridley avait toujours pensé qu'il était un homme bien. Il était parti pour retrouver un amour. Pas pour culbuter une adolescente dont il avait la charge. Ridley posa son regard sur Merveille, mais c'était cette affreuse image qui repassait dans sa tête. Puis celle de Warhol et Charlie, car après tout c'était son grand amour à lui à la base. Elle releva la tête quand Warhol lui demanda sincèrement d'oublier Andreas. Ridley avait le regard perdu et elle ne savait plus du tout quoi faire ou quoi dire. Elle fut soulagée par le baiser de Warhol qui lui fit oubliée les images qu'elle avait en tête, quelques secondes. Elle rouvrit les yeux en suite puis se glissa dans ses bras, en faisant attention de ne pas écraser Merveille. Elle ferma les yeux en posant sa tête sur ses épaules. Elle avait envie de se confier à Warhol et de lui dire à quel point elle était fatiguée de ses mésaventures amoureuses. Mais rien ne sortit.

Warhol se sentit toujours sous l'effet de la rage envers Andreas. Et Charlie, un peu. Même s'il savait depuis longtemps que son ex petite copine avait de graves problèmes de personnalité et qu'elle n'était pas réellement responsable de ses comportements ignobles envers lui et envers les autres. Il s'était même demandé si elle n'était pas genre schizo ou bipolaire. Il n'y avait que ça pour expliquer son comportement irrationnel. Mais là n'était pas le sujet. Charlie, il s'en moquait, elle lui avait bien fait comprendre qu'elle en aimait un autre, et ça avait permis à Warhol d'ouvrir les yeux et surtout son cœur et de réaliser que celle avec qui il aimait passer le plus de temps en ce moment, Merveille mis à part, c'était Ridley. D'ailleurs, ils passaient toujours de bons moments tous les trois. A part celui-ci, où Warhol venait de se faire rattraper par la réalité de la vie. Mais comme Ridley lui avait bien fait comprendre, il n'était qu'un gamin, et il se comporterait comme tel pour la récupérer. Il ferait un caprice jusqu'à ce que Ridley cède et comprenne qu'elle ne pourra être heureuse que dans ses bras et avec Merveille dans les siens, et bien sûr, tous les autres petits "Warhley" qu'ils feraient dans les années à venir.

Il aurait aimé ne plus parler d'Andreas et Charlie, le souvenir de cet événement étant encore trop frais dans l'esprit de Warhol, mais Ridley insistait, et si c'était la seule façon pour la faire changer d'avis, il décida de ne pas lésiner sur les détails. Certes, il serait cru, mais Merveille était trop petite pour comprendre le sens des mots bite, sodomie, anus ou sperme.

- Andreas a sodomisé Charlie sous mes yeux.

Bien sûr, il se garda bien de lui dire que pendant ce temps, lui se tapait sa fausse sœur - qu'il ne connaissait pas encore comme étant la fille d'Ian - sous les ordres de Charlie Thomas. Ce n'était que détail.

- Il s'est pointé et a enfoncé sa grosse bite dans son anus ! Ils n'ont même pas mis de capote, y'avait du sperme de partout. C'est avec un mec pareil que tu veux construire quelque chose ? Il est répugnant.

Bien sûr, rien de tout cela ne choquait vraiment Warhol, si ce n'est qu'il s'agissait de Charlie et d'Andreas et qu'il aurait préféré être à la place d'Andreas. Mais il devait reconnaître que depuis qu'il était père, il avait presque tendance à ne vouloir que de l'amour tendresse et non plus trash, et que faire l'amour uniquement à Ridley, en étant à la fois doux et fougueux l'excitait plus que de sodomiser une nouvelle fille d'un soir.
Il accueillit alors le corps fragile de Ridley et profita de cet instant. Il voulait lui dire qu'il était là pour elle, pour la rendre heureuse, elle et Merveille aussi, et que plus jamais Charlie ne sera une entrave à ses histoires d'amour puisqu'elle n'en vivrait plus qu'une seule et surtout une sincère avec lui. Il lui caressa les cheveux pour l'apaiser, comme il lui arrivait de le faire avec sa fille quand elle ne parvenait pas à s'endormir et lui dit tout bas :

- Tu n'as pas à être jalouse de Charlie, tu es mille fois mieux qu'elle Bébé.

