Just dance. Gunna be okay. [PV]

Cela fesait maintenant presque trois semaines que Gabrielle Eldrige était installée à Degrassi, et qu'elle endurait de lourdes heures de cours dans un lycée typiquement Degrassien. Dit carrément naze. Alors lorsque le vendredi arriva, la belle décida de se reprendre en main. Elle rentra chez elle au milieu de l'après midi, se fichant bien de louper quelques heures de littérature. Seule dans son immense villa, qu'elle partagait tant bien que mal avec ses soeurs, elle monta à l'étage et se dirigea vers la salle de bain. En quelques minutes, elle était nue et se glissait sous la douche. C'est ainsi qu'elle se prépara pour sortir, ce qu'elle n'avait pas fait depuis un certain moment déjà. Une bonne heure et demie plus tard, elle se tenait debout devant l'immense glace qu'arborait sa chambre de princesse. Elle pencha la tête sur le coté et souria. Elle s'était vêtue d'une jupe en jean taille haute, avec une petite chemisette Chanel et des talons éguilles marrons. Sa tenue la vieillissait assez. On lui en aurait donner bien cinq ans de plus. Ca lui donnait un petit côté agé, et donc beaucoup plus sexy. Son étiquette de lycéenne de dix septs ans lui collait à la peau depuis qu'elle était arrivée au Canada, mais elle ce soir c'était la célèbre fétarde qui s'en fichait pas mal de son jeune âge, qui allait ressurgir. Elle sortie de chez elle dans les allentours de vingt heures et décida d'aller dans un très bon restaurant Français. Elle adorait la nourriture française qui était raffinée et légère. Après avoir profité d'un très bon repas, seule avec toutes ses idées et objectifs du week-end. Dès qu'elle eu terminée en posant un énorme billet sur la table pour l'élégant serveur, elle prit un taxi qui l'apporta devant les belles portes du Diamant's Club. Tout le monde lui en avait déjà parler, surtout ses soeurs qui adoraient cet endroit. C'était sans doute l'endroit le plus génial du Canada. Elle sortie du véhicule et claqua la porte, tout en regardant l'immense batiment qui brillait de sa popularité. Son sourire se fendit en un sourire sexy, et son sourcil droit se releva comme à son habitude quand elle envisagait une merveilleuse soirée. Après être entrée et s'être remaquillée dans les toilettes pour Dames, elle se dirigea tout droit vers l'immense bar où elle commanda un Malibu. Tout en sirottant sa boisson, elle jeta un coup d'oeil à la piste de danse. Après quelques verres de sa boisson préférée, elle allait se déchener entre plusieurs beaux garçons sur la piste. Elle avait hate. Mais un Malibu était un Malibu et elle prit tout son temps à le sirotter, tout en croisant les jambes sur son tabouret.

Edgar venait de délaisser une tonne de dossiers plus ou moins importants sur le coin de son bureau en bouleau spécialement importé pour tapisser la pièce. Peu importe ce qui le réchauffement climatique et la déforestation de la planète. Pendant qu'il fermait son bureau, la femme de chambre avança vers lui inquiète, le téléphone à la main. Edgar las, devina que sa femme devait être encore une fois étendue ivre morte sur le sol. La pauvre femme devait être nouvelle et ne connaissait pas les habitudes de la maison. Elle deviendrait très vite indifférente au sort de son épouse qui ne savait plus comment attirer l'attention de son mari. Edgar prit une douche rapide avant de traverser le couloir. Il se heurta sur le corps inanimé de Mary qui avait un peu de vomi qui lui échappait de la bouche. Il l'enjamba pour enfiler sa veste et ordonner au chauffeur de le conduire au Diamant's Club. Mary serait probablement au même endroit à son retour au petit matin. Edgar n'arrivait même pas à éprouver de la compassion pour cette femme qui lui avait offert tout son amour, sa jeunesse et sa fortune. Rien n'était assez beau pour Edgar même pas l'amour. Installé dans le carré VIP en raison de son statut d'excellents clients, il chassait un éventuel gibier parmis les filles de la boîte et les escorts girls. Il aimait qu'on le désire pour son argent et se moquait qu'on couche avec lui que pour être rémunérer. Il se sentait encore plus puissant. Enfin une femme trouva grâce à ses yeux. Elle était blonde, avec une jupe haute qui lui sciait parfaitement et une candeur qu'il trouvait absolument délicieuse. Edgar envoya aussitôt son assistante lui chercher la belle demoiselle. Ce qu'elle fit rapidement.

"Monsieur Shawell vous invite à le rejoindre dans le carré VIP".

La jeune femme brune lui désigna discrètement l'endroit dans lequel une ancienne actrice au bras couvert de bleus à cause des piqûres de seringue, vidait une bouteille de champagne. C'était le coin le plus inaccessible de la boîte et il ne suffisait pas d'ouvrir les jambes pour y pénétrer. Edgar assit sur une banquette adressa un sourire discret et avenant à la jolie blonde qui regardait en sa direction, espérant qu'elle quitterait son tabouret pour le canapé à plusieurs milliers de dollars sur lequel il se trouvait.

Evidement Gaby ne se fit pas prier deux fois. Elle fit mine de finir sa boisson, qu'elle posa gentiment sur le comptoir avec un regard délicieux vers le serveur et suivit la jeune femme qui avait tout l'air d'être la petite boniche de ce Monsieur Shawell. Bien que Gabrielle était toute exitée pour s'être fait inviter au carré VIP en l'espace de six bonnes minutes, rien ne se fit voir sur son visage de princesse. Elle avait toujours son demi sourire sûre d'elle et son lourd regard. C'est ainsi qu'elle arriva à ce fameux carré, où elle s'installa près d'un homme d'âge mur. Elle jeta d'abord un regard à toutes les personnes qui avaient l'air de plus ou moins s'amuser, entourées de potiches blondes bien fringuées pour le peu qu'elles aient sur le dos. Evidement tout ressemblait plus à son pays d'origines et à toutes ses boîtes où elle avait avant l'habitude d'aller. Mais pour le moment Gabrielle se fichait pas mal de ce carré VIP puisqu'elle avait tout simplement envie de danser au milieu de la piste. Mais c'était vrai que la compagnie de cet homme, qui avait l'air très important, lui fesait envie. Elle reposa son regard sur l'homme qui l'invait invité à s'installer près d'eux. Elle lui servis un jolie sourire de remerciment et entreprit la conversation.

- Malheureusement pour vous, ce carré VIP ne m'impressionne pas davantage. Mais je pourrais peut être vous donner une deuxième chance si vous m'offrez une coupe d'un très bon champagne.

Dit-elle sur son ton joueuse qu'elle aimait abordée. Gabrielle ne supportait pas toutes ces filles bien trop faciles qui étaient tellement folles de la popularité. Comme si s'assoir dans le carré VIP du Diamant's allait être l'évènement le plus heureux de sa vie. Non, il en fallait plus pour Gabrielle Eldrige. Elle n'était pas comme toutes les filles de son âge qui courraient après la popularité dans leur petit lycée de Banlieue. Ce qu'elle aimait le plus c'était de s'amuser, avec originalité. Traîner avec une petite bande de pompomgirls, c'était dépassé. Ce qui était exitant pour elle, était pour le moment les hommes. La jeune fille n'était encore jamais sortie avec un homme très important, très riche et surtout très marié. Et elle était certaine que cet homme avait le profil. Peu être même que toutes les filles étaient folles de lui. Dommage pour lui que Gaby ne le connaissait pas, que ce soit de tête ou de nom. Mais tout ce qui concernait Degrassi ne la brancher pas vraiment. Bien que cette boîte était assez bien dans son genre.

Un regard approbateur de la part d'Edgar confirma à son assistante que la belle Gabrielle était à son goût et qu'elle pouvait donc s'éclipser. Edgar remarqua l'aisance de la jeune femme nullement impressionnée par le faste du lieu. Plus d'une aura perdue ses moyens, facilitant l'accès d'Edgar à leurs sous-vêtements et parfois même à leur virginité. Edgar apprécia son aplomb qui lui rappelait celui d'une autre jolie blonde Rain Evans qui était en faites une sale chienne qui méritait la mort. Mais ça c'était un autre problème. Depuis la trahison de son assistante et ancienne amante, il comptait bien empêchée la montée et l'ascension sociale de ses conquêtes. Les femmes étaient des êtres faibles et il regrettait d'avoir permis à une d'entre elle d'être à la tête de ville de Degrassi. L'air amusé d'Edgar devait sûrement mettre en confiance Gabrielle qui ne devait pas se douter des idées de l'homme politique.

