Spoiler:

Barbara avait la tête contre le torse musclé de Warhol, elle venait de lui donner une douche froide. Mais en écoutant ce qu’il avait à dire, elle se mit à rigoler. Dans toute cette tension sexuelle, elle avait complètement oublié la petite Merveille. Elle se dit qu’elle aurait dû être plus directe avec Warhol. Elle releva la tête, les joues un peu rosie par la chaleur. C’était assez déconcertant de discuter comme ça, l’air de rien, de se mettre à rire alors que le pénis de Warhol était toujours en elle. D’un mouvement du bassin, elle le retira et le membre viril de Warhol était à présent pressé contre elle. Elle entoura les jambes de Warhol à l’aide des siennes, pour le retenir un peu contre elle. Un moyen de l’attendrir après ce qu’elle allait lui dire.

- C’est pas Merveille, commença-t-elle. Juste, je ne me sens pas prête.

Ok, c’était l’excuse la plus ridicule qu’elle avait sortie pour ne pas faire l’amour avec quelqu’un. Encore plus ridicule en sachant, qu’ils l’avaient déjà fait une fois ensemble, donc elle n’avait pas être prête. Mais elle ne voulait pas prendre Merveille comme alibi, ni parler d’inceste parce que Warhol n’aurait plus jamais envie d’elle si elle commençait à faire un discours moralisateur. Il prendrait tout au pied de la lettre, ce qui serait idiot puisqu’ils n’avaient aucun gêne en commun et pas la moindre goutte de sang non plus. Elle passa sa main sur sa nuque, alors que son sexe était toujours contre elle puisqu’elle retenait Warhol à l’aide de ses jambes.

- Laisse-moi dormir avec toi, ajouta-t-elle illico après lui avoir dit qu’elle n’était pas prête.

Tous les deux, collés serrés dans ce lit, après une première pénétration, Warhol deviendrait probablement aussi fou qu’une bête en cage. Mais Barbie avait retrouvé ses esprits, elle voulait le faire bouillir d’envie.

Spoiler:

Toutes les mimiques d’un petit chaton-trop-mignon se retrouvaient sur le minois de Barbara une fois qu’elle eut fait sa demande. Elle était très vilaine, mais c’était pour la bonne cause. Elle s’attendait presque à ce que Warhol lui dise de dégager de son lit, elle avait genre tout fait pour le pousser à bout, en soufflant le chaud et le froid. Mais par miracle, il ne lui en voulait pas assez pour se montrer aussi froid que les douches qu’elle lui avait données. Elle se sentait comme une guerrière, elle faisait son djihad du sexe pour la course au pouvoir. Mais quand même ses manœuvres étaient dans un but intéressé, Barbara ne voulait pas trop jouer avec lui. Warhol était comme un pont entre Ian et elle, elle s’attachait à lui, surtout dans la situation désagréable dans laquelle ils se trouvaient depuis le drame qui s’était abattu sur leur famille. Elle s’installa contre les bras de son faux frère, le nommé ainsi devenant presque dégueulasse avec la tournure de la nuit. Une longue journée les attendaient demain, Barbara avait l’intention de mettre en œuvre son plan d’attaque vers la personne la plus vulnérable du foyer : Billie. Une petite sécurité avant que Warhol décide enfin d’allé sauter Becca sous le feu des projecteurs. Le soir, ils iraient sûrement faire leur fausse paparazzade lorsque Tinsley aura donné son accord pour le règlement. Elle sourit en entendant Warhol lui dire qu’ils avaient bien de ne pas aller plus loin, son érection soudaine contre ses cuisses laissait penser le contraire, ce qui amusa un peu Barbara. Elle alla chercher la main et enlaça ses doigts avec les siens, puis posa leurs mains unies sur sa poitrine.

- Bonne nuit, Warhol, dit-elle innocemment en se resserrant un peu plus contre lui.

Elle ferma les yeux. La nuit allait être courte, elle était déjà bien attaquée. Elle espérait que son petit jeu n’allait pas épuiser Warhol, ne pas le rendre trop dingue et lui faire faire une insomnie, ils se devaient d’être parfaits et en larmes sur la tombe de Ian.

Spoiler:

Spoiler: