Rendez-vous personnel [PV]

Beth était une personne plutôt solitaire depuis qu'elle vivait à Degrassi. Elle avait gardé peu de contacts de son ancienne vie à Toronto, et beaucoup à Degrassi la craignait, ou l'adulait, si bien qu'elle avait peu de contacts sincères autour d'elle. Même les membres de sa propre famille semblait jouer un double jeu. Mais Beth faisait comme si tout ceci ne la touchait pas, ne l'atteignait pas, et en général, c'était le cas. Elle était toujours très occupée. Elle avait repris les rênes du cabinet d'avocat de son père, agonisant, et comptait bien mener d'une main de fer tout ce petit personnel à qui elle menait la vie dure, mais parce qu'elle aimait le travail bien fait. Et en plus de sa propre carrière, elle devait gérer celle de son basketteur et niais de mari, qu'elle adorait malgré tout, leur image médiatique, et bien sûr, élever deux adolescents en plein âge bête, ce qui n'était pas une tâche facile. Alors quelques fois, Beth regrettait d'être si solitaire, de ne pas avoir d'amis avec qui sortir, des amis sincères, et non des pseudos relations avec qui on trinque lors d'un cocktail, avec une sacré d'ose d'hypocrisie.
Cependant, Beth avait dans son entourage une personne qu'elle aimait bien. Elle qui avait été fille unique toute sa vie, elle se découvrit une cousine il y a de cela 5 ans, qui très vite, devint comme sa propre soeur. Une forte complicité étant née entre les jeunes femmes. Il s'agissait de la fille de son oncle Edgar, un affreux personnage qu'elle trouvait louche et n'appréciait guère, bien qu'il soit de sa famille. Elle était obligée de se le coltiner au conseil d'administration du cabinet d'avocat de son père, et cela lui provoquait souvent des ulcères à l'estomac tellement il l'agaçait. Elle avait eu vent de sa volonté de reprendre le cabinet et comptait bien réduire ses ambitions à néant. Cet homme avait donc eu une fille, il y a 26 ans de cela, sans le savoir, avec une sorte de droguée, sûrement prostituée sur les bords, et avait découvert sa paternité il y a seulement 5 ans. Beth avait donc finit par faire la connaissance de Lilith, une jeune femme pimpante, de 10 ans sa cadette, et contrairement à d'habitude, le courrant entre les deux jeunes femmes était très bien passé.
Petit à petit, les deux cousines se voyaient de plus en plus régulièrement et passaient du temps ensemble, souvent à chaque fois que Lilith allait rendre visite à son père au cabinet. Se rapprochant de plus en plus, elles étaient devenues des confidentes et Beth avait appris que sa cousine était à Degrassi pour une mission du FBI. Elle avait fait le serment, sur la tête de ses enfants - et de son poireau de mari - qu'elle ne dirait pas un mot de ceci à quiconque, et se confia elle aussi, avec pudeur, au sujet des infidélités de son époux, entre autre.
C'est pourquoi ce mercredi matin, Beth avait invité Lilith à venir boire un café au cabinet, étant au courrant de l'absence d'Edgar, sachant bien que sa fille, même si elle lui faisait croire le contraire, ne l'appréciait guère. Evidemment, quand on a des ennemis en commun, les liens se font tout de suite plus vite. Beth avait un immense service à demander à Lilith, pour sauver son couple qu'elle sentait au bord du gouffre depuis qu'elle avait appris le retour de Rebecca en ville. Lilith avait déjà entendu parler de Rebecca plus d'une fois au cours des confidences de Beth. Mais cette fois-ci, Beth avait une demande toute particulière à faire à sa cousine. Elle la reçut avec un charmant sourire, comme à son habitude, et engagea la conversation de la façon la plus banale, ne voulant pas aborder de but en blanc que l'ex pouffiasse de son mari était de retour. Elle préféra lui demander où elle en était de son ... tricot, mot qu'elles avaient convenu toutes les deux d'employer quand il s'agissait de parler de la mission de Lilith. Beth était parano et craignait que le cabinet soit équipé de micro, et donc préférait ne prendre aucun risque afin que sa cousine réussisse sa mission. L'idée du mot "tricot" venait d'elle également, cela lui rappelait l'époque où elle utilisait ce mot pour parler au téléphone à ses amies de Toronto, quand elle leur racontait ses galipettes avec Adrian, persuadée que ses parents l'avaient mise sur écoute.