- Je peux même vous offrir la bouteille et assez de bijoux pour vous faire perdre la raison.

répondit Edgar avec une certaine vantardise. Toutefois il était sincère et pas tellement en dessous de la réalité. Ses comptes en Suisse et autres paradis fiscaux suffiraient largement à combler chacun des besoins de la jeune femme dont les yeux envoûtaient complètement Edgar. Il commanda une nouvelle bouteille de champagne pour s'assurer que l'alcool serait frais et conviendrait aux exigences de sa belle inconnue. Pourtant Edgie ne se faisait pas d'illusions, elle était bien trop naïve et inexpérimentée pour savourer le goût du champagne de qualité lui offrait. Le machisme d'Edgie le poussait à sous-estimer l'intelligence des femmes et en dépit de la beauté de Gabrielle pour lui, il n'était qu'une femme. Donc bien peu. Ca ne l'empêchait pas de la courtiser et de la vouloir dans son lit. Un sourire séduisant éclaira le visage austère mais néanmoins agréable du quadragénaire. Il lui tendit une flûte de champagne d'une main pendant qu'il tenait la sienne de l'autre.

- Je m'appelle Edgar Shawell. Et vous ?

La détermination d'Edgar lui arracha un sourire amusé. Il avait l'air tellement sûr de lui, comme si toutes les filles étaient folles de lui sans même qu'il le cherche vraiment. Malheureusement pour lui, enfin d'un point de vue générale, Gabrielle n'était pas une fille facile. Elle s'amusait à les faire patienter jusqu'à qu'ils n'en puissent plus de désir. Certains hommes aimaient, certains s'énervaient. Mais elle s'en amusait tellement. Elle savait que dans tous les cas, elle pourrait trouver un autre homme qui deviendrait un nouveau jouet, en quelques minutes. Finalement, de son côté aussi elle était sûre de sa petite personne. Elle se fichait bien des préjugés des gens ou de la popularité, tant qu'elle profitait de la vie tout allait bien. De toute façon, rien n'était jamais en travers de son chemin. Edgar Shawell se présenta poliment alors Gaby en fit de même.

- Enchanté Edgar. Je m'appelle Gabrielle Eldrige.

Elle souria une nouvelle fois quand l'homme lui remplit sa coupe de champagne. Elle la prit du bout des doigts et commença à la déguster. Le champagne était sa boisson préférée. Elle avait l'habitude d'en boire souvent, et n'avait que le meilleur chez elle. Enfin du moins, dans les réserves de son père qu'elle emprintait toujours. Elle reposa sa coupe quand il sortit le grand jeu, du champagne aux bijoux. Elle croisa les jambes et le regarda d'un air amusé.

- Rien de plus, que je n'ai déjà ?

La qualité première d'Edgar était l'entêtement. Il avait voulu appartenir à la famille Spencer et avait tout fait pour que cela arrive. Et la liste de ses désirs accomplis étaient très longues. Malheureusement l'un de ses plus grands rêves restait toujours hors de portée. Beth Preston n'était toujours pas sienne. Edgar ne s'y était toujours pas fait et en attendant de réussir son projet, il faisait l'amour avec d'autres et leur faisait payer son échec. Gabrielle se présenta et Edgar chercha rapidement quelle autre personne du nom d'Elridge appartenait à son cercle. Par son cercle comprenez les gens qui lui ressemblaient ou sinon plus ceux qui travaillaient pour lui. Il se rappelait maintenant qu'une certaine fille Eldrige tournait autour de son fil Césair. Sa fierté. Il se rappelait de cette jolie blonde qui travaillait pour Bethany même si il n'arrivait pas à savoir si les deux jeunes femmes appartenaient à la même famille. En attendant de déterminer si elles étaient soeurs ou cousines, Edgar continuait de séduire la belle Gabrielle qui avait l'air moins futile que les autres adolescentes de son âge.

- Est ce que vous essayez de me tester Mademoiselle Eldrige ? Si c'est le cas, sachez que j'adore ça.

Gabrielle était magnifique et sophistiquée tout ce qu'il aimait et recherchait chez les femmes. Oui Edgar avait beau détesté les femmes les trouver superficielle et inférieure, il savait parfois reconnaître les qualités de certaines d'entres elles. Soigneusement triées sur le volet bien entendu et ceci grâce à son Edg-radar. Les heveux blonds et soyeux de Gabrielle s'étalaient sur la banquette du Carré VIP et Edgar s'imaginait déjà lui tenant fermement une poignée de sa chevelure pendant qu'il lui ferait regretter d'avoir croiser sa route. Il allait la soumettre comme toutes les autres. La soumettre parce qu'il ne pouvait pas le faire avec Bethany. Il envisagea l'espace d'un instant d'épargner cette jeune femme angélique mais diablement intelligente. Il pouvait peut-être lui redonner une chance et faire d'elle une Rain Evans en la bridant beaucoup plus cette fois. Il la manipulerait totalement en allant peut-être même à l'encourager à se teindre les cheveux en noir comme Beth. Un sourire malicieux dévoila ses dents blanches et parfaitements alignés qui vu suivit par un petit clin d'oeil amusé.

