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 La Une du jour (Bethany)

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Edgar
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Edgar

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MessageSujet: La Une du jour (Bethany)   La Une du jour (Bethany) EmptyLun 28 Juil - 19:18

Edgar Shawell était un homme qui en dépit des années, restait d'une rare élégance et ça en tout circonstance. Il aimait plaire et séduire. Tout ce qui ressemblait à une femme, devait être juger, déshabiller et répertorier dans l'une des cases prévues à son effet : les belles et baisables, les baisables, les imbaisables. Toutes ses assistantes et secrétaires avaient couché avec lui. Celles qui avaient refusé, avaient été renvoyés sous des motifs improbables comme vol d'agrafeuses. On n'essayait pas de tenir tête à Sir Shawell. On lui obéissait et on se conformait à toutes ses demandes. Même celles qui avaient accepté ce jeu malsain avaient parfois été renvoyés pour celluilite disgrâcieuse ou kilos superflus. Edgar aimait la perfection et il ne voulait être entouré que par elle. Ses enfants étaient des modèles de réussite et sa carrière ne révélait aucun accroc en tout cas en surface. Il avait bien entendu des affaires louches et d'argent sale qui transitait un peu partout notamment dans la campagne de Rain Davis. Une de ses anciennes stagiaires. Comme les autres elle avait dû se plier à ses exigences. Il avait très vite déceler son potentiel mais c'était fait avoir en pensant avoir le dessus sur elle. Rain était aujourd'hui le maire et lui un simple conseiller qui supportait mal sa place de sous employé. Edgar n'était jamais content pour les autres à part pour lui même et l'ascension de Rain lui faisait mal au bide. Il allait tout faire pour la faire redescendre de son échelle dorée et tous les moyens étaient bons pour la traîner dans la boue. Il avait remarqué contrairement à d'autres l'attirance de son ancienne maîtresse pour son principal adversaire Ryan Cooper. Un pauvre gars pleins de valeurs dégoûlinant de bons sentiments qui n'avait rien compris à la politique et à ses enjeux. Les gens l'aimaient bien parce qu'il leur parlait comme à des demeurés et que le peuple adorait qu'on le biberonne. Edgar n'était pas ce genre d'hommes. Il était un homme d'action qui parlait franc et juste. Il savait aussi comme tout homme de son rang manier la langue de bois avec habileté et savait convaincre les foules et une personne par de simples discours larmoyants. Mais Ryan Cooper excellait dans ce domaine sans doute parce qu'il pensait chacun de ses mots avec une conviction que l'âpre Edgar Shawell n'avait jamais eu. Le souci des autres n'était pas sa priorité mais il avait appris à Rain à feindre le contraire. Si elle en était là aujourd'hui c'était grâce à lui. Elle le savait. Edgar n'avait pas simplement besoin de sa reconnaissance mais de sa déchéance. Il ne supportait plus de la voir se pavaner dans son bureau au bras de son mari qui faisait un métier ma foi peu reccomandable. A part le grand Kirk Douglas aucune personne pratiquant ne trouvait grâce à ses yeux. Il fallait dire qu'Edgar était un homme exigeant et intransigeant. Aussi son sang ne fit qu'un tour quand il descendit de la berline noire avec chauffeur qui l'amenait à son bureau tous les matins. Il s'arrêtait à chaque fois au kiosque à journaux pour s'acheter le New York Times et autres quotidiens qui traitaient de l'actualité et de l'économie mondiale. Il allait régler son achat quand il suspendit son geste. Un de ses journaux people qui traitaient de l'actualité de personnes inintéressantes au possible au lieu de s'inquiéter de leurs affaires personnelles. Il ouvrit la bouche sans en sortir un son en voyant la tête de sa nièce Beth partiellement caché derrière d'épaisses lunettes noires et en arrière plan celui de son mari Adrian Preston, basketteur autrement dit glandeur. Le criquet et le base-ball étaient des sports plus difficile et technique que le basket ball. Il ne comprenait pas l'engouement national pour ce sport simpliste. Il acheta aussîtôt la revue qui titrait : Le mariage Preston en péril. Elle a décidé de le quitter. Il appuya sur la touche numéro quatre de l'ascenseur avec fébrilité et regarda les chiffres défiler dans l'écran digital. Une fois arrivé, il salua poliment la secrétaire de sa nièce mais rentra dans son bureau sans plus de cérémonie.

- Tu devrais faire ton possible pour que les incartades de ton mari restent discrètes Bethany. C'est ce qui arrive quand épouse quelqu'un qui ne sort pas d'Harvard. A l'avenir veuille à ce que le nom du cabinet reste en dehors de ces coucheries.