- Alors, comment va ma cousine préférée ? Je suis désolée de ne pas avoir pris le temps de t'appeler avant ... J'ai pas mal de boulot ici. Ton père me donne du fil à retordre. Et toi, tu t'en sors avec ton tricot ? J'espère que ça avance et que tu touches au but...

Elle attendit d'avoir terminé sa phrase pour faire signe à sa secrétaire personnelle qui poireautait derrière la porte du bureau de Beth, un plateau à la main où étaient posés deux grands cafés et quelques biscuits diététiques, Beth ne mangeant que ceux-là pendant le travail.

Arrivée dans une ville inconnue n’était pas facile. Mais quand cette ville inconnue était aussi emmerdante qu’un épisode des Feux de l’Amour – vous savez celui où Nikki se met à brailler contre Jack parce qu’il a couché avec Phyllis qui elle s’est tapé Malcom sur le buffet de Paul dans lequel il rangeait tous ses pots de rillettes favoris et qui pouvaient parfois lui servir de stimulant lorsqu'il avait une petite panne de son engin – il fallait vraiment avoir un grain pour décider d’y poser ses bagages. C’est ce qu’avait pensé Lilith genre 10 secondes après son arrivée à Degrassi. Elle s’était alors rappelé la raison de sa venue et s’était pointée comme une fleur devant le Diamant’s Club, repère pour les salopes, les nymphos et autres personnes sous-douées du même genre. Elle avait sorti son sourire le plus charmant – et son décolleté le plus plongeant – ce qui lui avait permis de gravir rapidement les échelons pour arriver au poste qu’elle occupait et ce depuis 3 ans et demi : bras droit de Max Kinney, l’enfoiré le plus mal baisé de tout le Canada. Le plus mal baisé car sa femme était une peau de vache aussi fausse qu’un collier Cartier acheté au marché noir pour 10 dollars pièce et qui devait certainement avoir fait une bonne centaine d’injection de Botox tant son visage était boursoufflé. Accéder à ce poste avait permit à Lilith de recueillir des informations plus que juteuses sur les petits trafics de son patron. Il lui semblait même qu’elle en savait plus sur lui et son argent que l’incapable de femme qu’il avait épousé. La jeune femme s’était aussi découvert un père – autre que celui qui l’avait adopté. Elle avait rencontré l’homme qui après avoir traité sa mère comme une chienne l’avait lâchement abandonné lorsqu’il avait appris qu’elle était enceinte, préférant ne pas entacher son image de mari exemplaire. Écœurant. La seule chose positive dans toute cette histoire, c’est qu’elle s’était aperçue qu’elle avait une cousine très haut placée dans la société, et qui après s’être renseignée sur elle et sa famille, ne trempait dans aucune affaire louche, si ce n’était sa passion pour les unes des magazines de chaque mois et les moyens qu’elle utilisait pour arriver à ses fins. Elle avait appris à la connaitre et était même arrivée à l’apprécier, chose dont elle ignorait totalement le sens avant sa rencontre avec Beth. C’est d’ailleurs sur le lieu de travail de cette dernière qu’elle avait rendez vous ce matin, endroit où travaillait aussi son ignare de géniteur. Après une bise des plus joviales, Lilith s’installa en face de sa cousine qui commençait déjà à lui poser tous un tas de questions. Contrairement à Beth, Lilith n’avait pas l’impression d’être épiée en permanence car étant un agent du FBI aussi douée, elle était à peu près sûre que personne n’oserait placer des micros dans le bureau personnel de Mme Preston tant celle-ci imposait le respect et la terreur. Elle afficha une mine de dégoût quand Beth osa dire les mots "ton père". C’était vraiment la pire des insultes que sa cousine pouvait lui faire. Oser l’associer alors qu’elles étaient en privé avec cette charogne sur patte qui ne savait pas tenir en place son pénis et qui avait toujours besoin de le rentrer dans tous les trous qu’il trouvait. Elle devenait vulgaire ça ne présageait rien de bon. Elle se recentra sur sa cousine préférée – la seule qui rien qu’en voyant sa tête ne lui donnait pas envie de régurgiter son estomac à vrai dire – et eut un demi sourire amusé en l’entendant parler de son tricot. Une idée de Beth depuis que Lilith lui avait appris la vérité sur son identité et sur son travail. Au début elle s’était demandé si elle avait bien fait de lui révéler la vérité mais au final sa cousine s’était révélée être une alliée de choix dans sa lutte anti-Edgar et chose étonnante, la jeune femme était plutôt contente d’avoir à parler à quelqu’un de la véritable raison pour laquelle elle était coincée dans ce trou à rat. Même si pour cela elle devait utiliser un nom de code ringard. Mais que ne ferait pas cette âme généreuse pour faire plaisir à son entourage qu’elle ~~détestait~~ aimait tant (a) ?