- Toutefois je ne suis qu'un homme politique influent et fortuné, je ne sais peut-être plus à quoi rêve les belles jeunes femmes blondes qui se laisse corrompre avec une coupe de champagne... Eclairez moi Gabrielle. Qu'attendez vous de la vie et des hommes ? Il déposa sa flûte et prit sa main dans la sienne avant de la porter à ses lèvres pour un tendre baise-main. Je suis certain de pouvoir vous l'offrir.

Audrey Hepburn avait toujours été l'idole de Gabrielle. Depuis son plus jeune âge, elle désirait plus que tout au monde devenir actrice. Et il fallait dire que Gabrielle optenait toujours ce qu'elle désirait. La jeune fille tenait son entêtement de son cher père. Puissant homme d'affaire, il était rarement présent dans leur immense appartement. Mais les filles Eldrige avaient toujours su l'admirer. Il était intelligent, grand, puissant. N'était-ce pas la perfection ? Il lui avait toujours appris à se montrer digne d'elle même, digne de ses origines. Dès le plus jeune âge, elle s'était faite une idée réelle d'elle même. Elle était belle, maligne et intelligente. Gabrielle avait tout pour réussir et avoir ce qu'elle voulait. Mais en étant rapatrié à Degrassi, elle avait pour la première fois, eu peur de tout perdre. Bien que leur pavillon était immense et se situait dans le plus beau quartier de la ville, ça ne lui suffisait pas. Il n'y avait plus ce petit quelque chose des Etats Unis, qui fait toute la différence. Les rues bondées de mondes, des gens souriants et drôles. Des boîtes où tout le monde était sexy, des soirées délirantes. La magie américaine. Elle balaya la salle du regard et fit la moue. L'endroit était sympa, mais il n'y avait rien de très existant. Elle reposa son regard sur Edgar. Même l'idée de coucher avec un homme d'âge mur, marié, avec sans doutes des enfants mais surtout très riche, ne l'excitait plus. Elle prit une nouvelle gorgée de Champagne. Elle afficha un petit sourire amusé à ses questions.

- Ca fait déjà un moment que je n'attends plus rien de très conviviale chez un homme.

Elle se pinça la lèvre inférieur et se pencha, comme pour lui dire un petit secret, ce qui réveilla une partie de son intimité.

Mais j'adore les hommes qui savent s'amuser un peu. Les coincés aux tables VIP, ça n'a rien de très excitant... Alors si vous voulez vraiment avoir de l'effet sur moi, surprenez moi.

Elle souri, se rasseye confortablement et croisa les jambes. Elle le mettait dans une situation délicate, ça l'amusait. Elle avait hâte de savoir jusqu'où il pourrait aller. Ce soir, elle avait décidé de s'amuser mais surtout d'amuser les autres. Ils avaient tous besoins d'être un peu décoincé, et de prendre leur pied.

Hj : Pas de soucis Wink

Edgar trouvait que Gaby était une femme sensée. Une chose assez rare puisque par nature elles étaient frivoles et inconstantes. C'était scientifiquement prouvé. Même Dieu était de son avis. Edgar alluma son cigare et souffla une forte bouffée de fumée au-dessus de la tête de Gabrielle lui dessina une auréole éphémère. Elle avait tout d'un ange et sans apparente pureté donnait à Edgar des envies de la salir et de la détruire. Il passa son bras derrière elle et sentit que malgré son jeune âge, elle était déjà blasée de tout. Comme si elle avait tout connu et comme si ce monde n'avait plus rien à lui offrir. Edgar était certain en son fort intérieur que cette petite bêcheuse ne connaissait encore rien de l'amour, le vrai, celui qui vous déchirait le coeur. L'amour véritable qu'il ressentait pour Bethany était un sentiment que les petites filles comme Gabrielle ne pouvait pas encore connaître. Edgar retrouvait dans le regard assuré de l'adolescente un peu de Bethany et de l'indifférence qu'elle avait à son égar. Il avait envie de lui fracasser le crâne avec la bouteille de champagne qu'il partageait. Gabrielle Elridge était trop arrogante et elle devait être corrigée comme un chiot désobéissant. Edgar allait se charger de son éducation et ~~briser~~ sauver son âme comme il l'avait fait pour sa pauvre épouse Mary.