HJ:

Ridley écouta Warhol parler de cul, de bite et sperme. Elle soupira en s'imaginant tout ce que Warhol était capable de faire pour obtenir ce qu'il voulait de Ridley. D'ailleurs qu'est ce qu'il voulait sérieusement ? Il croyait vraiment qu'il aurait Ridley en lui avouant qu'il matait leurs ex coucher ensemble ? Elle se crut dans un film porno, bien loin de sa vie calme d'avocate. Elle eut soudainement envie de frapper Warhol, pour lui balancer cette histoire de cette manière, et de s'en servir contre Andreas pour la récupérer. Mais elle eut peur d'effrayer Merveille, alors elle chercha du regard un endroit pour la poser mais bien sûr, en père modèle, il avait préféré opter pour le porte bébé que pour la poussette aujourd'hui. Elle soupira en levant les yeux au ciel, tout en espérant contrôler son visage qui virer au rouge. Elle reposa son regard sur Warhol en se demandant si elle était folle ou dans un cauchemar, car elle avait vraiment l'impression d'y être. Dire qu'elle était à deux doigts d'avouer ses sentiments à Warhol.

- Mais... c'est quoi ces putains de conneries ? Putain !

Ridley n'était pas du genre à utiliser ce genre d'expression, ni même à s'énerver. Mais entendre ces choses sur Andreas la mettait dans tous ses états. Elle en avait marre de toutes ces conneries dans sa vie amoureuse. Qu'est ce qu'elle avait bien fait pour mériter autant de tromperies ? Elle leva les yeux au ciel en s'imaginant Warhol regardait Andreas prendre Charlie sur son bureau. Elle soupira une nouvelle fois. Qu'est ce qui était le plus dégeulasse entre le fait que Warhol espionne Andreas faire l'amour à une fille, ou Andreas baiser sauvagement une adolescente ? Ces deux visions étaient juste infectes pour Ridley. Elle s'écarta de nouveau et eut soudainement envie de partir. Mais ça parut trop frustrant pour elle de partir sans savoir tout la vérité. Elle reposa alors son regard sur Warhol qui d'un seul coup lui paraissait beaucoup moins innocent et puéril.

- Mais putain qu'est ce qu'il faisait avec cette gamine ? Son élève ! Et toi qu'est ce que tu faisais à les mater Warhol ? Vous me dégoutez tous les deux ! Et après ça tu veux me faire croire que tu es prêt à te poser ? T'es accro au cul de Charlie ! Lâcha-t-elle en ayant l'impression d'être redevenue adolescente. Elle était choquée d'entendre ces histoires qui lui paraissaient tellement puériles. Quand c'est qu'ils laisseraient enfin Ridley vivre sa vie d'adulte rêvée ? Bon ok elle avait trompé Andreas avec un adolescent elle aussi, mais pas de la même manière... Elle avait préféré la voiture que son bureau de professeur (a). Non, Ridley n'avait jamais fait de plan à trois avec deux adolescents.