- Pitié Beth ne dis jamais plus que c'est mon père quand nous sommes toutes les deux. T'inquiètes pas pour le fait que tu m'es pas appelé faut dire que moi même j'ai été très occupée ces derniers temps avec mon tricot... J'avance lentement mais sûrement. Tout sera terminé bientôt du moins je l'espère. Et comment vont mes neveux préférés ? Cruz est toujours aussi adorable et Ugo toujours aussi râleur ? Et leur bon à rien de père il reprend bientôt le basket ? Qu'il serve au moins à quelque chose...

Vous l'aurez compris, Lilith ne portait pas du tout Adrian dans son cœur. Normal, vu la haine qu'elle avait envers les hommes mariés qui trompaient leurs merveilleuses femmes avec ces catins qui étaient toutes des "Marie couche toi là". Et la jeune femme n’était pas prête à en devenir une et c’est donc pour cela qu’elle refusait les avances de Max. Et aussi qu’elle n’admettait pas qu’elle possédait ces sentiments dégoûtants qu’étaient l’amour et le désir pour Jason Andrews, un homme tout ce qu’il y a de plus banal, timide à souhait, et qui n’avait rien à lui apporter si ce n’est un peu de distraction et encore pas sûr qu’il réussisse à la faire atteindre le septième ciel si jamais ils couchaient ensembles vu la mollesse de ses faits et gestes. Lilith regarda la pauvre greluche que Beth possédait pour secrétaire entrer dans le bureau de sa patronne. Cette fille était sans classe et la jeune femme était sûre qu'elle ne mesurait même pas la chance qu'elle avait de pouvoir ne serait-ce que respirer le même air que la fabuleuse personne qu'était sa cousine. Elle lui jeta un regard dédaigneux quand la pauvre femme qui ne lui avait absolument rien fait - si ce n'est bien sur le fait qu'elle existait – déposa le plateau sur le bureau de Beth avant de s’enfuir en courant, tant elle semblait avoir peur du courroux de sa patronne et de sa parfaite cousine. Les gens peuvent parfois être tellement cons que Lilith se demandait vraiment comment des êtres aussi primitifs pouvaient évoluer dans le même espace que les personnes aussi absolues qu’elles étaient. Mais en même temps tout était à sa place puisque les rustres comme cette secrétaire ramollie servaient leurs maîtres qui pouvait faire preuve d’une générosité exemplaire en ne les renvoyant pas le jour même de leur embauche tout ça parce qu’ils leurs faisaient pitié. Oui, Lilith trouvait sa cousine sans défaut, et cela se voyait beaucoup au travers de ses pensées, car elles étaient toutes deux sur la même longueur d’onde et savaient où était leur intérêt d’avoir un sérieux allié de leur côté.