- Vraiment ? s'enquit Edgar pendant qu'il tapait dans ses mains ce qui eut pour effet de sortir de leur endormissement ses hommes de mains. Ils se chargèrent de vider entièrement le carré de VIP, laissant ainsi Mademoiselle Elridge et lui même seuls. Un sourire malsain se dessina sur le visage d'Edgar qui se rapprochait dangereusement de l'adolescente. Il huma son visage avant d'enrouler sa langue autour du lobe de son oreille tandis que sa main remontait le long de sa cuisse.

- Surprise. murmura t'il avant d'appuyer tout son poids sur Gaby pour qu'ils passent tous les deux à la position horizontale.

Toutes ses phrases précédentes n'étaient que des appels au viol. Elle avait envie de lui il en était certain. Dans le cas contraire, il se chargeait d'apprendre la vie à une petite allumeuse. Edgar croisa les doigts pour qu'il soit vierge et cette pensée renforça son érection qu'il pressa entre les cuisses fermées de Gaby. Sa blondeur angélique réveillait la bête monstrueuse qui lui faisait office d'âme. Cette dernière se régalait déjà du festin qu'ils allaient faire. Il était l'homme et elle allait sentir sa douleur d'être née femme. Edgar arracha d'un coup sec la chemisette de Gabrielle dévoilant ainsi sa poitrine menue mais ferme. Exactement ce qu'il aimait. Edgar lui attrapa les poignets et lui coinça au dessus de la tête pour l'empêcher de bouger. Sa langue s'insinua entre les lèvres de Gaby pour rejoindre la sienne... Très bientôt elle serait à lui. Il la posséderait et la déposséderait de tout amour propre.

Depuis qu'elle était arrivée à Degrassi, Gabrielle n'avait trouvé d'hommes à son pied. Les jeunes de son lycée n'avaient rien de très exitants. Ils cherchaient tous la gloire, et couraient après la popularité. Mais qu'était donc la popularité dans un lycée ? Ce n'était rien du tout. Gabrielle se fichait bien qu'on la connaisse là-bas ou non. La vraie célébrité n'était-elle pas ailleurs ? Elle regarda Edgar avec un sourire malicieux. Elle n'avait flirté avec aucun homme depuis son arrivée, et autant vous dire qu'elle en avait très envie. Là, maintenant. Gaby n'était pas le genre de filles à allumer pour rien, à se faire désirer et à ne rien donner. Ce qu'elle aimait, elle, était de donner le plus de satisfaction possible. Elle n'était pas une débutante, une jeune qui ne savait pas quoi et comment faire. Ce n'était pas forcément une question d'experience, mais d'envie, de désir et peu être de caractère. Gaby ne perdit pas une occasion d'embrasser Edgar, qui se révéllait plus exité que passioné. Elle souria quand il l'embrassa dans le coup, tout en les allongants tous les deux. Gabrielle était pleins de désirs. Quelle était la chose la plus importante quand on couchait avec quelqu'un ? Pas qui il était, mais qui il pourrait être. Et elle avait perçut chez Edgar, une grande popularité, un homme d'affaires important. Elle ne sortait pas avec n'importe qui, se fesant prendre sur un canapé dans une boîte pas très branchée. Gabrielle était un object de luxe, quelque chose qui avait autant de valeurs qu'une superbe voiture ou une immense villa à quelques millions de dollars. Et ce n'était certainement pas en couchant avec Edgar, qu'elle perderait cette fierté là. Non, elle était superieure à ça quoi qu'il advienne. Et cette pensée, la fit sourire. Réellement. Elle embrassa avec fouge Edgar, tout en enlevant sa veste et sa chemise, avec des gestes bien précis.