Warhol Empire devait avouer qu'il n'avait jamais vu Ridley en colère et dans un tel état. Elle n'avait jamais été vulgaire, même au lit, Warhol n'avait jamais réussi à lui faire lâcher une petite insulte qui aurait pu l'exciter. Et il fallait reconnaître que la voir comme ça le choquait énormément. Ce n'était pas la Ridley dont il était amoureux. Il avait l'impression de voir une pâle copie de Charlie qui se voulait vulgaire et hystérique, tout l'opposé de Ridley.
Warhol n'était pas très doué pour apaiser les filles autrement que par du sexe, et là, Merveille était un obstacle à son mode de fonctionnement habituel. Et puis, il avait promis à Ridley quelque chose, et même si cette dernière venait tout simplement de lui faire comprendre qu'ils ne seraient jamais ensemble, il ne voulait pas non plus lui donner raison. Il devait commencer à se sevrer sexuellement. Après tout, si Ridley le rejetait, il pourrait toujours aller vivre avec Tallie et Jude. Il proposerait aussi à Billie de se joindre à eux quand le bébé serait né. Et il y aurait une seule règle sous leur toit : que des filles à la maison, à l'exception de Warhol et des enfants.
Les phrases assassines de Ridley fusaient et Warhol était complètement désemparé. Il ne savait pas comment réagir. Il aurait aimé lui clouer le bec en l'embrassant, en la renversant sur le sable et en lui faisant l'amour comme jamais il ne lui avait fait, pour lui prouver qu'il l'aimait elle, et pas une autre, que Charlie était du passé. Il ne pourrait jamais effacer son passé et Ridley devrait s'y faire, car avec sa réputation, Warhol n'allait pas changer comme ça du jour au lendemain.
Se disant qu'il devait cette fois, et pour la dernière fois, tenter le tout pour le tout, il se dit qu'il allait répondre à Ridley à la façon Ridley : posément et surtout intelligemment. C'était de la psychologie inversée, mais ça, Warhol ne le savait pas. A sa plus grande surprise, il fut capable de rester calme face à la colère de celle qu'il voulait à tout prix pour femme.

- Calme toi ma puce, si je t'ai dis tout ça, c'est pour t'ouvrir les yeux. Tu le sais que je n'étais pas un ange, et sans vouloir me trouver d'excuse, à ce moment là, j'étais sous l'emprise de Charlie. Mais Charlie, c'est fini, c'est avec toi que j'ai envie de vieillir et j'ai envie de devenir accro à ton petit cul à toi qui me rend fou.

Merveille se mit à pleurer, déboussolée par l'agitation qui avait lieu devant elle. Warhol consola d'une façon impressionnant sa fille qui finit par lui sourire et se blottir à nouveau contre son torse. Il poursuivit :

- Mais tu as raison, tu ne mérites aucun de nous deux. Je ne suis qu'un abruti et Andreas aussi.

Il fit une petite moue et regarda Ridley droit dans les yeux en se mordant la lèvre nerveusement.

Ridley regarda Merveille pleurer et eut un pincement au cœur. Regarder Warhol la serrait contre lui, calma Ridley presque immédiatement. Elle avait vraiment envie de s'énerver pour une fois, et dire leurs quatre vérités à ces hommes qui allaient toujours coucher ailleurs. Ça n'avait pas suffit à Andreas de la quitter pour son ex, il avait dû en plus se taper des adolescentes ! Warhol avait raison sur un point, et Ridley le savait aussi, il avait toujours été honnête avec elle et ne s'était pas caché de ses aventures. Mais lorsqu'il avait demandé à Ridley de devenir sa femme, et lui avait promis d'être fidèle, il avait été sincère également. Ridley fit la moue, les larmes aux yeux. Elle sourit lorsqu'il parla de ses fesses, elle savait qu'elles étaient parfaites surtout depuis qu'elle décompressait de ses longues journées de boulot en faisant des squats et des abdos. Elle regarda Merveille et la prit dans les bras. Elle avait le don de lui donner le sourire, elle la berça un peu et afficha un grand sourire à ce petit bijoux. C'est sûre que l'idée de devenir sa mère était tentante, mais elle n'avait pas envie d'adopter Warhol en plus. Elle reposa son regard sur Warhol lorsqu'il lui avoua qu'elle ne méritait aucun de ses prétendants. Au fond, Ridley ne le pensait pas. Elle pensait que tous les deux étaient - bien au fond - des hommes biens. Mais il était hors de question qu'elle réponde ça à Warhol. Elle était bien trop énervée du jeu auxquels ils s'étaient mêlés tous les deux. Elle essaya d'oublier le fait qu'elle s'était remise avec Andreas et qu'elle avait même finit par dire oui à sa demande en mariage. C'était n'importe quoi. Elle avait envie de partir et d'arrêter de les voir tous les deux. Mais la moue de Warhol la fit craquer à nouveau. Elle savait qu'au fond elle ne pourrait en oublier aucun. Andreas était l'homme avec qui elle avait envie d'être, car il était l'image de l'homme parfait pour elle, et Warhol était l'homme dont elle était amoureuse. Au fond. Au fin fond de sa gorge. Elle n'arrivait toujours pas à se l'admettre, et encore moins l'admettre à Warhol. Elle n'arrivait pas à imaginer leur vie, alors qu'elle pouvait très bien voir celle qu'elle pouvait vivre avec Andreas. Warhol était encore au lycée, elle ne se voyait pas aller le chercher à la sortie avec Beth qui irait chercher ses fils. Elle reposa son regard sur Merveille en se mordant les lèvres. Elle s'était tue pendant plusieurs minutes. Elle releva la tête vers Warhol.

