Chloé avait fait la gueule durant tout le trajet... Et pour cause : ça ne l'enchantait vraiment pas de se rendre chez les Thomas, même pour faire plaisir à son petit ami. D'ailleurs, elle ne captait pas en quoi c'était plaisant pour lui de voir la Queen-Bee la dévisager de la sorte. Car elle ne se cachait pas de ses élans de dégoût, tout comme Chloé ne dissimulait pas sa démotivation la plus totale pour partager un verre avec eux. Ça n'était pas sa place, et tous les efforts pour le lui faire comprendre étaient inutiles puisqu'elle le savait déjà. La Bad Circle profitait de la naïveté de certains, vendait sa came à d'autres, mais elle ne se mêlait pas à toutes ces personnes populaires et admirées au lycée, voir adulées dans le pire des cas. Cruz -et Ugo- avait été une exception... C'était sans doute pour cela qu'il ne comprenait pas pourquoi elle ne faisait pas risette quand il tentait de détendre l'atmosphère. Elle avait passé tout le trajet le visage tourné vers la fenêtre, le regard un peu perdu dans le vide.

Et finalement, ils s'étaient retrouvés là, dans l'immense demeure des Thomas. Trop grand, trop luxueux, trop... trop ! Son jugement n'était en rien objectif, puisqu'elle avait menti à plusieurs reprises pour s'offrir un tel luxe, auprès de ce crétin de Julian. Ce soir, alors qu'elle était partie pour se plonger dans un mutisme sans faille, critiquant mentalement tout ce qui croisait son regard, Cruz en décida autrement. « Je sais pas, je vais voir... Comptes-tu me livrer en pâture à Charlie et sa cours ? » Elle cherchait encore l'arène de sa mise à mort, vu les regards noirs qu'elle récoltait depuis leur départ du lycée.

Il soufflait, preuve qu'elle le gonflait. Et dans le fond, elle s'en réjouissait car se retrouver ici, entourée de gens qui ne pouvaient pas l'encadrer, n'avait rien d'agréable pour elle. Tout comme les mots qu'il lui balança en pleine face, au sujet du terrain vague et de ses fréquentations. Chloé se figea quelques instants, regarda Cruz avec un brin de surprise mêlé à de la déception. « Ok... Ma bande de cas soc'... » Peut-être qu'elle aurait dû prendre la direction du terrain finalement, au lieu de le suivre jusqu'ici. Peut-être qu'il aurait été préférable de retourner dans son milieu à elle, avec ces paumés que Cruz méprisait avec talent. La blondinette bouillonnait intérieurement, serrant doucement ses petits poings. Ils arrivaient à nouveau à la limite de l'implosion, où l'envie de frapper l'autre se veut grandissante et difficilement contrôlable.

« J'ai ramené mon cul ici pour toi... Alors tu sais ce qu'elle te dit la cas soc' ?! » Forcément, elle l'avait pris pour elle, aux vues des heures qu'elle avait pu passer là-bas, du fait qu'elle intégrait elle-même ce groupe, certes peu fréquentable... Elle le toisa de la tête aux pieds et soupira à son tour. Puis elle tourna les talons, et au lieu de se diriger vers la sortie, elle décida de partir à la recherche d'un bar -ou tout ce qui pouvait abriter des alcools puissants. Du vin ? Pas assez fort ! Et puis les bouteilles poussiéreuses de bourgeois péteux, ça n'était pas son truc ! Chacun ses critères et son standing. « Putain, il va me falloir un gps pour m'y retrouver dans cette baraque ! » - grogna-t-elle entre ses dents, pour elle-même.