Cette fille là voulait vraiment réussir et n'avait apparemment aucune retenue. Dommage. Edgar aimait qu'on lui résiste il aimait se sentir comme le lion qui maintenait une frêle gazelle entre ses grosses pattes de félin. Il voulait faire souffrir. Gabrielle le déshabillait et il n'avait qu'une envie lui mordre l'intérieur des cuisses juste pour avoir le plaisir de l'entendre gémir de douleur. Garce. Toutes les femmes sauf Bethany étaient des chiennes assoiffées de sexe. Edgar se sentait déjà ramollir mais le sexe d'un Shawell ne disait jamais non à un trou. L'honneur. C'était lui qui lui faisait tenir le cap et qui lui donnerait le courage de sauter cette donzelle sans pudeur. La blondeur aujourd'hui n'était plus un gage de pureté et il le regrettait tandis qu'il pétrissait avec hargne les petits seins blancs de Gaby. Edgar releva à peine la tête quand l'une de ses assistances franchit le seuil avant de quitter la pièce en marmonnant un désolé. Le carré VIP s'était vidé chacun sachant qu'il fallait laisser la place quand le Roi Shawell décidait de s'accoupler et de déverser sa semence. Edgar dénoua sa cravate, le visage un peu rouge, pour maintenir et attacher les poignets de Gabrielle au-dessus de sa tête. Totalement nue la jeune fille ne perdait rien de sa beauté et retrouvait un peu de sa virginité sûrement perdue sur les sièges arrières d'un utilitaire. Edgar la retourna pour la mettre sur le ventre pendant qu'il laissait tomber son pantalon sur ses chevilles. Les fesses de Gabrielle étaient blanches et pâles, lisses et fermes comme celle d'un nouveau-né et sa main s'abattit sur ses dernières les marquant d'une trace rouge.

- Tu ne pleures pas ? demanda Edgar avant de retirer sa ceinture et de la plier en deux.

Il caressa ses fesses avec la lanière en cuir et parcouru son dos avec la boucle. Edgar bandait comme jamais et il attendit quelques secondes la réponse avant d'abattre la ceinture sur son postérieur.

- Et maintenant ?

En quelques mouvements, Gaby était déjà allongée face à cet homme qu'elle avait rendu fou en l'espace de quelques minutes. Elle jeta un regard à l'immense pièce autour d'elle qui s'était rapidement vidée. Elle se mordit les lèvres en imaginant l'influence et le pouvoir d'Edgar. En y réfléchissant ce n'était pas la sécurité qu'elle aimait chez les hommes forts, mais c'était l'admiration qu'elle pouvait ressentir pour eux qui l'excitait. Gabrielle n'avait que dix huit ans mais elle était déjà ambitieuse et voulait obtenir cette reconnaissance. Pour elle, les hommes n'étaient rien. Les femmes étaient beaucoup plus intelligentes et perspicaces, elle le savait bien. Elle pouvaient tout obtenir des hommes, et ça c'était leur plus grand pouvoir. Gaby regarda Edgar se retrouvait nu aussi vite qu'il massait sa poitrine. Elle sentait sa main se refermer sur ses petits seins et appuyer avec fermeté. Gaby avait envie d'oublier qu'elle n'était qu'une adolescente et qu'elle ne pouvait pas espérer plus grand qu'un diplôme de fin d'études pour le moment. Elle rêvait de devenir femme, d'être forte et indépendante. Elle rêvait de rendre tous les hommes fous. Plongée dans ses pensées, elle ne se rendit compte qu'elle était déjà sur le ventre que lorsqu'elle sentit une main claquer sur ses fesses. La claque la fit sursautée. Elle afficha un petit sourire coquin. Elle tourna légèrement la tête vers Edgar et regarda son visage rougir et son regard ambitieux. Elle n'eu pas le temps de dire quelque chose, qu'elle vit sa ceinture rebondir sur ses fesses. Cette fois-ci elle n'afficha pas un sourire, et sursauta. Elle se retourna rapidement pour se retrouver assise face à Edgar. Gabrielle n'arrivait pas à savoir si elle était au summum de l'excitation ou de la peur. Elle eu un léger frisson. Elle regardait Edgar avec intensité, pour tenter de comprendre et d'imaginer la suite.

- Je n'ai pas pour habitude d'être soumise.

L'érection qui déformait le boxer d'Edgar devenait quasi douloureuse tandis qu'il contemplait le cul nu et rougi de Miss Eldrige. Rien ne l’excitait plus que la violence et l'assurance de sa domination sur l'espèce féminine. Comme il n'était pas un salaud et que Gaby n'était pas - encore - l'une de ses escorts girls qu'il rémunérait grassement pour endurer ses sévices, Edgar se retint de la pénétrer brutalement par derrière. La gorge serrée, il se mordit la lèvre inférieur en croisant le regard de la jolie blonde. Il avait envie de la soumettre mais n'avait aucune envie de la forcer en tout cas pas sans son contentement. Edgar était curieux de la voir rester en dépit des coups et sans forcer son admiration, Gabrielle éveillait son intérêt. Il sentait la chaleur qui émanait de son corps nu et sa main mourrait d'envie de la frapper à nouveau. Ses doigts le démangeaient avides de découvrir tous ses recoins.