- Je sais plus où j'en suis Warhol.

Et elle serra fort Merveille, de peur qu'il ne lui arrache et qu'il parte avec. Elle n'avait aucune envie qu'une autre fille prenne sa place et tienne Merveille dans ses bras. ~~Et surtout pas une mère-ado-lesbienne qui mourrait d'envie d'ouvrir un bordel (a).~~ Elle regarda Warhol et se pencha vers lui pour l'embrasser, en espérant se vider un peu la tête.

Warhol s'attendait à ce que Ridley lui tombe dans les bras, définitivement, mais au lieu de ça, elle se comportait en vraie fille et rendait tout trop compliqué pour lui. Il la regarda avec Merveille. Elle ressemblait tellement à une femme en mal d'enfant que ça lui en faisait mal au cœur. Il avait envie de la prendre dans toutes les positions jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Il paraissait que pour que le sexe du bébé soit un garçon, il fallait que la femme fasse le poirier après l'amour. Il imagina alors Ridley, la tête à l'envers en train de faire le poirier. Il imagina ensuite Ridley toute mince avec son ventre rond, ils se marieraient. Il imagina Ridley mettant au monde leur premier fils, Merveille découvrant son petit frère et Ridley nourrir au sein ce petit être qui téterait goulument, rendant Warhol fou de jalousie.
Le jeune adolescent, se rendant alors compte qu'il délirait, retrouva ses esprits quand Ridley se mit à lui dire qu'elle était perdue. Oui, Ridley était définitivement bien une fille : compliquée. Pour Warhol, tout était simple, si elle l'aimait elle disait oui, si non ... Mais Warhol avait décidé une chose, et pour cela il fallait remercier Charlie, si elle l'aimait lui et Andreas le sodomite, elle devrait faire un choix, il n'accepterait plus que la fidélité dans sa vie (a).
Il reçut le baiser de Ridley et en profita pour jouer avec sa langue douce et sucrée. Il l'enlaça, ils formaient tous les trois une parfaite et jolie famille et le cliché était attendrissant. Les rôles étaient à nouveau inversés. Ridley avait beau toujours mettre en avant que Surton n'avait que 17 ans, il remarquait que depuis quelques minutes, c'était lui l'adulte sûr de lui et elle l'adolescente indécise.

- C'est pourtant simple Ridley. Tu vas devoir choisir entre lui et moi. Dis moi si tu attends quelque chose de moi et je le ferai. Je te promets que Charlie Thomas restera du passé.

Warhol n'avait pas évoqué volontairement Merveille. En voyant Ridley s'attacher autant à la petite fille, Surton se dit qu'il ne voulait pas que Ridley le choisisse uniquement pour sa fille. Pour une fois, il voulait que quelqu'un s'intéresse à lui sincèrement. Et il espérait pouvoir tenir toutes les promesses qu'il lui faisait depuis une heure.