Il jeta le journal sur le bureau aux yeux de Beth avant qu'elle puisse elle même juger du tort que cette image désastreuse de son mariage ternissait celle du cabinet. Il roula son New York Times pendant qu'il s'installait dans le fauteuil en cuir du bureau. A l'intérieur l'article évoquait les différents points du divorce et comment les deux comptaient se partager les biens comme la propriété du cabinet et celle de l'équipe de basket junior qu'ils avaient acquises.
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Beth
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MessageSujet: Re: La Une du jour (Bethany)   La Une du jour (Bethany) EmptyLun 28 Juil - 20:47

Une musique d'ambiance. Les stores baissés. Un calme parfait. Beth savourait son thé à la menthe dans une ambiance totalement zen. Elle qui en général était une pile électrique avait eu besoin de ce petit quart d'heure de tranquilité. Elle devait rendre visite à son père mourant en début d'après midi et cette idée l'effrayait. A chaque fois qu'elle allait le voir pour faire son rapport sur l'activité du cabinet, elle le voyait plus proche de la mort et la mort terrifiait Beth.
Elle jouait avec son stylo en tapotant le capuchon sur un tas de dossier dont elle s'était occupée la veille. Elle aurait presque pu s'accorder une pause plus longue tant elle était à jour dans son travail. Elle avait eu envie de se réserver une matinée shopping avec sa cousine Lilith, mais un contre-temps avait contraint cette dernière à annuler au dernier moment. Beth se retrouvait donc dans son bureau, tranquillement, en train de savourer l'honneur d'être à la tête de l'empire de son père. Si elle faisait le point sur sa vie professionnelle, Beth était vraiment satisfaite et fière d'elle. Elle avait toujours été la meilleure dans tout ce qu'elle faisait, et cette place en haut de la pyramide en était la preuve. Elle ne regrettait pas d'avoir persévéré à continuer ses études malgré sa vie de famille, et ne remercierait jamais assez son père de lui avoir laissé sa chance. Le résultat à l'heure actuelle était que tout le monde la réclamait pour se faire défendre, et qu'une longue liste d'attente s'allongeait de jour en jour.
Son quart d'heure détente n'avait pas encore touché à sa fin quand quelqu'un fit irruption dans son bureau. Cela avait le don d'exaspérer Beth qui détestait ce manque de respect. Bien entendu, la seule personne qui se permettait cette grossierté était son oncle, un grossier personnage d'ailleurs. Beth le supportait très mal depuis qu'elle avait compris quel salaud il était, grâce à sa fille Lilith, qui était sûrement la meilleure amie de Beth. Quoiqu'il en soit, Beth avait l'intention de toujours s'enfermer à clé à l'avenir, ou d'embaucher un vigil pour l'entrée de son bureau. L'idée d'un vigil étant beaucoup plus sympa, il faut l'avouer.
Beth ne se préoccupa même pas de l'arrivée de son oncle, il avait la mauvaise habitude de se croire chez lui, confondant un peu les rôles, mais Beth avait suffisamment de caractère et de pouvoir pour le remettre à sa place, surtout lors des conseils d'administration. De plus, grâce à Lilith, elle savait que prochainement, Edgar ne serait plus qu'un lointain souvenir. Et puis, en dernier recours, il y avait toujours Adrian. Il était jaloux excessivement. Il suffisait donc à Beth de lui parler de ses craintes au sujet d'Edgar et il allait sûrement camper dans son bureau pour être là en cas de problème. Enfin ça , c'était la version dans les rêves made in Beth. Ceux qu'elle continuait de faire quand elle pensait à son mari à qui elle vouait un amour démesuré.
En règle général, l'affreux Edgar venait la voir pour parler affaire. Là, il semblait vouloir parler chiffons et cancans. Beth recracha la gorgée de thé qu'elle venait de prendre quand elle vit le journal qu'Edgar lui jetait sous les yeux. Crétin. Beth adorait la presse people, mais pas n'importe laquelle. Elle contrôlait son image. Et ce magazine était le pire torchon qu'elle avait pu lire jusqu'à présent. Un tissu de mensonge. Elle avait déjà lu là dedans que Tom Cruz avait casté Katie Holmes avant de l'épouser. Elle trouvait ça débile. Elle connaissait Tom et savait que jamais il n'aurait fait une chose pareille. C'était juste un pauvre homme en mal d'amour après deux histoires d'amour râtées. Bref, Beth jeta un coup d'oeil rapide à cette photo montée de toute pièce. Le pire dans cette histoire, c'est que la photo de Beth avait été prise il y a 2 ans de cela, à l'enterrement de sa grand-mère maternelle. Rien à voir avec la tristesse qu'elle se traînait depuis plusieurs jours à cause de son abruti de mari. Par conséquent, cela l'intéressa guère de jeter un oeil à ce qu'il y avait pu d'écrire là-dedans. Par contre, elle comptait bien remettre son oncle à sa place et ne s'en priva pas.