Et voilà, Lilith avait visé en plein dans le mille... Elle avait abordé le sujet sensible appelé "Adrian-Cruz-Ugo". Autrement dit, elle venait tout simplement d'aborder la question banale que tout le monde pose, croyant bien faire, pour prendre des nouvelles de cette chose qu'on appelle la "famille". En ce moment, Beth était en mode saturation. Certes, ces fils lui causaient des soucis, mais c'était surtout Adrian qui était son plus gros problème actuel. Lilith étant une sorte de confidente savait tout des infidélités de ce dernier, et Beth savait qu'elle pouvait se confier sans crainte. Mais là, elle se demandait si elle pouvait aborder le sujet délicat de "Rebecca". Ou du moins du service qu'elle avait à lui demander à son sujet. Beth avait toujours agit seule pour régler les problèmes. il y a 17 ans, elle avait réglé le problème Rebecca, croyant même l'avoir rayé définitivement de la carte. Il semblait que non, puisque cette chienne sur pattes était de retour, et donc Beth était prête à demander de l'aide à sa cousine. Et puis, il faut l'avouer, qui d'autre que quelqu'un travaillant pour le FBI est mieux placé pour faire disparaitre quelqu'un ? Beth avait beau tourner et retourner la question dans tous les sens, la réponse était toujours : ta cousine Lilith.
Puisque Lilith semblait aborder d'elle même le sujet de son époux, Beth en profita pour saisir la perche qu'elle lui tendait, après avoir pris soin de lui promettre de ne plus lui parler d'Edgar comme étant son père :

- Je suis désolée Lilith, je promets que je ne ferai plus allusion à ce qui te rattache à cet abruti d'Edgar dorénavant ... EN tout cas, je suis contente que tu arrives à bout de ton tricot. J'espère que ça ne te fera pas quitter la ville pour autant ... Nos petits rendez-vous me manqueraient ...

Beth prit une gorgée de son café bien chaud et décida de poursuivre et d'aller droit au but ... Après tout, elle n'avait aucune gène avec Lilith. Et elle était certaine que sa cousine serait de son côté, la comprendrait et la soutiendrait. Et bien entendu, l'aiderait ...

- SInon, en ce qui concerne les garçons, ils ont décidé de se déclarer la guerre. C'est assez fatiguant. Ugo cherche son frère à un point ... Je suis à deux doigts de l'envoyer dans un camp pour adolescents rebels. J'ai d'ailleurs commandé une brochure ... En dernier recours. Quant à Adrian, il est fidèle à lui-même... à défaut de l'être à moi. FIgure toi que son ancienne maîtresse de jeunesse, Rebecca, est de retour ici. Mon couple est au bord du gouffre, et si je n'agis pas rapidement, je vais le perdre. A ce propos, tu connais une façon radicale de faire disparaître quelqu'un de la surface de la terre ? Rebecca a peu d'amis en plus, ça se remarquera peu ...

La jeune femme eut un demi sourire en entendant sa cousine promettre qu'elle ne parlerait plus d'Edgar comme de son père. Elle savait que Beth tiendrait parole, car elle le faisait toujours. Cette jeune femme était décidément sans défaut si on enlevait l'épine qu'elle avait au pied et qui avait pour nom Adrian. Lilith n'avait jamais compris pourquoi sa cousine, aussi brillante était elle, avait décidé de s'enticher d'un homme tel que lui. Qui ne lui apportait bien évidement absolument rien de bon. Si ce n'est un peu de célébrité, mais quand on regardait bien, toute la célébrité du jeune homme était du à son extraordinaire femme, lui ne possédant aucun talent, si ce n'était celui de se fondre parfaitement dans la masse dès que l'on avait plus besoin de lui. Lorsque Beth demanda à la jeune femme si elle allait resté en ville après que son travail soit terminé, Lilith ne su quoi répondre. Elle n'avait qu'une seule envie, quitter cet endroit miteux qui lui donnait la chair de poule vu la non activité qui y régnait mais en même temps, elle avait apprit à apprécier la ville et certains de ces habitants. Bon ok elle n'appréciait que sa cousine. Mais c'était une raison suffisante pour elle d'accepter de rester quelques temps encore.

