Quand Belle Maman vient chercher sa Queen et sa Barbie [Pv Barbara & Charlie]

La vie de Beth était tellement chaotique, que pour la première fois, elle lâchait prise. Elle était désormais fiancée à Edgar, elle aimait toujours éperduement Cruz, dont elle avait appris sa nouvelle copulation avec Barbara, la nouvelle fille de Ian, une vieille connaissance, et celle d'Ugo et Charlie, alors que ce dernier était tout juste jeune divorcé et avait été fiancé avec Kennedy. En temps normal, Beth aurait pété plus d'un plomb. Elle aurait même commis des meurtres, surtout celui de Barbie, qui avait osé couché avec l'homme de sa vie, mais elle était arrivée à un point de presque non retour, et avait décidé d'agir différemment de son époque d'adolescente hystérique qui faisait peur à tout le monde. Certes, elle ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds, mais elle avait adopté une nouvelle stratégie.
Ayant un moment de libre cet après midi là, Beth décida d'aller rendre une petite visite à ses deux nouvelles belles-filles officielles. Cette fois, elle ne ferait pas comme avec CHloé, elle ne les convoquerait pas à son bureau. Elle viendrait à elle. Elle confia donc Prudence à son assistance, qui avait ordre de ne pas toucher la petite princesse et de l'appeler au moindre gazouilli qui sortirait Prudence de son sommeil. Elle monta dans sa voiture, refusant que son chauffeur la conduise, et s'arrêta sur le parking du lycée. Elle était arrivée pile quelques minutes avant la sonnerie de la fin des cours. Elle patienta donc un peu, mettant en pratique des exercices de sophrologie pour se retenir de tuer Barbara quand elle la verrait et lui parlerait, et attendit de voir l'une des deux brunettes de Degrassi.
Dès qu'elle en aperçu une sur les deux, elle sortit de la voiture, lunettes de soleil sur le nez, elle lui fit signe de s'approcher, et lui dit :

- J'aimerais que l'on parle un peu de ce qui t'attire chez mon fils. Dis à ta cousine de venir aussi, apparemment vous aimez que tout se fasse en famille.

Beth lui adresse un sourire ironique, mais sympathique. De toute façon, Charlie et Barbie connaissaient Beth. Elles n'étaient pas aussi pathétiques que Chloé Kennedy, et se douteraient tout de suite de l'ironie de Beth, et que cette dernière ne voulait pas les tuer ou les envoyer en Pologne.

Quelle magnifique journée. Le soleil brillait, les membres du Friendship Club chantaient et lorsque Charlie se contemplait dans l'application miroir de son Iphone, son reflet lui répondait d'une voix robotique que bien sûr elle était la plus belle du lycée. Heureuse, elle décroisa ses jambes et quitta la classe après que la sonnerie eut retentit. Avec ses cheveux longs et lisses, sa robe bleue fleurie et très courte Dolce et ses ballerines blanches, elle avait tout d'une européenne en vacances. Un style très girly et presque innocent qui pouvait faire niais sur n'importe qui sauf sur Charlie qui possédait une beauté presque démoniaque qui rendait magnifiait la plus cruche des tenues et lui donnait un côté très malsain. Genre Lolita qui pose lascivement avec une sucette dans la bouche, parfaitement consciente du trouble qu'elle occasionnait chez autrui. Son sac à la main, Charlie descendait presque gaiement les escaliers quand elle fut apostrophée par son modèle sur terre après Glenn Close qu'elle ne pouvait pas s'empêcher d'identifier comme Madame de Merteuil. Beth la magnifique lui demandait donc de discuter un peu avec elle de son fils. Ugo. Qui ? Ah oui son nouveau petit ami. Le temps d'aller chercher Barbie elle aurait sûrement le temps d'inventer quelque chose si elle demandait pourquoi elle aimait son fils ? Charlie adorait ses yeux. Par contre elle buguait complètement pour la couleur ? Étaient-ils verts ou marrons déjà ?

- Très bien je vais la chercher.