- Cesse de m'appeler Bethany, je ne sais pas d'où tu sors ça. Si papa t'entendait, il t'arracherait les yeux. Il m'a baptisé Elizabeth en hommage à sa mère décédée alors qu'il n'avait que 10 ans. Quant à mon cher mari, je suis flattée de voir que tu t'en inquiètes mais nous allons bien, et il n'a jamais été question de divorce. Je pense que je n'ai pas de conseils à recevoir venant de ta part. Si ma mémoire est bonne, il y a 5 ans de cela, j'ai dû mentir aux journalistes pour cacher la vérité à propos de Lilith, ta fille que tu as eu avec une espèce de pute droguée et pauvre. Reprends donc ton torchon et utilise le pour faire des mots croisés, ça te destressera.

Et dans un excès de colère incontrôlé, elle lui jeta à la figure le magazine ainsi que le fond de sa tasse de thé où il restait encore un bon tiers de thé à la menthe bouilllant. Elle avait parfaitement visé afin d'être sûre qu'Edgar ne la dérangerait pas plus longtemps.
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MessageSujet: Re: La Une du jour (Bethany)   La Une du jour (Bethany) EmptyLun 28 Juil - 21:53

Edgar ajusta la cravate de son costume hors de prix et fixa ses yeux sur Bethany pendant qu'elle découvrait la première page du journal. Il jubilait intérieurement et faisait son possible pour se contenir. Ses dix doigts étaient réunis pour former une pyramide pendant qu'il attendait la fureur qui allait secouer ce corps qu'il rêvait de glisser sous ses draps depuis ses seize ans. Edgar détestait le scandale mais se privait pas pour commettre tous les actes répréhensibles du monde. Il fréquentait des escorts girls, blanchissait de l'argent et traînait encore dans pas mal d'entreloupes diverses. Un inceste ne serait qu'une chose de plus sur la longue liste des pêchés que ce bon vieux Saint Pierre devait tenir à jour. Il afficha son sourire insolent pas dupe du peu d'intêret que Beth consacrait au journal. Dès qu'il aurait le dos tourné elle ordonnerait à sa secrétaire - qu'il avait sauté - d'acheter tous les journaux disponibles et d'y mettre le feu. Une flamme de haine crépitait dans les yeux révulsés d'Edgar. Il avait bondi de son fauteuil ses parties intimes presque ébouillanté par le liquide chaud que Beth lui avait balancé. Il contrôlait sa respiration mais la veine sur sa tempe grossisait au fur et à mesure que des idées de meurtre lui montaient à la tête. Il rêvait de l'étrangler, d'arracher ses vêtements et de faire l'amour à sa dépouille encore chaude. Edgar inspira puis expira profondément. Il se mit à rire jaune pendant qu'il essayait de récupérer son costume et s'essuyait le visage avec son mouchoir en tissu. Beth ne pouvait rien contre lui et sa colère prouvait à quel point il lui était supérieur. Il aimait la voir révoltée plutôt que confiner dans son rôle de mère et de femme amoureuse. Lui qui avait toujours détesté les femmes puissantes et qui s'était arrangé pour que son épouse devienne une caricature de femme au foyer, dépressive et accroc aux anxiolitques, admirait en réalité leur poigne et leur tenacité. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir les écraser et leur faire regretter le jour où elles avaient voulu quitter leurs cuisines. Les femmes restaient toujours les femmes et elles ne savaient pas contrôler leurs émtions aussi bien que les hommes. Il entendait par là les vrais hommes, pas ceux qui avaient des manières éfféminées et confiaient leurs problèmes à leurs épouses. Pour éviter cette dérive propre à la nouvelle génération masculine, Edgar avait envoyé son fils dans une école militaire dès ses dix ans pour en faire un solide gaillard. Pas un chien-chien docile comme ce Adrian qui ne pouvait se rebeller qu'en couchant ailleurs. Si Beth avait été son épouse il y aurait fort à parier qu'elle n'arborerait pas ce sourire insolent qui lui donnait envie de la lapider comme à une époque lointaine où les femmes étaient considérées à leur juste valeur c'est-à-dire comme inférieures. Non non, elle serait à la maison en train de lui faire de beaux enfants, de beaux mâles qui n'auraient rien à voir avec ses enfants aux vêtemens ridicules et colorés. Entre celui qui avait les cheveux brillants et lisses et l'autre qui arborait des bouclettes féminines il ignorait qui était le pire. Il avait toujours été plus indulgent avec Cruz parce que lui au moins avait hérité du pouvoir suprême des Shawell-Spencer-Preston celui de la toute puissance du sexe masculin sur le sexe féminin. Il avait trouvé une jeune femme respectable aux yeux de tous et assouvissait ses bas intincts dans les bras d'autres. Edgar releva à peine la remarque sur la mère de Lilith qui devait être bien droguée pour donner un prénom de bouseuse à sa fille chérie. Peu importe il lui pardonnait maintenant paix à son âme. Il se rappelait même pas d'elle et qu'elle soit pute et droguée lui importait peu. Si il avait demandé cet unique service à Beth c'est parce qu'il ignorait encore que Lilith n'était pas une petite prostiituée qui avait mal tournée. En apprenant son poste et ce qu'elle avait réalisé dans sa vie, il l'avait aussitôt reconnue comme la chair de sa chair, le sang de son sang et le scandale n'était plus, puisqu'il reconnaissait publiquement l'affaire. Le visage enfin sec, Edgar puis enfin répondre d'un ton sec et tranchant à sa nièce.