Susceptible ? Oh oui qu'elle pouvait l'être ! Et jamais à moitié ! Pour le coup blessée par de tels propos -venant plus particulièrement de lui- Chloé avait préféré lui tourner le dos et voir ce qui se passait un peu plus loin. Mieux valait s'éloigner un moment l'un de l'autre pour faire retomber la pression. C'était ça ou essayer de le choper par les cheveux pour lui taper la tête contre le mur jusqu'à ce qu'il comprenne qu'elle se faisait violence pour rester ici, sous les regards chargés de mépris de leurs hôtes. Et si ça n'était pas les yeux de Charlie qui la mitraillaient, la Queen-Bee déversait son venin sur elle, médisante au possible. On la comparait à la reine des abeilles ? Cette fille était une véritable vipère. Chloé fit preuve à nouveau de self contrôle en retenant sa réplique, se contentant d'un sourire hypocrite au lieu de lui proposer de commencer par dépouiller son propre portefeuille. Elle ne faisait que lui rendre ce qu'elle lui adressait. A croire qu'il n'y avait pas plus fausse que Charlie... Même Barbie -et son corps en plastique- paraissait plus vraie, authentique.

Noah l'avait interpellé, lui demandant l'air de rien si elle avait de quoi fumer. « Je ne fais jamais de cadeaux. » -lança-t-elle, comme s'il était bon de rafraîchir la mémoire à ces petits friqués, qui devaient sans doute penser qu'elle partagerait quoique ce soit pour se faire intégrer, ou du moins mieux accepter. « Aide-moi à trouver du whisky ou de la vodka et peut-être que... » Elle laissa se phrase en suspend et observa alors Noah en attendant sa réponse.

Noah était d'accord pour un échange de bons procédés. Il l'aidait à se repérer dans cette gigantesque baraque, lui trouvait un petit remontant bien alcoolisé, et elle le fournissait en retour. Ces verres -car elle ne comptait pas n'en descendre qu'un seul- valaient bien une ou deux têtes... Tout allait dépendre de ce qu'il allait lui servir ! La prenant par le bras, il la guida à travers la maison. Noah avait l'air d'être un mec sacrément perché... Mais étrangement, c'était peut-être bien l'un des seuls qui ne dérangeait pas Chloé ici. Il se montrait simple et spontané, balançant alors tout ce qui lui traversait l'esprit. Ce genre de franchise et d'attitude étaient appréciées de la blondinette, qui se détendait peu à peu en se laissant guider. Noah l'entraîna dans un bureau, à la décoration certes étudiée dans le moindre détail et luxueuse, mais qui au premier abord ne présentait aucun bar. Même mini. Il n'y avait même pas l'ombre d'une bouteille, hormis celle en cristal, remplie de scotch, qui trônait sur le bureau en bois sombre. Et pourtant, Noah sembla parfaitement savoir ce qu'il faisait, se dirigeant vers la bibliothèque. Eum... Elle ne lui avait pas demander de l'assommer avec un bouquin barbant, mais bien de lui trouver de l'alcool fort. Qu'est-ce qu'il foutait ?

En le voyant ainsi taper contre la bibliothèque à plusieurs reprises, elle cru d'abord qu'il se foutait de sa gueule. Mais lorsque la dite planche laissa apparaître quelques bouteilles et des liasses d'argent, elle comprit qu'il connaissait très bien la demeure des Thomas, dans ses moindres recoins et cachettes secrètes. « Pas mal le coup de la bibliothèque ! » -lança-t-elle, avec un léger sourire en coin. Noah lui lança alors une liasse, qu'elle rattrapa tant bien que mal sur le coup de la surprise. Elle regarda les billets vert, et tiqua à sa réflexion. Le clin d’œil avait beau refléter la taquinerie dont il pouvait faire preuve, Chloé reposa immédiatement l'argent sur le bureau. « T'es un vrai comique, toi ! » Elle pouvait mentir, manipuler et dealer... Mais elle ne comptait pas voler, malgré tout ce que pouvait affirmer Charlie Thomas.