Ridley sourit à Warhol, il avait vraiment l'air décidé de reconquérir Ridley. Autant qu'Andreas. Qu'est ce qu'ils avaient tous les deux à vouloir autant Ridley alors qu'ils l'avaient laissé partir tous les deux chacun leur tour ? Ridley l'embrassa à nouveau, ne voulant pas entendre ce qu'il avait à dire. Mais pour une fois Warhol impressionna réellement Ridley. Il avait adopté un ton calme, posé. Rien avoir avec le ton qu'il employait tout le temps, un peu détaché et nonchalant. Il lui demandait de choisir, et ça n'avait pas l'air d'être un jeu pour lui comme autrefois. Non, il voulait vraiment qu'elle choisisse - et qu'elle le choisisse lui, pour fonder une famille. Ridley posa son regard sur Merveille, qui s'était endormie sagement dans ses bras. Warhol pouvait lui offrir un bébé déjà tout prêt (a), mais Andreas avait lui aussi parler d'enfant. Ils lui proposaient tous les deux la même chose, tout ce dont elle avait rêvé et tout ce dont elle attendait depuis toujours : de l'engagement, de la sécurité, de l'amour aussi. Seulement, Ridley se posait encore des questions sur leur amour... Warhol avait toujours voulu se venger de cette Charlie, et Andreas de Rebecca. Qui allait un jour se venger - par amour - de Ridley ? Mais elle avait voulut croire en ce que disait Andreas, et avait finit par répondre oui à sa demande en mariage. Il semblait tellement vouloir se marier avec elle et redonner une chance à leur couple. Mais elle avait sentie sa demande comme un objectif à atteindre, une bonne chose à faire après sa rupture. Ridley trouvait les demandes de Warhol plus sincères, elle avait vraiment l'impression qu'elles venaient du cœur. Avec lui, malgré son jeune âge et le fait qu'elle lui rappelle constamment leur différence d'âge et son immaturité, elle était confiante sur quelque chose : son amour. Elle le sentait, elle pouvait également le voir. Elle en était sûre, elle n'avait pas de doute comme elle pouvait avoir avec Andreas - bien qu'elle ait des doutes sur tous les autres points de leur relation. Au fond malgré tous ses rêves d'engagement et de vie heureuse avec un homme sérieux, Ridley souhaitait par dessus tout aimer et être aimée. Et peut être qu'au lieu d'attendre qu'Andreas éprouve réellement une passion pour Ridley, elle devait faire confiance à Warhol et accepter leurs sentiments l'un envers l'autre. Ridley reposa son regard sur lui.

- Tu sais... il ne sait même pas pour nous et... il m'a demandé de l'épouser.

Lâcha-t-elle bêtement avant de l'embrasser doucement du bout des lèvres pour finalement appuyer son baiser. Elle n'avait pas envie de voir Warhol s'énerver, ou être attristé. Elle ne le supportait pas. Mais elle voulait être honnête avec au moins l'un des deux. Et avec Warhol, c'était plus facile, même si elle ne se sentait pas capable de lui avouer qu'elle avait finit par répondre Oui à sa demande. Elle se serra un peu contre lui, peut importe ce qu'elle déciderait, elle n'avait pas envie qu'il s'éloigne d'elle, et surtout pas qu'il aille voir une autre fille. A cette pensée, elle n'avait plus envie de sortir de ses bras, mais elle n'arrivait pas à savoir si elle était capable d'assumer sa relation avec Warhol. Les paroles de Beth lui revenaient toujours à la tête, elle avait qualifié leur relation de scandale alors que Ridley n'avait même pas tout raconter. Elle avait essayé une fois de sortir publiquement avec Warhol, au mariage d'Ellie et Sean, mais ça avait été difficile et heureusement pour elle rapide et incognito - grâce au meurtre d'Ellie. Ridley voulait que Warhol comprenne, mais elle n'arrivait pas à l'expliquer... Elle le voyait à la fois comme un homme, et à la fois comme un lycéen.

- Ce n'est pas simple Warhol... tu sais c'est compliqué pour moi de voir notre avenir à tous les deux... J'ai peur que la différence d'âge nous rattrape. Je sais que tu ne veux pas l'entendre... mais c'est comme ça j'y peux rien... Dit-elle, toujours dans ses bras et n'osant pas relever la tête pour voir la mine dépitée de Warhol. Tu sais, j'aimerais bien avoir encore dix sept ans... je ne me serais jamais posée de question. A dix sept ans, elle aurait monter un club anti-Charlie et aurait épouser Warhol.