- Tu sais ce qui me déstresserait ? Que tu sortes tes miches de MON bureau et que tu dilapides l'argent de ton mari et de ton père pendant que je gère les affaires. Il est évident que c'est une tâche bien trop lourde pour toi Bethany et ton absence dans ton foyer est préjudiciable.

En parlant il s'était approché d'elle et avait posé sa main sur son visage en imagineant qu'il s'agissait de sa cuisse. Il l'aurait perforé de ses doigts en la pressant jusqu'à ce qu'elle lui cède les parts de ce cabinet qui lui revenait de droit. Edgar avait travaillé trop dur toute sa vie pour qu'une enfant qu'il avait vu grandir décrète que tout ce qu'il lui revenait lui appartenait. Aucun thé, ni journaux balancé en pleine figure ne le ferait reculer. Beth lui devait le respect. Il s'était laissé faire par elle bien trop longtemps sous prétexte qu'elle était sa nièce. Il devait l'intimider et lui faire comprendre une bonne fois pour toute qu'elle devait quitter les lieux.
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MessageSujet: Re: La Une du jour (Bethany)   La Une du jour (Bethany) EmptyDim 17 Aoû - 21:37

Beth repensait aux paroles de son père qu'elle adulait depuis son enfance. Sûrement parce qu'il cédait à tous ses caprices, mais aussi parce que selon elle, il lui avait inculqué la meilleure des éducations, et c'était cette même éducation qu'elle tentait de reproduire avec ses fils. Et quand Beth repensait aux paroles de son père, elle se souvenait plus particulièrement de celles où il lui avait dit de se méfier d'Edgar et de ne jamais céder face à son oncle, que le cabinet était un cabinet qui se transmettait de père à enfant, et qu'il était fier que ce soit elle, sa fille, qui reprenne les rênes. Beth le lui avait promis, lui rappelant qu'elle ne baissait jamais les bras. Ce à quoi son père souffrant et malheureux de voir sa fille au bras d'Adrian lui avait répondu que malheureusement, il ne le savait que trop bien ...
Ainsi, quand Beth sentit la main d'Edgar lui attraper le visage, cette dernière crut rêver. Pour qui se prenait-il cet enfoiré ? Beth savait à quel point Edgar était con, mais le fait qu'il vienne l'emmerder dans son bureau alors qu'elle était comme une bombe à retardement, prête à exploser au moindre petit choc, était une nouvelle preuve de la stupidité d'Edgar et donc de son incapacité à gérer cette boîte convenablement, autrement que par des manières d'avocat et politique véreux.
Mais ce qui fit exploser la bombe qui sommeillait en Beth fut les paroles que ce macho prononça. Beth était une femme de pouvoir et surtout qui aimait dominer, les hommes en particulier. Elle ne supportait pas qu'un pauvre penis sur patte lui tienne tête et lui dicte sa conduite, surtout quand il s'agissait de réduire la femme à ... rien d'autre qu'une bonne à tout faire, en passant de la pipe sous le bureau et la vaisselle dans la cuisine, ou encore la levrette dans le salon et le repassage à la buandrie au sous-sol. Et cette vision de la femme soumise la débectait.
Alors, sans prévenir de quoi que ce soit, Beth explosa et cracha à la figure de son oncle qui était bien proche de la sienne à son goût, afin qu'il lui ôte sa sale patte de sa joue. Puis, elle se leva et poussa Edgar hors de son bureau en l'accompagnant de ces quelques douces paroles, dites avec calme comme à son habitude (humour quand tu nous tiens) afin que tout le monde personne dans le cabinet ne soit au courrant :