- Tu ne penses tout de même pas que je vais laisser ma cousine préférée seule dans cette ville de dingue ? Je m'en voudrais à mort. Non je pense qu'après ces 5 années de bons et loyaux services à Degrassi, j'ai fini par l'apprécier ce petit bled paumé. Je crois que je vais y prendre quelques vacances. Et puis comme ça je pourrait aussi surveiller cet idiot de Césair qui a malheureusement des gênes en commun avec moi.

Lilith savait que sa cousine adorait son chien de demi-frère - enfin adorer était un bien grand mot, car Beth n'adorait qu'elle c'est d'ailleurs ce qui faisait que Lilith appréciait tant sa cousine, qui était pareille qu'elle - mais elle ne pouvait s'empêcher de le critiquer ouvertement devant elle, à défaut de pouvoir le faire devant Shawell père et fils. Ils se ressemblaient tellement que la jeune femme en était vraiment soulagée de ne pas avoir partagée sa vie avec ces deux connards en puissance qui faisait malencontreusement partie de sa famille. Une famille qu'elle aurait pu mettre de côté sans regret s'il n'y avait pas sa cousine Beth. Non pas qu'elle devienne sentimentale - chose qu'elle détestait par dessus tout - mais sa cousine savait éveillée en elle de bon côtés qu'elle n'avait jamais cru installés en elle. Elle lui sourit et but à son tour un peu de café. Bordel, cette secrétaire était vraiment la pire des connes. Elle avait fait le café si brûlant que la jeune femme s'était mordue la lèvre pour réprimer la douleur. Lilith allait bientôt lui faire savoir sa façon de penser. Elle allait devoir aussi adresser ses condoléances à Beth qui allait perdre sa nouvelle secrétaire dans les heures qui suivraient leur entretien. Mais pour l'heure la jeune femme se concentra sur sa cousine, qui semblait fortement préoccupée par beaucoup de choses. Des choses futiles et sans intérêt pour Lilith, mais Beth était sa cousine, et c'était son devoir de l'écouter.

- Pour Ugo, je connais un très bon centre de redressement, j'y ai fait un séjour lors de ma formation pour mon... Lilith se rappela alors que sa cousine était un peu paranoïaque et préféra donc utiliser le nom de code qu'elle avait donné à son boulot ...torchon et je peux t'assurer que je n'ai jamais vu des enfants aussi doux que des agneaux alors qu'ils n'avaient fait qu'une semaine dans ce centre. Quand à Rebecca... Je pense pouvoir faire quelque chose pour te débarrasser définitivement de ce boulet qui est pire qu'une sangsue d'après ce que j'ai pu comprendre. Mais tu es vraiment sûre d'être prête à vivre avec ce genre de secret ?

La jeune femme ne parla pas du mari de sa cousine car elle savait pertinemment que l'amour aveugle et affreux qu'elle lui portait l'empêcherait d'avoir l'idée de faire du mal à celui qui avait servit de donneur de sperme pour concevoir ces deux beaux enfants qui tenaient beaucoup plus de Beth que d'Adrian. Enfin pour Cruz du moins. C'était tout le problème avec Beth. Lilith avait beau admiré sa cousine qui savait absolument tout faire et tout gérer, elle savait qu'elle n'en était pas moins une femme faible devant un homme qui lui n'avait aucun scrupule pour sauter toutes les salopes qui passaient sous sa main. Si sa cousine voulait continuer de vivre sans se transformer en une mère gâteuse et une épouse idiote, Lilith avait intérêt à prendre les choses en main. Et le plus tôt serait le mieux. Et elle allait commencer le sauvetage du seul membre de sa famille qu'elle tolérait en allant voir la chose à l'origine de touts ses maux : Adrian.

Invité

[Utes *

*]

[Topic terminé, on fera une suite plus récente prochainement !
Rebecca va définitivement crever (a) ]

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