Warhol en voulait à Ridley. Elle se comportait au fond comme une Thomas. Son corps lui disait quelque chose, le désirait, lui envoyait des signaux, et ses paroles le rejetaient. Elle était à la fois on ne peut plus câline et douce envers lui, tout en lui faisant comprendre que dans tous les cas, c'était perdu d'avance, qu'ils ne pouvaient pas être ensemble.
Warhol trouvait que Ridley se préoccupait bien trop des apparences, et pourtant, il pensait lui avoir un peu ouvert l'esprit de ce côté là, il pensait lui avoir appris le lâcher prise en sortant avec elle et en bouleversant sa vie. Cela fait maintenant plusieurs mois qu'ils se fréquentaient, et si les débuts de leur relation cachée l'avaient énormément excité, il était blasé. Lui même s'étonnait de réagir comme ça, mais il aspirait à la tranquillité et à la sécurité. Il aurait aimé que Ridley représente cela et lui apporte ce dont il avait besoin, mais apparemment, il se trompait. Il était encore une fois en seconde position. Pendant des années, il avait été le numéro un dans la vie de CHarlie Thomas - et peut-être son cœur -, pour être relayé à la dernière place récemment. Et là, encore une fois, au moment où il se montrait sincère et faisait des efforts auprès d'une fille pour lui prouver qu'il l'aimait, il s'apercevait qu'il arrivait trop tard, que quelqu'un avait déjà fait sa demande en mariage et qu'il allait se contenter des restes. Sauf qu'il n'en voulait plus. Ce serait tout ou rien.
Révolté d'apprendre qu'Andreas avait demandé Ridley en mariage, il se mit à lui hurler dessus :

- MAIS TU NE PEUX PAS L'EPOUSER !

Cela fit sursauter Merveille qui s'était endormie paisiblement. Il se calma, réalisant qu'il avait pu aussi faire peur à Ridley en s'énervant comme ça. Ce n'était pas son but. Il était juste enragé. Il aurait aimé aller provoquer Andreas et lui casser à nouveau la gueule. Mais ça ne correspondait pas avec le nouveau Warhol et il décida que son combat s'arrêterait là, à Ridley. Si Ridley choisissait Andreas, alors il l'accepterait. Difficilement, mais il reconnaîtrait sa défaite.

- Qu'Est-ce-qu'on s'en fout de l'âge, et de tout le reste, ce ne sont que des conneries. Soit tu m'aimes tel que je suis, soit tu le choisis lui définitivement. Mais on dirait que tu as déjà fait ton choix ...

C'était la première fois, ou plutôt la deuxième, que Warhol vivait un tel échec. D'habitude, c'était lui qui larguait ses conquêtes d'un soir ou d'une semaine. Là, en l'espace de quelques jours, il perdait les deux femmes de sa vie.

Ridley fit presque un bon quand ~~le méchant (a)~~ Warhol lui cria dessus. C'était la première fois qu'ils se disputaient tous les deux et qu'ils criaient l'un sur l'autre. Mais Ridley ne pu s'empêcher de sourire, car Warhol était encore plus sexy. Il s'énervait car il ne voulait pas la perdre et ne semblait pas supporter l'idée qu'elle puisse envisager d'épouser Andreas. Il était trop craquant. Elle regarda Merveille qui s'était réveillée en entendant la grosse voix de son père, elle la berça doucement en chuchotant un air de berceuse. Elle releva les yeux vers Warhol quand il lui dit qu'elle avait fait son choix. Il ne voulait pas comprendre la difficulté de Ridley à accepter cette relation, et toutes les conséquences qu'elle pouvait engendré sur sa vie. Ridley pencha un peu la tête sur le côté en regardant Warhol, déstabilisée. Elle se demanda alors quelle serait la réaction de Beth, d'Andreas, de ses amies, de ses collègues... Quelle serait la conséquence sur son boulot ? Sur sa crédibilité en tant que puissante avocate en devenir ? Mais qu'est-ce qui était le plus important entre l'amour et tout le reste ? Ridley s'était toujours imaginée capable de tout plaquer par amour, mais elle ne s'était jamais imaginée que l'amour se présenterait à elle sous la forme de Warhol - un homme grand et musclé, sensible, sexy... mais arrivé vingt ans trop tard. Qu'est ce qu'elle deviendrait lorsqu'il la larguerait pour une peau plus lisse, des seins plus fermes ? C'était surtout à cela que Ridley pensait constamment. Elle ne pouvait plus se permettre de se tromper niveau amour, elle n'avait plus le temps ni la force de se relever d'une histoire et d'en recommencer une autre. Elle avait envie de faire le bon choix, d'être enfin avec la personne qu'elle aimerait et qui l'aimerait toute sa vie. Elle reposa son regard sur Warhol et se demanda il était cette personne. Si c'était lui, Cupidon avait dû bien rigoler en voyant la détresse de Ridley et toute la force qu'elle avait mis pour essayer de ne pas succomber à la tentation. Elle avait tout fait pour devenir une grande avocate, une femme forte et respectable. Mais ça ne lui avait pas servit à trouver un homme qui était décidé à l’honorer, ni même à la respecter comme elle aurait dû l'être. Elle n'avait été que la femme de tromperies et de mensonge. Sur cette dernière pensée, elle se pencha vers Warhol et l'embrassa une nouvelle fois mais cette fois ci avec beaucoup plus de conviction. Ridley n'avait rien à prouver à personne, non ? Elle laissa ses mains sur ses joues pour les caresser, et reposa un doux baiser sur le bout de ses lèvres. Elle lui sourit, puis le regarda sérieusement.

- Tu as raison, on s'en fou du reste.

Warhol allait reprendre Merveille pour rentrer chez les Cooper. Il allait se traîner jusqu'à sa chambre minable qu'il partageait avec Barbie et allait oublier son désespoir en matant des vidéos de youporn sur son Smartphone. D'ordinaire, il aurait pu débarquer chez Charlie et il se serait consolé entre ses petites cuisses maigres et douces. Il aurait déversé sa colère sous forme de sperme et après, il se serait senti mieux. Là, il pourrait juste éventuellement parler à Becca, ou à Billie, pour leur raconter ses malheurs, en taisant bien entendu que celle qu'il aimait avait sûrement le même âge que Maman-Becca. Il pourrait aussi parler à Barbie, mais elle ne comprendrait pas. Cruz non plus. En fait, il réalisa que personne parmi les So Cool ne comprendrait. Lui aussi était comme Ridley et avait beaucoup à perdre en se jetant corps et âme dans cette relation. Le seul à qui il pourrait éventuellement se confier était son ancien pote Isaaiah, à condition que ce dernier ne cherche pas à le violer une seconde fois.
Mais il fut couper dans son élan par Ridley qui semblait avoir changé d'avis, du moins pour le moment. Il avait du mal à y croire, d'ailleurs, il n'y croyait pas vraiment. Elle semblait elle aussi baisser les armes et se foutre du reste. Un sourire craquant s'afficha instantanément sur le visage du jeune So Cool qui répondit à son amoureuse par un baiser passionné. Il était tellement heureux qu'il aurait pu sauter en l'air et hurler de joie. Après tout, ils étaient seuls au monde sur cette immense plage, et ça méritait bien des cris de joie.
Warhol prit Ridley dans ses bras. Il aurait voulu l'allonger sur le sable, lui retirer sa petite robe et se coucher sur son corps. Il aurait voulu caresser chaque partie de son magnifique corps et embrasser ses seins, ses fesses et le bas de son ventre. Il aurait voulu lui faire l'amour sur cette plage pour sceller ce nouveau départ. Mais la réalité les rattrapait, tout comme les difficultés qu'ils devraient affronter s'ils s'engageaient ensemble officiellement. Merveille était là. Alors Warhol prit sa fille dans ses bras et s'allongea sur la couverture. Il s'amusa pendant quelques secondes avec elle puis la coucha contre lui, dans le creux de son bras. Il fit signe à Ridley de venir se coucher contre lui, afin que Merveille soit entre eux deux. La jeune femme s'exécuta et il l'embrassa sur le front. Il avait l'impression qu'enfin il allait avoir le droit au bonheur depuis la mort de son père.

- Si tu veux, ça restera notre secret ... Le temps que tu sois prête ...