- Ecoute moi bien Edgar Shawell, tu vas aller éjaculer tes paroles de macho frustré dans la bouche d'une de tes secrétaires mal baisées, et quitter MON bureau et ne plus jamais le franchir sous peine que je te stérilise à vie. Et tu me feras le plaisir de laisser MA famille tranquille et de plutôt t'occuper de ta pauvre femme alcoolique qui fait honte à toute la famille. Bien que je la comprenne, il faut être complètement ivre pour baiser une ordure de ton espèce.

Complètement hors d'elle, Beth se saisit du magazine people et lui lança à nouveau en pleine face, pour finir sa jolie tirade :

- Tiens, prend ça avec toi pour te finir ...

Beth, aussitôt ses paroles prononcées, sembla retrouver son calme, retournant à son bureau prête à se remettre à bosser le dossier de Joshua de plus prêt ...
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MessageSujet: Re: La Une du jour (Bethany)   La Une du jour (Bethany) EmptyDim 17 Aoû - 23:38

Les doigts d'Edgar commençaient à lui brûler. Les contacts avec Beth étaient générateurs de puissance sexuelle intense qu'aucune de ses relations avec des assistantes n'égalaient. Elle était si forte mais à la fois faible de par son sexe. Il avait envie de la presser contre lui et se pencha vers ses cuisses qu'il pouvait à coup sûr ouvrir d'une main ferme et puissante. Elle ne pourrait pas dire non. De toute façon ce mot n'avait que de peu de sens dans la bouche d'une femme. Edgar faisait ce qu'il voulait et depuis que Bethany était entrée dans l'adolescence, il considérait que posséder son corps était un dû. Un peu une dot que le Vieux Spencer lui devait en échange de tout son travail fourni. Les doigts d'Edgar appuyait de plus en plus fort sur la mâchoire de Bethany quand elle lui cracha à la figure. L'envie de la giffler monta instantanément. Il arriva à déchirer un morceau de sa tenue laissant entrevoir ses sous-vêtements (tongue), avant d'arriver jusqu'à la porte de son bureau, ivre de colère. Un morceau de tissu dans la main, Edgar débita, pendant qu'il se faisait raccompagner par sa nièce, un chapelet d'injures.

- Sale pute va brûler en Enfer ! Je te promets que je te ferais descendre de ton pied d'estale et ce jour là tu regretteras de ne pas être morte. Ce que je te réserves Bethany est pire que tout et tu n'auras pas assez de tes yeux pour pleurer.

L'ensemble des secrétaires et avocats qui travaillaient dans l'étage avaient cessé de travailler pour observer la scène, médusés. Edgar tambourinait enfin tentait plutôt d'exploser la porte avec ses poings, le visage entier déformé par la rage. Il allait ouvrir cette porte et lui lacérer le visage entier. Elle serait méconnaissable. C'était la seule façon que son esprit tordu parvenait à calmer les battements incontrôlables de son cœur. En imaginant la meilleure façon de la faire souffrir pour lui faire payer son comportement. Edgar fit volte face en découvrant les membres de son équipe en pleine oisiveté. Qu'est ce qu'ils croyaient ? Ses altercations avec Beth n'avait rien d'un spectacle. Surtout pour des gueux de leur espèce.

- Retournez travailler. ET PLUS VITE QUE ÇA !!! Beugla Edgar d'une voix tonitruante.

Le nœud de sa cravate en soie était défait et une perle de sueur venait de se former sur l'une de ses tempes. Salope salope. Il n'avait pas le droit de se laisser aller de la sorte. Les femmes ne devaient pas le faire sortir de ses gonds. Il était bien trop intelligent pour se laisser avoir par elles. Bethany allait finir par lui obéir et peu importe les moyens qu'il devrait employer pour se faire. Edgar reprit sa serviette en cuir des mains de son assistante - la non sautée - qui attendait près de la porte, avec un café de chez Starbuck dans les mains depuis plus qu'un quart d'heure alors qu'elle était sortie major de Princeton. Edgar décida immédiatement de passer ses nerfs sur elle toute la journée. Le harcèlement moral sur une stagiaire dont la vie professionnelle entière dépendait des appréciations qu'il inscrirait dans son rapport était une victime idéale pour ce genre de sévices. Il quitta l'étage de Beth en hurlant sur la jeune femme qui n'avait encore rien vu de l'étendue de méchanceté dont Edgar pouvait faire preuve.
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