Et merde. Comment convaincre Beth Preston qu'elle était la nouvelle fiancée idéale si elle devait se coltiner Barbara qu'elle fuyait comme la peste depuis qu'elle avait B-A-I-S-E avec elle. Même si depuis Charlie s'était permise de requalifier cet épisode de viol. Parce que personnellement elle avait souvenir d'avoir tenté de fuir à plusieurs reprises. Charlie avança donc d'un pas rapide vers Barbie qui quittait tout comme elle le lycée pour se poudrer le nez avant de décider de ce qu'elle allait faire de sa soirée. Mais là, surprise et changement de programme : il n'y allait pas avoir de débauche. Non elles allaient devoir s'entraider et cette fois-ci ça ne serait pas à pour se retirer mutuellement leurs fringues. Queen C. barra la route de Barbie avec son corps plus épais et haussa les sourcils de manière à lui faire comprendre qu'il était hors de question qu'elle s'imagine lui passer dessus. Elle baissa d'un ton après un sourire charmant vers sa future belle-mère, et planta son regard carnassier dans celui bleu lagon de Barbie.

- Ramène des fesses de gouine par ici. Beth Preston veut nous voir toutes les deux. Je te supplie de ne pas mettre la honte et surtout de passer sous ses silences tes nombreuses aventures. Dont la nôtre. Tu t'en sens capable ?

Charlie n'attendit même pas la réponse de sa cousine qui ne manquerait sûrement pas de venir. C'était une Thomas après tout, incapable de se la fermer même avec un revolver collé sur la tempe. Elle enserra le bras fin de Barbie pour la traîner jusqu'à Beth qui les attendait près de sa voiture. Charlie abandonna le visage froid qu'elle avait adopté pour effrayer et convaincre sa cousine de fermer les cuisses pendant quelques heures, pour reprendre celui d'adorable adolescente de la haute société.

- Nous voilà Madame Preston. Je suis tellement heureuse d'avoir enfin l'occasion de parler avec vous. Je suis tellement admirative face à Ugo que j'avais hâte de rencontrer à nouveau la merveilleuse personne qui lui a donné la vie.

"Charlie Thomas, reine des élèves et du léchage d'escarpins Prada de Beth Preston."

Tout le monde regardait Barbara depuis qu'elle et Cruz se tripotaient en public. En temps normal, elle n'aimait pas les démonstrations amoureuses mais là quel était l'intérêt de la petite amie de Cruz si ce n'était pas pour le faire savoir. Ils s'étaient mit d'accord. Les apparences, point, qu'il aille sauter cette Chloé Kennedy l'importait peu du moment que ça ne savait pas. Pendant que les joueurs de l'équipe de foot, ne se cachait pas pour admirer les longues jambes de Barbara couvertes d'un simple collant pale destroy, Barbie réfléchissait de quoi sa soirée allé être garnit. Il y avait une soirée perch' appart dans les beaux quartiers de Toronto ou une soirée gay friendly au Diamant's Club. Justement en parlant de gay, Charlie avec ses traits tirés de tyran psychopathe s'arrêta juste en face d'elle. Elle était jolie, dommage que le reste ne collait pas.

- Evidemment, je ne suis pas idiote. Je vais pas me vanter d'avoir couché avec toi. Si on est dans le briefing, évite de parler de tes nombreuses parties de jambes en l'air avec notre prof de sport... Tu vois, toi non plus t'es pas très clean, dit Barbie en touchant son sautoir en perle de culture, en harmonie avec sa robe-t shirt bleu nuit, et en lui adressant un sourire provocateur.

Si il n'y avait pas eu Beth derrière, Barbie n'aurait pas osé chercher Charlie tout de suite étant donné que c'était la fin de journée et qu'elle devait être au bord de la crise de nerf... comme en début de journée enfaite. Elle n'oserait pas lui sauter au visage devant Belle-Maman? Toutes deux avancèrent en direction de Beth, presque comme deux parfaites cousines, les talons de Barbie faisait un bruit habituel sur le sol et la jeune fille se demandait ce que la mère de son faux petit copain officiel leurs voulait.

- Ravie de faire votre connaissance, dit Barbie en tendant sa main vers Beth. J'ai beaucoup entendu parlé de vous. ~~et votre famille de cinglés mdr~~

Barbie savait qu'il fallait être polie avec les personnes "matures" mais de là à leurs baver sur les bottes comme une soumise pleine d'hypocrisie. C'était too much.