Warhol prenait conscience des sacrifices que s'apprêtaient à faire Ridley. Il lui caressait machinalement les cuisses, se retenant de la déshabiller sur le champ.

Ridley posa son front contre celui de Warhol. Elle sourit lorsqu'il lui proposa de garder encore un peu leur relation secrète. Ridley n'avait pas envie de jouer sur deux tableaux, avec deux garçons, mais c'est vrai qu'elle avait réellement besoin de temps pour comprendre ce qu'il se passait. Elle n'avait envie de faire de mal à aucun des deux, même si elle avait envie de gifler Andreas à la pensée qu'il ait pu coucher avec une adolescente. En l'espace de quelques semaines elle avait promis à deux hommes de leur être fidèle et de les aimer. Ce n'était pas du tout le genre de Ridley, elle n'avait jamais fait ça auparavant. Mais à vrai dire tout était un peu leur faute, puisque rien ne serait jamais arrivé si Andreas avait été fou amoureux de Ridley et qu'il lui avait été fidèle. Et rien ne serait jamais arrivé si Warhol n'avait pas été aussi craquant (a). Elle releva la tête vers lui avec le sourire aux lèvres, elle avait vraiment envie de profiter de ce moment puisqu'elle savait déjà qu'elle allait se torturer l'esprit par la suite. Elle ferma les yeux pour l'embrasser une nouvelle fois, puis dans le cou. Elle les ré-ouvrit et afficha un sourire coquin, elle avait vraiment envie qu'il lui fasse l'amour là tout de suite, de la même manière sauvage et passionnelle qu'avant. Elle aurait pu lui répondre qu'elle allait parler à Andreas, rompre et régler le problème, mais elle avait envie de profiter de lui et de ne penser qu'à lui. Elle se pencha alors vers lui pour lui chuchoter alors à l'oreille:

- Peut-être qu'on pourrait se retrouver au Hilton ce soir ? Dit-elle avec un sourire, et des images pleins les yeux. Elle espérait que Warhol connaisse une autre nounou qu'elle, pour qu'il puisse faire garder facilement Merveille pour la soirée - heu pour la nuit. On pourrait être des amants une toute dernière fois... Ajouta-elle comme une promesse qu'il en serait autrement à partir de demain.

Warhol décida de ne pas se prendre la tête et de ne pas demander plus, pour le moment, à Ridley. Il ne voulait pas devenir comme ces filles chiantes, jalouses et exclusives qui exigeaient des choses de leur partenaire. Et puis, c'était justement en demandant quelque chose à Charlie qu'il l'avait perdue définitivement, alors il ne voulait pas prendre le même risque avec Ridley. Surtout depuis qu'il venait de comprendre que c'était elle qui pourrait les rendre heureux, Merveille et lui, même si ça signifiait pour lui de faire vœu de fidélité. Il était prêt à essayer pour elle.
A le proposition de Ridley, il acquiesça par un tendre baiser qu'il lui déposa sur ses lèvres. Il ne voulait pas brusquer la jeune femme, lui demander de quitter Andreas sur le champ avant de poursuivre. Il préférait se faire désirer, et prendre aussi son pied, et si Ridley avait envie de lui, ce soir, il lui offrirait un feu d'artifice d'orgasmes. Andreas pourrait aller se faire foutre, il ne ferait pas le poids face au jeune adolescent.
Les deux amoureux passèrent alors encore un peu de temps ensemble, s'amusant dans l'eau avec Merveille puis sur le sable. Quand Warhol perçut les premiers signes de fatigue chez sa fille, en bon père qu'il était en train de devenir grâce notamment aux conseils de Ridley, il ramassa leurs affaires et rentra chez les Cooper. Juste avant, il attrapa Ridley par la taille et la fit tournoyer. Quand il la reposa au sol, il lui vola un baiser et lui murmura, tout en la déshabillant du regard :

- A ce soir, petit ange.

Spoiler:

» Tu restes ma femme... [libre]
» Femme saoule, mon cul ! [Cruz]
» Jennie. Femme enceinte ! Dégagez !

Un homme, une femme, une Merveille [Ridley]

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