Chloé laissa se dessiner un sourire plus franc sur ses lèvres rosées, alors qu'il mettait la main sur une bouteille de vodka. Parfait ! Se retournant, elle s'empara des verres sculptés destinés au fameux scotch et les tendit à Noah. Puis elle se hissa sur le bureau et y posa donc ses fesses, attendant presque trop sagement qu'on lui serve un peu de vodka.

Non, c’est sûr, Isaaiah n’était pas une follasse. Comme beaucoup de mecs, quand il mettait des slims ou des skinnys jeans, il faisait peut-être plus efféminé qu’à la normale. Mais soyons honnête, c’est la mode qui veut cela. Jeremiah ne pouvait s’empêcher de détester Julian pour les rumeurs qu’il faisait courir sur lui. Même si Julian était sexy, il ne supportait pas son moyen d’opérer. Peut-être qu’avec le temps et de la patience, Isaaiah serait tout simplement tombé dans ses bras, mais ce n’est certainement pas en forçant quelqu’un à faire son coming out qu’on l’aurait dans son lit. Quoi qu’il en fût, Cruz n’avait pas l’air de croire aux rumeurs et tant mieux. Car quand on était répertorié gay, tous les hommes hétéros - les moches compris- s’imaginaient que les homos voudraient les mettre dans leur lit. Allô ! Quand tu es hétéro, tu n’as pas spécialement envie de mettre toutes les filles dans ton lit, si ? Warhol et autres prédateurs sexuels mis à part. Isaaiah compatissait à ce que Cruz pouvait bien ressentir, il ne pouvait pas comprendre car, après tout, il n’a jamais aimé quelqu’un au point d’en devenir dingue, mais il compatissait.

- L’amour est une salope dont on ne peut se passer. Même si elle te rend dingue, tu l’aimes trop pour pouvoir t’en séparer Preston, ça se voit.

Isaaiah était un observateur né et il le sentait ; Cruz était totalement in love de Chloé, même s’il avait trop de fierté pour se l’avouer. A chaque fois que le verre de Cruz ou le sien se vidait, le jeune Jeremiah le remplissait à nouveau. Le pacte implicite de ce soir était de boire pour s’échapper à tous ces problèmes d’ados. Isaaiah regarda Cruz dans les yeux, hésita un instant puis se lança.

- Écoute Preston, j’aimerais réintégrer l’équipe de basket. Warhol est un crétin qui pense que toute la terre est amoureuse de lui. Sérieusement faudrait qu’il descende d’un étage, le basket c’est mon sport. Tu es le capitaine et je ferai tout ce qu’il faut pour reprendre ma place.

Après avoir terminé, il trempa ses lèvres dans son verre, avala quelques gorgées de whisky puis fixa Cruz. Warhol pouvait être sexy, il aimait plus le basket que lui. Même si Isaaiah regrettait à mort d’avoir tout gâché sur une impulsion et d’avoir tenté d’embrasser le jeune Surton.

Noah fit allusion à sa mère, et sans trop l'expliquer, Chloé se mit à imaginer ce que pouvait être le quotidien en compagnie de Noah. Ok, comme ça il avait l'air sympa... Mais avoir un tel spécimen en non-stop à ses côtés, ça devait quand même être quelque chose ! Surtout pour une personne comme elle, solitaire dans l'âme. Peut-être que sa mère était à plaindre finalement. Au fond, la blondinette s'en foutait et reporta son attention sur les verres. Le simple bruit de la vodka se versant doucement dans ces verres assez larges annonçait une bien meilleure soirée que ce qui s'était déroulé jusqu'à présent. Noah venait de les servir, et pour se mettre plus à son aise ôtait ses chaussures. Chloé ne pu s'empêcher de rire doucement en voyant ses chaussettes. Bozo le clown était parmi eux ! Jusqu'aux bouts des orteils, il donnait vraiment dans l'originalité. Ou le je m'en foutisme le plus total.