Beth observait Charlie Thomas aller chercher sa cousine. Elle aurait aimé avoir la faculté de lire sur les lèvres, mais même si elle n'avait que quelques notions, les deux jeunes ados étaient bien trop loin pour que Beth puisse entendre quoi que ce soit. Sans doute devaient-elles en train de s'enthousiasmer à l'idée de passer du temps avec Beth Preston en personne, et s'estimer chanceuses de ne pas avoir été prises au piège dans un bureau comme Chloé. Cette pensée fit sourire d'ailleurs Beth, qui songea à la promesse qu'Edgar lui avait faite concernant Chloé. Qu'elle ne serait bientôt plus qu'un lointait souvenir. Tant mieux. Ecarter Barbie de la vie de Cruz lui semblait une mission bien plus facile que réussir à éliminer cette vermine de chloé qui s'accrochait à l'homme de sa vie comme des mauvaises herbes qui reviennent toujours, encore plus fortes, alors qu'on venait de les arracher. Certes, elle préférait que Cruz s'affiche à Barbie, quitte à choisir entre la peste et le choléra ... mais elle ne comptait pas que ce petit couple coulent ensemble trop de jours heureux.
Elle avait repris place au volant de sa voiture dont elle avait ouvert le toit ouvrant, et attendait le retour de Charlie, et l'arrivée de Barbie. Elle les gratifia toutes deux d'un sourire quand ces dernières arrivèrent. Beth sentait leur hypocrisie à plein nez, mais elle avait l'habitude. Tout le monde se montrait agréable avec elle, de peur qu'elle ne les fusille sur place ou fasse de leur vie un enfer. A son tour, elle les salua et leur dit :

- J'ai aussi beaucoup entendu parler de toi Barbie, une amie infirmière m'a confiée t'avoir reçue plusieurs fois au planning familiale, j'espère que ce n'était rien de grave.

Elle lui adressa un sourire ironique et la fusilla du regard à travers ses lunettes de soleil. Si jamais la petite poupée avait refilé ne serait-ce qu'un demi morpion à Cruz, elle allait lui faire bouffer ses MST de gré ou de force ! Elle se tourna ensuite vers Charlie, et lui dit, presque avec sincérité :

- Charlie, je suis contente de te voir. Tu as toujours été un peu comme ma fille. On dirait moi quand j'avais ton âge !

Puis, elle démarra la voiture et quitta le parking du lycée, sous les yeux interrogateurs de Cruz qu'elle salua d'un petit signe de la main, et d'Ugo qui ne semblait vraiment pas comprendre ce qu'il se passait. Une fois hors du lycée, elle leur dit :

- Alors les filles, où voulez-vous aller boire un verre ? J'ai hâte de mieux connaître mes futures belles filles ! A moins que vous ne préfériez une séance de shopping ... J'ai des pass pour une vente privée à deux pas d'ici ...

Charlie avait grande peine à ne pas s'esclaffer en entendant la remarque de Beth. Mon dieu, cette femme était sa référence absolue. Ce ton légèrement ironique tout à fait assumer, les magnifiques reflets bruns de ses cheveux et ses ongles soignés. Elle avait presque envie de sortir l'un de ses cahiers de son sac pour noter tous les précieux conseils qu'une femme d'expérience comme Beth Preston pouvait lui fournir. Et elle en était certaine qu'il y en avait des tas. On ne devenait pas une femme d'influence par hasard. La preuve avec son second modèle sur Rain Evans qui comme elle avait étudié dans ce lycée peuplé de déchets humains genre Kennedy et était presque parvenue au sommet avant de tomber dans le coma. Elles étaient les rares personnes à côté de qui Queen C. se sentait un peu moins belle et pouvait douter un peu de l'éclat des longs cheveux qu'elle ne cessait de comparer aux leurs. Heureusement l'âge lui faisait très vite réaliser, qu'elle avait tout autant de potentiel que ses femmes et surtout - par chance - une quinzaine d'années en moins pour se le prouver. Elle pensa malgré elle à Arthur. Quelle plaie de penser à ce débile mental alors qu'elle passait un super moment avec sa belle-mère. Que penserait Beth de son aventure avec ce vagabond ? Du mal sûrement. Une femme de sa trempe ne tombait sûrement dans les bras de grand pâlot à la coiffure approximative. Quoiqu'en y repensant Ugo n'était pas loin de répondre à la description qu'elle venait de faire d'Arthur, surtout pour les cheveux ébouriffés.

- Merci Madame Preston, quel adorable compliment. Vous allez me faire rougir.