- Je te l'ai déjà dit tout à l'heure je te donnerais tout si tu m'obéis Gabrielle. Acceptes tu de devenir ma soumise ?

Hj : c'est pourri mais je me rattraperais au prochain post promis

Gabrielle fut surprise qu'Edgar s'arrête, même si elle savait très bien ne pas faire paraître ses sentiments et ses peurs, elle avait été tétanisée quelques secondes de ne pas pouvoir sortir de cette situation de son plein gré. Elle fut rassurer quand Edgar lui proposa quelque chose. Elle sourit amusée. Que pouvait-il lui donner de plus qu'elle n'avait déjà ? Gaby vivait avec ses sœurs, dans une immense villa et vivait sur l'héritage de ses parents. Elle était belle à croquer, elle était intelligente. Tout ce qui manquait à sa vie était de réaliser son rêve: d'être une actrice connue et reconnue. Elle n'avait besoin de rien d'autre que d'accomplir sa destiné. Elle ne vivait que pour cette belle ambition. Gabrielle était indépendante et débrouillarde, elle n'avait pas besoin d'un prince charmant à ses côtés pour l'enlacer quand elle était triste et être présent quand elle se sentait seule. Elle fit mine de réfléchir quelques secondes à la proposition d'Edgar et s'y intéressa.

- Si c'est d'argent que tu parles, je te ferais remarquer que mon corps est bien trop précieux pour en faire un marché. Et en plus, je n'ai pas besoin d'argent. De ce côté là, tout va très bien pour moi.

Gabrielle le savait, elle était provocante. Mais elle ne pouvait pas s'en empêcher, elle était comme ça. Elle n'aimait pas que les hommes se sentent supérieurs à elle, tellement elle se sentait elle même supérieure à eux. Elle ne réfléchissait pas avec son cul comme eux pouvaient le faire. Et c'était ça qui faisait toute la différence.

Edgar n'avait pas l'habitude que les femmes lui résistent. Son visage sec se ferma d'autant plus en entendant les mots de Gaby. Il ne croyait pas aux mots qu'elles prononçaient. Il avait envie de refermer ses doigts autour de sa gorge pour ses mensonges y restent coincés. Il regarderait son visage devenir livide tandis qu'il extirperait la vie de son corps. Elle ne serait alors plus cette adolescente qui se refusait à lui mais juste une poupée sans vie qu'il pourrait soumettre. Ses bras l'encerclèrent et la serrèrent contre son torse. Les boutons de sa chemise s'appuyaient contre sa joue. Sa main immense par rapport au visage frêle de Gaby se posa sur ses longs cheveux blonds pour les caresser. Sa voix n'était plus qu'un souffle.

- Alors fais le pour l'aventure, le frisson, pour l'excitation que tu as ressenti à l'instant avec moi.

D'un geste il croisa les bras de la jeune femme dans son dos. D'une main il sortit une corde vieillie de la poche de son smoking. Il mordilla la lèvre supérieure de Gaby et laissa sa langue parcourir son cou délicat. La corde n'avait pas quitté sa main et frottait contre le corps jeune et tonique de celle qu'il désirait soumettre.

Au fond Gabrielle était seule, elle vagabondait entre son immense maison, le lycée et les boutiques. Elle vivait avec ses sœurs, mais elles avaient leurs vies à vivre et n'étaient pas aussi souvent à la maison qu'au début. Après les nombreuses fêtes qu'elles avaient donné pendant les vacances, la maison semblait bien vide. Gaby se raccrochait à ses ambitions et ses rêves. Mais ce n'était pas assez pour remplir ses journées et ses week-ends. Quand elle sentit Edgar la serrait contre elle, elle eu presque envie de pleurer. Elle n'avait pas l'habitude d'être mal menée par un homme, il semblait trop pressé et pressant. Gaby se sentait presque étouffée dans ces grands bras qui ne l'excitaient plus. Elle aperçu quelques secondes quelque chose dans les mains d'Edgar. Elle su qu'il était trop tard pour reculer. Il était un homme de pouvoir, reconnu. Il pouvait jouer un rôle important dans la destinée de Gaby, en bien ou en mal, et il était temps qu'elle choisisse. Elle souffla un instant dans son cou, et se laissa aller aux baisers d'Edgar. Gabrielle était forte, et savait encaisser. Elle ferma les yeux, et pressa alors sa poitrine contre le torse d'Edgar. Elle rouvrit les yeux et le regarda, prête à succomber à ses désirs et fantasmes - presque admirative de son pouvoir et de sa grandeur face à Gaby qui était alors obligée de capituler.