« Oui, minute ! » Toujours assise sur le bureau, elle se pencha légèrement sur le côté pour glisser sa main dans la poche arrière de son jeans. Là, elle en ressortit un peu de beuh, ainsi que son paquet de cigarette. « Si t'as des feuilles, je te laisse te débrouiller... » Elle déposa le tout à côté d'elle, échangeant au passage avec un verre plein. Sans se faire prier, ni même attendre que Noah s'empare de son propre verre, elle bu une grande gorgée de vodka. L'alcool lui brûlait la gorge, mais elle s'en moquait. Elle en avait besoin, un point c'est tout.

Barbara n’était pas partie directement de la fête clandestine qu’elle avait organisée. Elle avait confié les clefs de sa maison à ses amis So Cool, même si la plupart d’entre eux se retrouver dans une position délicate à l’égard de Chloé. Hormis peut-être Warhol, qui s’imaginait probablement déjà en train de la prendre en levrette sur le king size de Barbie. A cette pensée, elle leva les yeux au ciel ; sa cousine méritait beaucoup mieux que lui –bien qu’il était incroyablement excitant-. Elle avait dégagé tout le monde du lycée, la plaisanterie avait assez duré et pendant son absence elle resterait fautive des incidents qui pourraient s’y produire. Elle avait donné rendez-vous chez elle à certains et snober d’autres, qui ne tarderaient pas à s’incruster malgré-elle dans la demeure des Thomas. Elle gara son cabrioler dans le garage qui accueillait les nombreuses voitures de Ian et qui par chance l’entrée n’était pas encombrée par les taudis avec lesquels les Degrassiens, moins riches qu’elle, roulaient. Elle esperait en montant les marches pour rejoindre l’étage que Chloé n’allait pas voler la collection d’œufs de Fabergé de Ian, elle sourit toute seule en se rappelant que Chloé Kennedy ne savait probablement pas ce qu’était un Œuf de Fabergé et c’était d’ailleurs pour cette raison que Charlie allait tuer Barbara de l’avoir laissé s’introduire dans cette after.

- Sur une échelle de 1 à 10, tu m’en veux à quel point ? lui dit Barbara avec un sourire la défiant comme si il allait dédramatiser la situation.

Le ton et la réponse que Barbara avait imaginé ne se fit pas attendre, Charlie rager contre elle. Cette soirée était la plus absurde qui soit, à regarder de plus près le scénario était presque aussi loufoque qu’un film de Woody Allen. Elle avait longuement réfléchie, sur la distance qui séparait le lycée de la maison des Thomas, à une manière de retourner sa veste. Barbie aimait bien Cruz, elle ne voulait pas se priver de lui parler et ce malgré son union ignoble avec Chloé Kennedy. Elle était du même avis que Charlie au sujet de ce couple de l’ignominie, même si elle trouvait toujours des excuses à Cruz à cause de l’affection qu’elle lui portait. La théorie qu’elle avait trouvé pour adoucir sa cousine, qu’elle avait anticipé énervé après ce retournement de situation, était géniale. Loin du rôle de « banale excuse » que Barbara avait imaginé – surtout après avoir balancé toutes ces saloperies à sa cousine en début de soirée-, elle commençait avoir tout son intérêt dans cet alibi qu’elle avait trouvé sous la pression de se mettre sa cousine à dos une bonne fois pour toute. Barbara se laissait aisément allé à la coucherie avec certains garçons du Bad Circle dont le côté Bad Boy l’excitait, même si moins que le sadisme légendaire de sa cousine incestueuse. Mais jamais, au grand jamais, elle ne voulait rejoindre leurs rangs de junkies et même si les apparences jouaient contre elle, elle ne voulait pas non plus devenir amie avec Chloé. Barbara aimait malgré tout la hiérarchie sociale que Spirit avait imposé dans cette ville, il y a maintenant plusieurs décennies.

- Ne me sous-estime pas, lui dit Barbara frissonnante quand Charlie lui prit l’une de ses boucles. Cruz nous méprise quand on raille son union avec cette souillon. Qu’est-ce qu’il en serait si on l’acceptait, alors que Chloé continuerait de nous rejeter ?