Elle porta ses mains à ses joues pour vérifier qu'elles avaient réellement rosi comme elle le leur avait commandé. Elles étaient un peu chaudes. Parfait. Elle offrit à Beth son plus joli et plus sincère sourire, et autre plus moqueur à sa cousine qui semblait posséder une carte de fidélité au planning familial du coin. Les yeux de Charlie s'allumèrent lorsque Beth évoqua l'existence d'un pass. Déjà prendre un verre en compagnie de madame Preston était un grand honneur mais bénéficier de ses précieux conseils en matière de mode était encore plus génial. Elle enfonça légèrement ses ongles dans la paume de Barbie pour que son côté alcoolique et soûlarde - qui s'était immanquablement éveillé en entendant le mot "verre" - se rendorme. En sentant la peau blanche de sa cousine s'enfoncer sous ses ongles, elle relâcha sa prise le temps qu'elle savoure cette délicieuse douleur. Comme si de rien n'était Charlie adopta une voix légère et enjouée absolument charmante.

- Au risque de passer pour une affreuse dépensière - chose que j'assume complètement - je choisis la vente privée. On prendra le verre après, si madame Preston a encore un peu de temps. Ça te va, Barbie ?

Charlie s'efforçait d'être polie mais depuis qu'elle avait léché les seins de Barbie, elle avait décidé qu'elle se passerait pour toujours et à jamais de son foutu avis de lesbienne.

Quelle pétasse cette Beth Preston, Barbara s'écorchait la bouche à lui dire qu'elle était ravie de faire sa connaissance, alors que c'était une vieille bourgeoise aigrie, et elle faisait des allusions à la réputation de fille facile de Barbie. Ou de drogue ? C'était quoi un planning familiale au juste. Elle arqua un sourcil du genre méprisant à l'intention de son affreuse belle mère avant de se reprendre en lui faisant son plus beau sourire. Ok cette peau de vache était loin d'être agréable, mais il ne fallait pas pour autant passer pour une mal élevée. Utilité de boire un verre avec sa lesbienne de cousine et la vilaine belle maman ? Aucune. Autant allé faire du shopping, au moins la sortie aura servit à autre chose qu'écouter des âneries. Vexée ? Un peu. Elle s'apprêtait à répondre avant que Charlie lui enfonce violemment ses ongles dans la main. Garce.

- Oui génial, je suis partante pour la vente privée, dit Barbie avec le sourire le plus hypocrite du monde.

Elle caressait l'épaule de Charlie, de façon à ce que Beth ne le voit pas, en s'amusant à faire tomber sa bretelle de soutien gorge. Aucune utilité à par agacer sa Charlie chérie qui ne tarderait pas à paniquer de voir ce geste Ô lesbiennissime. Ce moment allait être long et ennuyeux, encore pire que la fois ou Cleo et elle s'étaient retrouvées en after dans les rues de Toronto, sans bus, ni train, ni taxi, tout une matinée, attendant désespérément un moyen pour rentrer à Degrassi sans déranger leurs parents qui auraient pu remarquer leurs pupilles extrêmement dilater.

[Hj: LE PLUS IMPORTANT C'EST DE POSTER.]

Une fois arrivées dans la boutique qui organisait la vente privée, Beth et ses deux "belles-filles" firent leur apparition dans la boutique. Aussitôt, des vendeuses se ruèrent sur elles pour les débarrasser de leurs manteaux, sacs, et autres choses pouvant les déranger durant leur shopping, prenant bien soin au passage de leur laisser leur Gold à portée de main ! Alors que Beth commençait à regarder les tailleurs de son styliste préféré, une idée génialissime lui vient à l'esprit. Elle s'arrêta net, et attrapa une vendeuse qui était restée à quelques centimètres de Beth, prête à lui lécher le cul si cette dernière le lui demandait. Mais elle n'était pas là pour ça. Une bien meilleure idée avait jailli. Elle demanda à la vendeuse de la faire entrer, elle et les deux adolescentes, dans la partie du magasin réservée aux robes de cérémonies. Puis, une fois toutes les 3 à l'intérieur, elle annonça :

- Les filles, vous allez être les demoiselles d'honneur de mon mariage avec Mr Shawell. Charlie, tu seras parfaite, on va te trouver une robe qui te mettra en valeur encore plus tes magnifiques yeux.

Elle se tourna vers Barbara, songeant au fait que non seulement elle était la putain qui se tapait SON Cruz, mais aussi que si elle était demoiselle d'horreur, elle devrait tout de même porter la même robe que les autres. Et là, ça coinçait pour Beth. Mais elle n'avait pas envie de perdre sa bonne humeur du jour, elle était bien décidée à acheter les robes de ses futures demoiselles d'honneur dont Charlie et Barbie feraient parties, et rien ne viendrait gâcher ça, pas même la pâleur de la nouvelle fille de son ami Ian.

- Et toi Barbara euh ... je suis sûre qu'après un passage chez mon coiffeur et quand ma maquilleuse se sera occupée de toi, ça ira !

Elle claqua dans ses doigts pour que la vendeuse amène une à une les différentes robes qu'elle avait à proposer, et dit :

- Alors, qui commence l'essayage ?

Invité

Ugo était loin d'être aveugle, à vrai dire, il avait été carrément choqué de voir sa mère quitter le lycée en compagnie de Barbie et Charlie...Bon Barbie était la putain officielle de Cruz donc, ça c'était plus ou moins compréhensible mais le fait que Charlie soit également de la partie ne laissait rien présager de bon. Après tout, cette conne de Thomas avait bien raconté à tout le monde qu'ils étaient fiancés, et à tout les coups, peut-être qu'elle se la jouait future Preston devant sa génitrice... Pas que cela le dérangeasse (ahah->) au fond, parce que quiconque prenait Beth Spencer Preston pour une idiote méritait son respect mais, c'était surtout l'occasion idéale afin d'égaliser les scores. Ugo s'était en effet pris une honte historique devant la majorité de ses camarades de classe, à cause de cette trainée. Il s'était retrouvé quelque peu dénudé et surtout pas vraiment à son avantage...chose qui faisait qu'on avait depuis, tendance à chuchoter sur son passage. Certes, Ugo en avait carrément rien à foutre que la plupart des pimbêches de Degrassi pensent que son pénis était ridiculement petit...chose qui, rappelons le, était du à la température plutôt fraiche (bien sûr !) et puis surtout au fait qu'il savait masquer les apparences au repos , mais Charlie ne pouvait véritablement pas s'en tirer aussi facilement. C'était comme si elle gagnait la guerre, alors qu'elle avait seulement su tirer son épingle du jeu d'une foutue et seule bataille...Pas seule, qui plus est, puisque Cruz avait du se rendre à sa rescousse. Bref, voir Charlie en compagnie de Beth était donc hautement suspect...
Armé de son Blackberry, le jeune homme avait de suite appelé, les esclaves de sa mère, c'est-à-dire ses multiples secrétaires blindées de diplômes en tout genre, feintant la plus haute importance et avait appris à l'aide du GPS de son chauffeur personnel qu'elle faisait quelques emplettes avec...ses deux belles filles... Cruz était devenu polygame ?
Les yeux ronds Ugo avait alors très vite appelé le magasin où se déroulait la vente privée afin de s'assurer de la présence de sa mère...changeant d'avis comme de culottes, et avait sauté dans sa voiture afin de rejoindre la joyeuse tribu, se délectant d'or et déjà du petit affrontement qu'il mijotait. Accueillit comme un roi par les vendeuses, parce qu'étant tout de même le fils de madame Preston, Ugo se fraya un chemin entre les vêtements de luxe, magnifiquement présentés sur des modèles...pas sur des ceintres comme dans les friperies...-enfin magasins où Charlie devait se vêtir- et s'approcha de sa mère pour déposer un baiser sur sa joue et déclarer, tout content :

"Bonjour maman, j'ai su que tu faisais quelques emplettes cette après-midi, alors je me suis dis que je pourrai éventuellement passer te saluer... Tu es radieuse, comme toujours."

Et esquissant le plus hypocrite sourire de sa vie, il se retourna vers les deux cousines, les toisant de la tête aux pieds :
"Salut Tas d'Os...mais...Ayant donc subtilement salué Barbie, il se retourna à nouveau vers sa mère, ajoutant d'un air faussement outré : Bah Maman... Tu peux m'expliquer ce que tu fais en compagnie de la plus grosse pute de Degrassi ? Pardonne-moi ma vulgarité...mais je crois que même papa lui a limé le cul..."