- Je veux être en haut de l'affiche. Souffla-t-elle comme un compromis, dans le cou d'Edgar, avant de l'embrasser doucement.

- Tu le seras Sunshine.

Leurs souffles se mêlèrent avant leurs lèvres se mêlèrent. Edgar ne pensait bien à rien sinon qu'à la douce chaleur émise par Gaby qui était pourtant nue. Sa main agrippa sévèrement ses bras et il l'a mis dos à lui pour pouvoir la lier avec la corde. Ses gestes étaient à la fois secs mais il achevait chacun de ses noeuds par un baiser sur sa clavicule ou sur son poignet. Edgar ne mentait pas il ferait réellement d'être une star. Parce qu'elle en avait l'étoffe. Même à sa merci, elle restait splendide. Une jument sauvage qui ne demandait qu'à être domptée. Sa voix était rauque, son ton haché tandis qu'il lui demandait de s'allonger sur le ventre. Edgar leva ses cheveux blonds pour baiser sa nuque puis sa langue descendit le long de son corps. Quand il la sentit prête et pantelante de désir, Edgar se redressa pour contempler son œuvre. Son sexe était dressé prêt à la pénétrer mais il manquait un détail. Après un dernier baiser, il commença à frapper le corps de Gabrielle avec application.

[...]

Les Kinney avaient comme à leur habitude été des hôtes merveilleux. En comprenant qu'Edgar était accompagné il avait tout mis à sa disposition pour que sa soirée avec Gabrielle se déroule sans accroc. Edgar et Gaby avaient été escorté dans une chambre privée et insonorisée avec des draps de satin qui avaient glissé avec volupté sur le corps de la jeune fille. Edgar avait appris à retenir ses coups selon le plaisir que sa partenaire en retirait. Le soleil pointait désormais derrière le lourdes tentures et Edgar était douché et rasé de près. Comme s'il n'avait pas fouetté une adolescente avide de célébrité.

- Voici les coordonnées de Manny Santos. Elle tourne un film actuellement, je t'ai décroché une audition.

Gabrielle se réveilla dans l'immense et belle chambre où elle avait passé la nuit avec Edgar. Elle ne se rappelait même pas s'être endormie dans ces draps de satin. Elle n'avait pas dû dormir longtemps vu la fougue d'Edgar pendant leur soirée. Elle s'assit au bord du lit, nue, et balaya ses cheveux entre ses mains pour avoir l'air plus coiffé. Ses longs cheveux blonds et ondulés lui donnaient un air de bohémienne, surtout au réveil. Edgar était déjà habillé et semblait prêt à partir. Sans même lui jeter un coup d'œil, elle se glissa dans la douche, l'histoire de quelques minutes, pour se rafraichir. Elle se revêtit de sa robe de la veille, et enfila des scandales qu'elle avait toujours dans son sac. Elle appliqua son rouge à lèvre préféré et sortit rapidement de la salle de bain pour s'avancer vers Edgar. Elle afficha un sourire sexy quand il lui parla de Manny Santos, l'actrice célèbre de Degrassi. Une audition pour son film valait bien quelques marques dans le dos. Elle eu envie soudainement de sauter dans les bras d'Edgar, en vue de tout ce qu'il allait pouvoir lui offrir. Mais elle fit mine d'être toujours aussi nonchalante, et déposa seulement un baiser au coin de ses lèvres. Elle s'approcha et serra sa poitrine une dernière fois contre lui.

- Merci Edgar Shawell. dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Hj : je conclus et je ferais un post avec Manny. Ca te va ?

HJ : Yes

Ils se reverraient forcément. Edgar était tombé sous le charme de cette petite bombe qui s'était offerte avec lui en l'échange d'un soutien dans sa future carrière. Edgar posa sa carte visite sur la table ainsi que de quoi payer le taxi et plus. D'un blanc crème, son nom sur la carte était élégamment écrit en lettres cursives. L’influence positive de Beth sur ses affaires. Elle avait fait changé ses cartes de visite un peu ringarde pour quelque chose de plus élégant et raffiné à l'image du couple qu'il formait si on évitait de gratter la couche de peinture. Edgar resserra son nœud de cravate et laissa un généreux pourboire à la fille de l’accueil et aux Kinney. Une berline sombre l'attendait déjà devant l'immeuble une rude journée s'annonçait pour l'avocat.

[FIN]