Les So Cool, comme tout Degrassi, détestait ce couple et Cruz réagissait comme un enfant, s’engouffrant un peu plus dans ce qu’on lui interdisait. Chloé Kennedy était insociable et beaucoup trop anarchiste pour acceptait l’amitié de ceux qu’elle déteste et réciproquement. Cruz comprendrait très vite qu’en rejetant les So Cool, ce serait aussi lui qu’elle rejetterait. Puis Cruzoé finirait dans une poubelle de seringues infectées par le VIH dans un squat pourri où Kennedy avait sûrement l’habitude d’aller vendre la mort pendant son temps libre.

- Il est heureux de nous l'avoir ramenée ici, continua-t-elle. On lui manque et le comportement de sa "copine" va lui envoyer en pleine face ce qu'on essaye en vain de lui décrire depuis qu'ils se sont mis ensemble.

Isaaiah souriait intérieurement. Les filles de Degrassi étaient toutes aussi barges les unes que les autres. Heureusement pour lui, il était tombé sur une fille bien. Oui, Leslie était vraiment la fille idéale. Gentille, attentionnée et douce. Elle avait pourtant son petit caractère mais rien de bien méchant. Et puis quelqu’un de trop gentil, c’est tellement ennuyeux. Cruz mentionnait Barbie. Isaaiah voyait parfaitement qui c’était. Une brune sexy et pulpeuse qui vous ferait raidir un homme, même mort. Elle était totalement dans son top trois des filles les plus sexys de Degrassi. Certains disaient que c’était une trainée, mais bon. Quand une fille s’autorisait à être sexy, les gens l’étiquetaient directement en prostituée des bas quartiers. Le jeune Jeremiah approuva le fait qu’avec Barbie, tout devait être plus simple. Ils avaient le même rang social, ils étaient tous les deux aisés, quoi qu’en regardant la baraque de son père, on pouvait dire qu’elle était une putain de riche, sans mauvais jeu de mots. Lorsque Cruz proposa de lui sucer la bite pour qu’Isaaiah réintègre l’équipe de foot, Jeremiah faillit s’étrangler. Il n’en revenait que Cruz soit aussi crû. Franchement dans d’autres circonstances, Isaaiah lui aurait même fait plus que lui sucer la bite. Blague à part, ce qu’il voulait par-dessus tout, c’était que son image de « prétendu gay » disparaisse. Donc s’il arrivait à convaincre Cruz qu’il ne l’était pas, les autres suivraient. Isaaiah resta impassible pour commencer puis esquissa un sourire. Le seul moyen pour ne pas se faire cramer en tant qu’homosexuel, est de rire à propos de cela. Si le jeune homme le prenait mal et qu’il faisait scandale, il plaidait d’office coupable.

- Abuse pas, tu peux me penser gay, mais pas zoophile, Preston.

Sur ces bonnes paroles pleines de bons sens, Isaaiah prit un nouveau verre et continua à boire. Il commençait vraiment à devenir saoul. L’alcool lui montait à la tête et il sentait ses jambes devenir lourdes. Cependant, il se sentait bien. Fort. Invincible. N’importe qui pouvait le traiter de gay, il s’en battait les steacks. Et ce ne fut avec aucun étonnement que Cruz lui demanda s’il était. Il s’attendait à quoi ? A ce qu’il dise, bien sûr Cruz, j’ai envie de fourrer tous les gars de ton équipe. Et faire des gangbangs aussi hein, tant qu’à faire.

- Non Preston, je ne suis pas gay. Tu devrais savoir que je vais me marier.

Sans s'en rendre compte, Isaaiah s'enfermait dans ses propres mensonges. Il ne pourrait plus faire demi tour et la chute serait fatal. Mais il était déterminé à avoir ce qu'il veut.