Délicat. Classieux. Au top du glamour ! (a)

Charlie était complètement emballée par l'idée de devenir la demoiselle d'honneur de Beth. Edgar était un personnage important à Degrassi - raison pour laquelle, elle avait couché avec lui - et leur mariage serait probablement ultra-médiatisée. Connaissant le bon goût de sa future belle-mère, elle voyait déjà son corps de déesse moulée dans une magnifique création d'un grand couturier français ou italien. Une robe dans les tons pastels qui mettraient en valeur son teint de pêche. Charlie échangeait son avis sur un modèle avec Beth quand Ugo fit son apparition. Très soap-opéra, le ton sur lequel il parlait. Légèrement surjoué comme s'il s'adressait à une caméra cachée. Charlie joua le jeu, tout en restant parfaitement calme.

- Quoi Chloé est dernière nous ? Surveilles ton langage mon amour c'est très mal de jurer devant sa mère. sermonna Charlie avec toute la bienveillance et le calme dont elle pouvait faire preuve à ce moment précis.

Même son regard bleuté ne la trahissait pas. Elle regardait Ugo sans sourciller, parce qu'il n'avait rien contre elle. Contrairement à Chloé, elle avait l'intelligence de faire l'amour uniquement avec des gens qui ne la photographiraient pas ensuite pour se venger ou la blesser. Charlie ne prétendaient pas être adorée par tous ses exs fiancés mais la plupart lui mangeaient tous dans la main, y compris Joey qui après l'avoir agressé c'était finalement gentillement rangé de son côté. C'était de toute façon dans leur intêret à tous de la servir, si ils décidaient d'être contre elle, l'adolescente avait largement de quoi pourrir l'existence. Elle était mineure et héritière de l'empire Thomas, elle n'était pas une pauvre escort girl genre Zahia D. Ugo allait enfin découvrir qu'elle n'avait rien de la pauvre fille riche et populaire sans cervelle qu'il s'imaginait. Charlie Thomas pouvait être le diable en personne.

Barbara commençait vraiment à s'ennuyer, entendre dire Beth, qu'avec sa cousine, elles allaient être les demoiselles d'honneur de son mariage la réveilla un peu. Encore demoiselle d'honneur d'un mariage avec quelqu'un de sa famille. Super. Ce serait mal poli de refuser, bien que l'envie y était. Pourquoi Barbie serait la demoiselle d'honneur d'une conasse frustrée qui pense que Barbara abrite tout un tas de MST.

- Super ! dit Barbie en regardant sa cousine puis Beth avec le sourire le plus hypocrite du monde. J'ai hâte !

Barbara se mordait la lèvres inférieur pour essayer de se canaliser et ne pas égorger cette chienne de Preston. Un tour chez sa coiffeuse et sa maquilleuse? Pour qui elle se prenait la vieille. Barbie était juste MAGNIFIQUE. Voir Ugo, le plus laid de tout les Preston l'insultait de tas d'os l'acheva. Trop, c'est trop ou encore c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Et en plus il insultait sa pétasse de cousine, mais pour qui il se prenait ce laideron. Barbie arqua un sourcil avant de lever les yeux au ciel.

- Madame Preston, dans d'autres circonstances je n'aurai jamais oser cet affront... pas envers votre pseudo notoriété mais par rapport à votre ancienneté. Mais là, c'est trop, vous me manquez de respect donc je vais en faire autant. Je ne veux pas être votre demoiselle d'honneur. Jamais une de vos coiffeuses touchera mes cheveux alors qu'elle ont déjà prit vos cheveux gras en main et ensuite ma coupe de cheveux est parfaite. Et franchement joué la Audrey Hepburn et ses bonnes manières ça ne vous va pas, regardez l'éducation que vous avez donné à votre fils et puis quand on entend tout ce qui se dit sur vous à Degrassi ça fait froid dans le dos ! Sur ce au revoir !

Depuis quand une femme qui se marriait avec son oncle méritait le respect de toute façon. Son fils archi moche qui se prenait pour un dieu alors qu'il était juste le vilain petit canard d'une famille scandaleuse. Une famille qui n'arrivait plus à balayer devant leurs potes tellement les déchets et les magouilles en tout genre s'encombrait. Pas que Barbie avait quelques choses contre les magouilles ou le scandale, mais leurs remarques, Beth Preston et son fils pouvait se les mettre. Tant pis si sa relation avec Cruz en payerait les conséquences. Puis franchement elle avait pas besoin de Beth pour allé à une vente privé, devait-elle rappeler qu'elle était Barbara Fergesson-Thomas ?

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